Poutine affirme que la Russie a la force nécessaire pour mener à bien son opération en Ukraine
Dans un documentaire diffusé par la télévision d’Etat russe, Vladimir Poutine a affirmé que la Russie avait «suffisamment de force et de moyens pour mener à bien ce qui a été commencé en 2022», tout en espérant ne pas avoir à utiliser l’arme nucléaire. «Il n’y en a pas eu besoin… et j’espère qu’il n’y en aura pas», a-t-il déclaré, rapporte Reuters.
Le président russe a présenté la guerre en Ukraine comme une conséquence des provocations occidentales et de l’élargissement de l’OTAN, qu’il perçoit comme une atteinte à la sphère d’influence de Moscou. À l’inverse, les États-Unis et leurs alliés dénoncent une guerre d’agression, tandis que Donald Trump multiplie les appels à une résolution rapide du conflit.
A l’occasion de ses 25 ans au pouvoir, Poutine a également cherché à soigner son image auprès des Russes, apparaissant dans sa cuisine du Kremlin et déclaran : «Je continue de respirer le même air que des millions de citoyens russes.»
La Russie dit avoir déjoué une attaque de drones ukrainiens visant Moscou
La Russie a affirmé dans la nuit de dimanche à lundi avoir déjoué une attaque de drones ukrainiens qui visaient Moscou, quelques jours avant les célébrations du 9 mai marquant la victoire sur l'Allemagne nazie en 1945.
Ce n'est pas la première fois que la capitale russe est la cible d'opérations ukrainiennes de ce type, même si celles-ci restent rares.
Le maire de Moscou, Sergueï Sobianinen, a indiqué sur Telegram que la défense aérienne avait «repoussé une attaque de quatre drones volant en direction de Moscou» sans faire ni «dégâts, ni victimes».
Ce raid de drones ukrainiens survient quelques jours avant la parade militaire du 9 mai sur la Place rouge, à laquelle doivent assister le président chinois Xi Jinping, son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et d'autres partenaires et alliés de Moscou.
Source: AFP
Zelensky «ne croit pas» que la Russie respectera le cessez-le-feu de trois jours
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche qu'il ne «croyait pas» que la Russie respecterait une trêve de trois jours à venir pour coïncider avec les célébrations de la Journée de la victoire de Moscou.
«Ce n'est pas le premier défi, ni les premières promesses faites par la Russie de cessez-le-feu... Nous savons à qui nous avons affaire, nous ne les croyons pas», a déclaré Volodymyr Zelensky aux journalistes lors d'une conférence de presse conjointe avec le président tchèque Petr Pavel.
Source: AFP
Pour Poutine, la réconciliation avec l’Ukraine n’est qu’une question de temps
Malgré la guerre qu’il mène contre l’Ukraine, le président russe Vladimir Poutine se dit convaincu d’un futur rapprochement avec son voisin. «Cela me semble inévitable, malgré la tragédie que nous traversons actuellement», déclare le chef du Kremlin dans un documentaire du service public russe, dont des extraits ont été diffusés en avant-première à l’occasion du 25e anniversaire de son arrivée à la présidence. «Ce n’est qu’une question de temps», affirme-t-il.
Comme à son habitude, Poutine s’est montré confiant quant à une victoire militaire. Selon lui, la Russie dispose des moyens nécessaires pour «mener cette guerre jusqu’à son terme logique, avec un résultat conforme aux intérêts russes».
Une remise en cause de la souveraineté ukrainienne
Il a par ailleurs affirmé que l’usage de l’arme nucléaire n’avait «jusqu’à présent pas été nécessaire» et qu’il espérait qu’il ne le serait jamais. Le Kremlin ne se contente pas d’exiger de l’Ukraine qu’elle renonce à rejoindre l’OTAN: il revendique aussi de vastes portions de son territoire.
Avant même le début du conflit, Poutine avait déjà remis en cause l’existence même de l’Etat ukrainien. Il considérait les Ukrainiens comme faisant partie intégrante du peuple russe. Depuis le début de l’invasion ordonnée par le Kremlin, des dizaines de milliers d’Ukrainiens ont perdu la vie, parmi eux de nombreux civils tués lors de bombardements de villes et villages.
La trêve de trois jours en Ukraine vise à «tester la disposition» de Kiev à la paix, déclare le Kremlin
Le Kremlin a affirmé samedi que la trêve de trois jours proposée par Moscou du 8 au 10 mai visait à «tester la disposition» de Kiev à faire la paix, l'Ukraine déclarant pour sa part qu'il s'agissait d'un cessez-le-feu trop court pour des négociations sérieuses.
