Les Etats-Unis bloquent-ils les frappes ukrainiennes avec des armes à longue portée?
La communication au sein de l’administration américaine a déjà été critiquée à plusieurs reprises. On se souvient de cet incident embarrassant, quand une fuite dans un groupe de discussion avait révélé des plans militaires confidentiels. Une nouvelle série d’informations relance aujourd’hui la question: à Washington, tout le monde tire-t-il vraiment dans la même direction?
Tout récemment, le président Donald Trump a utilisé une métaphore sportive pour défendre l’idée que l’Ukraine devrait aussi être autorisée à frapper le territoire russe. Pour renforcer la position de Kiev, estime-t-il, l’Ukraine doit pouvoir «rendre les coups». «Il est difficile, voire impossible, de gagner une guerre sans attaquer le pays envahisseur», a-t-il écrit sur Truth Social.
Mais selon le Wall Street Journal, le Pentagone défend une ligne tout à fait opposée. Le ministère de la Défense bloquerait depuis plusieurs mois l’utilisation d’armes à longue portée contre la Russie. La décision finale reposerait sur le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth.
Depuis le printemps, aucune autorisation n’aurait été accordée – ni pour l’emploi de systèmes américains, ni pour celui de missiles fournis par d’autres pays, dont l’usage dépend du soutien logistique des États-Unis. L’existence même de cette procédure d’autorisation n’était pas connue jusqu’ici. La Maison Blanche, le Pentagone et le gouvernement ukrainien n’ont pour l’heure pas commenté ces révélations.
Zelensky veut voir Poutine, Moscou lui reproche son insistance
Volodymyr Zelensky a réitéré dimanche, à l’occasion du Jour de l’Indépendance de l’Ukraine, sa volonté de rencontrer Vladimir Poutine, qu’il considère comme le moyen «le plus efficace pour avancer» dans les négociations de paix. Moscou lui reproche toutefois de réclamer cette rencontre «coûte que coûte». Le Premier ministre canadien Mark Carney a mis en garde contre la poursuite de l’invasion russe sans réponse internationale, appelant à un cessez-le-feu et à une pression combinée sur la Russie pour garantir sécurité et paix.
Sur le terrain, le conflit reste actif: les forces ukrainiennes ont repris trois villages de la région de Donetsk, tandis qu’une frappe de drone russe a tué une femme de 47 ans et provoqué des dommages matériels. Dans le même temps, l’Ukraine a lancé des attaques de drones sur le territoire russe, touchant une centrale nucléaire dans la région de Koursk et un terminal pétrolier à Oust-Louga, revendiquant ces opérations comme une réponse à l’absence de progrès dans les pourparlers.
Malgré les tensions, des échanges de prisonniers et de civils continuent entre Kiev et Moscou, avec 146 détenus remis dans chaque camp dimanche, illustrant l’un des rares domaines de coopération persistants après trois ans et demi de guerre. Les efforts diplomatiques semblent néanmoins s’enliser, alors que Washington tente de jouer un rôle de médiateur, avec la présence d’émissaires américains et de rencontres entre Donald Trump, Zelensky, Poutine et les dirigeants européens.
Volodymyr Zelensky a réitéré dimanche, à l’occasion du Jour de l’Indépendance de l’Ukraine, sa volonté de rencontrer Vladimir Poutine, qu’il considère comme le moyen «le plus efficace pour avancer» dans les négociations de paix. Moscou lui reproche toutefois de réclamer cette rencontre «coûte que coûte». Le Premier ministre canadien Mark Carney a mis en garde contre la poursuite de l’invasion russe sans réponse internationale, appelant à un cessez-le-feu et à une pression combinée sur la Russie pour garantir sécurité et paix.
Sur le terrain, le conflit reste actif: les forces ukrainiennes ont repris trois villages de la région de Donetsk, tandis qu’une frappe de drone russe a tué une femme de 47 ans et provoqué des dommages matériels. Dans le même temps, l’Ukraine a lancé des attaques de drones sur le territoire russe, touchant une centrale nucléaire dans la région de Koursk et un terminal pétrolier à Oust-Louga, revendiquant ces opérations comme une réponse à l’absence de progrès dans les pourparlers.
Malgré les tensions, des échanges de prisonniers et de civils continuent entre Kiev et Moscou, avec 146 détenus remis dans chaque camp dimanche, illustrant l’un des rares domaines de coopération persistants après trois ans et demi de guerre. Les efforts diplomatiques semblent néanmoins s’enliser, alors que Washington tente de jouer un rôle de médiateur, avec la présence d’émissaires américains et de rencontres entre Donald Trump, Zelensky, Poutine et les dirigeants européens.
L'Ukraine assure avoir repris trois villages dans la région orientale de Donetsk
Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a assuré dimanche que les troupes de Kiev avaient repris trois villages de la région orientale de Donetsk qui étaient tombés sous le contrôle de la Russie.
«Nos troupes ont contre-attaqué avec succès et libéré de l'ennemi les villages de Mykhailivka, Zeleniï Gai et Volodymyrivka dans la région de Donetsk», situés non loin de la région centrale de Dnipropetrovsk, a déclaré Oleksandre Syrsky sur Facebook.
La Russie a fait d'«importantes concessions» à Trump, affirme JD Vance
Le vice-président américain JD Vance a affirmé que Moscou avait fait d'«importantes concessions» sur l'Ukraine auprès du président Donald Trump, depuis son sommet le 15 août en Alaska avec son homologue russe Vladimir Poutine.
«Je pense que les Russes ont fait des concessions importantes au président Trump, pour la première fois en trois ans et demi de conflit. Ils veulent en fait être flexibles sur certaines de leurs exigences fondamentales», a assuré JD Vance, dans une interview à la chaîne NBC diffusée dimanche.
La présence de troupes alliées au sol en cas de cessez-le-feu est «importante» pour Kiev
Le président Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche que la présence de troupes étrangères en Ukraine après la fin de la guerre avec la Russie était «importante», alors que Kiev cherche à travailler sur d'éventuelles garanties de sécurité avec ses alliés occidentaux.
La question de la «présence, comme on dit, des bottes sur le terrain, est importante pour nous», a déclaré Volodymyr Zelensky, qui s'exprimait aux côtés du Premier ministre canadien Mark Carney, en visite à Kiev à l'occasion de la fête de l'indépendance de l'Ukraine.
Ce «n'est pas à la Russie de choisir» les garanties de sécurité de l'Ukraine
Le Premier ministre canadien Mark Carney a estimé dimanche qu'il n'appartenait pas à la Russie de décider des éventuelles garanties de sécurité que l'Ukraine demande à ses alliés occidentaux pour la fin de la guerre.
«Ce n'est pas à la Russie de décider comment garantir la souveraineté, l'indépendance et la liberté de l'Ukraine à l'avenir. C'est le choix de l'Ukraine et les décisions des partenaires», a dit Mark Carney lors d'une conférence de presse conjointe avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Russie et Ukraine ont échangé 146 prisonniers de chaque camp
La Russie et l'Ukraine ont échangé dimanche 146 prisonniers de guerre de chaque camp, a annoncé le ministère russe de la Défense, grâce à la médiation des Émirats arabes unis. Huit habitants de la région russe de Koursk, retenus par l’Ukraine, ont également été remis à la Russie.
Les forces ukrainiennes avaient occupé une partie de la région de Koursk en août 2024 avant d’être repoussées au printemps par les troupes russes. La déléguée russe pour les droits humains, Tatiana Moskalkova, a assisté à la remise des huit civils sur le sol bélarusse, soulignant la bonne humeur des personnes concernées.
Les échanges de prisonniers et de corps restent l’un des rares domaines de coopération entre Moscou et Kiev, plus de trois ans et demi après le début du conflit. Cette année, des milliers de prisonniers ont été libérés lors de sessions de pourparlers à Istanbul, qui n’ont cependant produit aucun progrès sur la fin de la guerre.
L'émissaire américain Keith Kellogg en Ukraine pour le jour de son indépendance
L'émissaire américain Keith Kellogg pour l'Ukraine est à Kiev dimanche où il a assisté à la célébration du Jour de l'Indépendance ukrainienne, alors que les efforts diplomatiques sous l'égide américaine pour régler le conflit semble s'enliser.
«Aujourd'hui, le représentant spécial du président Trump, le général Keith Kellogg, est en Ukraine», a déclaré le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky aux côtés du Premier ministre canadien Mark Carney, sous le regard de l'émissaire américain dans la délégation américaine.
Keith Kellogg s'est vu décerné l'Ordre du mérite par le dirigeant ukrainien, lors d'une cérémonie pour célébrer les 34 ans de l'indépendance de l'Ukraine, en présence de Mark Carney et d'autres officiels occidentaux. «Ensemble, les Ukrainiens et nos partenaires, nous nous efforçons de pousser la Russie à la paix», a déclaré le dirigeant Zelensky durant cette cérémonie.
Au même moment, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé les pays occidentaux de «chercher un prétexte pour empêcher les négociations» de paix, dans une interview à la chaîne de télévision publique Rossia diffusée sur Telegram.
Source: AFP
Lavrov accuse les pays occidentaux de chercher à «empêcher» les négociations de paix
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé dimanche les pays occidentaux de chercher à «empêcher» les négociations de paix sur l'Ukraine, au moment où les efforts diplomatiques pour régler le conflit s'enlisent.
«Ils ne font que chercher un prétexte pour empêcher les négociations», a affirmé M. Lavrov dans une interview à la chaîne de télévision publique Rossia diffusée dimanche sur Telegram. Il a également dénoncé la position du président ukrainien Volodymyr Zelensky qui «s'entête, pose des conditions, réclame – coûte que coûte – une rencontre immédiate» avec son homologue russe Vladimir Poutine.
Source: AFP
Le Premier ministre canadien Mark Carney en visite à Kiev pour la fête de l'indépendance de l'Ukraine
Le Premier ministre canadien Mark Carney est arrivé dimanche à Kiev pour célébrer la fête de l'indépendance ukrainienne, alors que les dirigeants mondiaux font pression pour mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie.
«En ce jour de fête de l'indépendance ukrainienne, et à ce moment critique de l'histoire de cette nation, le Canada renforce son soutien et ses efforts en faveur d'une paix juste et durable pour l'Ukraine», a écrit M. Carney sur X à son arrivée dans la capitale ukrainienne.
Le ministre des Affaires étrangères ukrainien Andriï Sybyga a accueilli le Premier ministre canadien à la sortie du train, à Kiev, selon des photos partagées se son compte X.
«Nous sommes reconnaissants au Canada de partager ce jour important avec nous et apprécions tout le soutien», a-t-il écrit sur X, expliquant que M. Carney participera aux célébrations du jour de l'Indépendance et rencontrera le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
La visite de M. Carney intervient également alors que les perspectives d'un sommet entre les présidents russe et ukrainien s'estompent, une solution défendue par le président américain Donald Trump dans le cadre de ses efforts pour mettre fin à la guerre.
Source: AFP