«L'objectif de la trêve de Pâques proposée par la Russie (en avril, NDLR), ainsi que de l'initiative actuelle de déclarer une trêve lors des célébrations des 8, 9 et 10 mai, est de tester la disposition de Kiev à trouver une voie pour une paix durable à long terme», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Source: AFP
Zelensky dit ne pas vouloir «jouer» avec les courtes trêves proposées par Poutine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit ne pas vouloir «jouer» avec les courtes trêves proposées par son homologue russe Vladimir Poutine dont un cessez-le-feu du 8 au 10 mai, estimant ces délais trop courts pour mener des pourparlers sérieux.
«C'est impossible de s'entendre sur quelque chose en trois, cinq ou sept jours (...) Il est impossible de trouver un plan pour établir les prochaines étapes pour terminer la guerre. Cela ne semble pas sérieux», a déclaré vendredi soir Zelensky à un petit groupe de journalistes, dont ceux de l'AFP, en appelant une nouvelle fois à une trêve inconditionnelle de 30 jours.
Le président ukrainien a estimé par ailleurs que sa rencontre avec son homologue américain Donald Trump au Vatican, le 26 avril, avait permis à ce dernier de voir «un peu différemment» le conflit en Ukraine.
Source: AFP
47 blessés dans des frappes russes sur Kharkiv
Des drones lancés par les Russes ont fait 47 blessés vendredi à Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, ont annoncé des responsables locaux.
Ce raid est survenu quelques heures après des bombardements russes sur Zaporijjia, une ville du sud de l'Ukraine, dans lesquels plus de 20 personnes ont été blessées.
«47 personnes ont été blessées à cause de l'attaque massive de l'envahisseur. Parmi eux se trouve un enfant de 11 ans», a écrit le gouverneur de Kharkiv, Oleg Synegoubov, sur Telegram.
Source: AFP
Washington approuve la vente à l'Ukraine de pièces détachées et matériel pour des chasseurs F-16
L'administration Trump a annoncé vendredi avoir approuvé la vente à l'Ukraine de pièces détachées et matériel d'entraînement pour des avions de combat F-16.
Le département d'Etat a indiqué dans un communiqué avoir notifié le Congrès de cette vente d'une valeur de 310,5 millions de dollars et qui comprend de la «formation du personnel liée à l'exploitation, à l'entretien» des avions F-16, des pièces de rechange et des équipements de manutention au sol et autres, selon un communiqué.
Source: AFP
Pas de paix à n’importe quel prix pour l'Ukraine
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriy Sybiha, a rappelé devant le Parlement à Kiev les lignes rouges fixées par son gouvernement pour tout règlement de paix dans la guerre contre la Russie. «L’Ukraine n’acceptera pas la paix à tout prix», ont rapporté les médias ukrainiens, citant le ministre.
«Nous ne reconnaîtrons jamais comme russes les territoires ukrainiens actuellement occupés», a-t-il affirmé. Par ailleurs, Kiev rejette toute limitation concernant ses forces armées, son industrie de l’armement, le soutien militaire étranger ou la présence de troupes étrangères sur son sol.
Andriy Sybiha a également réaffirmé la volonté de l’Ukraine de poursuivre sa trajectoire vers l’adhésion à l’OTAN. «Nous n’acceptons aucune restriction, quelle qu’elle soit, de notre souveraineté, de notre politique intérieure ou extérieure, ou, plus précisément, du choix des alliances et coalitions que nous souhaitons rejoindre», a-t-il déclaré.
Bien que les alliés ne soient pas encore unanimes sur une future adhésion de l’Ukraine à l’Alliance, Kiev entend «travailler activement à cet objectif». Andriy Sybiha a également précisé que ni la Russie, ni aucun autre État, ne pourra opposer de droit de veto aux décisions souveraines de l’Ukraine.
Des Togolais, combattant pour l'armée russe, auraient été capturés en Ukraine
Des ressortissants du Togo, petit pays d'Afrique de l'Ouest, ont été «capturés et détenus» par les forces armées ukrainiennes après avoir participé «à des opérations militaires aux côtés des forces armées russes», ont indiqué les autorités togolaises.
Dans un communiqué consulté vendredi par l'AFP, le ministère togolais des Affaires étrangères précise que la «majorité de ces compatriotes, en particulier de jeunes étudiants, auraient quitté le Togo dans le cadre de prétendues bourses d'études offertes par des structures se présentant comme basées en Russie».
Le ministère appelle en conséquence les citoyens, «notamment les jeunes désireux de poursuivre leurs études à l'étranger, à la plus grande vigilance».
Source: AFP
