Une attaque d'ampleur inédite contre les troupes israéliennes a eu lieu à Gaza
L'armé israélienne a affirmé mercredi avoir tué une dizaine de combattants du Hamas dans la bande de Gaza en repoussant une attaque de la branche armée du mouvement islamiste palestinien, qui assure elle avoir tué un nombre indéterminé de soldats israéliens.
Selon les médias israéliens, il s'agit une attaque d'une ampleur inédite contre les troupes israéliennes à l'intérieur de la bande de Gaza depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.
«Aujourd'hui, vers 9h00 (06h00 GMT), plus de 15 terroristes sont sortis de plusieurs bouches d'un tunnel voisin d'un poste avancé du 90e bataillon dans le sud de Khan Younès» (sud de la bande de Gaza), indique un communiqué de l'armée.
Du jamais vu depuis le début de la guerre
Les assaillants «ont mené une attaque combinée par des tirs d'arme à feu et des missiles antichars en direction du poste. Plusieurs d'entre eux qui tentaient de s'infiltrer dans le poste ont été éliminés dans des combats au corps à corps et des frappes aériennes de soutien».
«Un soldat de Tsahal a été grièvement blessé et deux autres ont été légèrement blessés» dans l'incident, selon l'armée, qui affirme avoir tué «10 terroristes» au total, et a diffusé des images de ses frappes aériennes.
Huit autres assaillants ont pu se replier dans le tunnel. «L'incident est toujours en cours, et les troupes poursuivent leurs opérations pour les localiser et les éliminer», a ajouté l'armée. Selon Doron Kadoch, journaliste de la radio militaire israélienne, il s'agit d'une attaque «exceptionnelle» depuis le début de la guerre.
Source: AFP
Israël a approuvé un plan majeur de colonisation en Cisjordanie occupée
Israël a approuvé mercredi un projet clé de construction de 3.400 logements en Cisjordanie occupée, qui, selon ses détracteurs, couperait ce territoire palestinien en deux et empêcherait la création d'un éventuel Etat palestinien avec une continuité territoriale.
«Je suis heureux d'annoncer qu'il y a une heure à peine, l'administration civile a approuvé la planification pour la construction du quartier E1!», a annoncé dans un communiqué Guy Yifrah, maire de la colonie israélienne voisine de Maalé Adoumim.
Source: AFP
La France n'a «pas de leçons à recevoir» de Netanyahu
La France n'a «pas de leçons à recevoir dans la lutte contre l'antisémitisme», a rétorqué mardi le ministre français des Affaires européennes Benjamin Haddad après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé le président français Emmanuel Macron «d'alimenter le feu antisémite».
«Je voudrais dire de façon très claire et très ferme que ce sujet de l'antisémitisme qui empoisonne nos sociétés européennes, et on a vu une accélération des actes antisémites violents depuis les attaques du Hamas du 7-Octobre, on ne peut pas l'instrumentaliser», a affirmé sur la chaîne française BFMTV le ministre, selon qui les autorités françaises ont «toujours été extrêmement mobilisées contre l'antisémitisme».
Source: AFP
Netanyahu accuse Macron «d'alimenter le feu antisémite», le somme d'agir avant fin septembre
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé le président français Emmanuel Macron «d'alimenter le feu antisémite» en France en appelant à la reconnaissance internationale de l'Etat de Palestine, selon un courrier officiel au chef de l'Etat français.
«Je vous appelle à remplacer la faiblesse par l'action, l'apaisement par la volonté, et à le faire avant une date claire: la nouvelle année juive, le 23 septembre 2025», poursuit cette lettre signée de Netanyahu, en date du 17 août, et transmise à l'AFP mardi.
«Je suis préoccupé par la montée alarmante de l'antisémitisme en France et par le manque d'actions décisives de votre gouvernement pour y faire face. Ces dernières années, l'antisémitisme a ravagé les villes françaises», écrit Netanyahu. «Depuis vos déclarations publiques attaquant Israël et signalant la reconnaissance d'un Etat palestinien, il a augmenté», affirme-t-il.
Source: AFP
Israël continue d'exiger la libération «de tous les otages»
Israël «n'a pas changé» de politique et continue «d'exiger la libération» des otages israéliens encore aux mains du Hamas à Gaza, a déclaré mardi à l'AFP une source gouvernementale haut placée.
«La politique d'Israël est cohérente et n'a pas changé. Israël exige la libération» de tous les otages «conformément aux principes fixés par le cabinet (du Premier ministre Benjamin Netanyahu) pour mettre fin à la guerre», a affirmé cette source, interrogée sur la nouvelle proposition des médiateurs pour une trêve dans la bande de Gaza, prévoyant une libération partielle des otages retenus dans le territoire palestinien, et acceptée par le Hamas.
«Nous sommes dans la phase décisive finale contre le Hamas et nous ne laisserons aucun otage derrière nous», a ajouté cette source, répétant la même déclaration reprise en boucle par les principaux médias israéliens.
Source: AFP
À l'entrée de Gaza, des centaines de camions humanitaires bloqués et une aide au compte-gouttes
Au poste-frontière de Rafah, à l'entrée côté égyptien de la bande de Gaza, des centaines de camions humanitaires attendent depuis des jours l'autorisation d'Israël pour livrer des vivres dans le territoire palestinien affamé.
Mais seuls quelques-uns franchissent chaque jour la frontière, au gré des décisions israéliennes, selon des chauffeurs et humanitaires. «Tout dépend de leur bon vouloir», affirme Mahmoud El-Sheikh, un camionneur égyptien bloqué depuis 13 jours avec une cargaison de farine. «Hier, 300 camions ont été renvoyés. Seuls 35 ont pu passer», détaille-t-il. Chaque nuit, jusqu'à 150 camions s'alignent côté égyptien. Au matin, «les Israéliens inspectent ceux qu'ils veulent et renvoient les autres», explique Hussein Gomaa, un collègue.
Des refus insensés
En général, expliquent les chauffeurs, les poids-lourds sont dirigés, une fois franchi le poste, vers le passage israélien Kerem Shalom, à quelques kilomètres. Là, les conducteurs doivent descendre de leur véhicule le temps de l'inspection avant de connaître le sort de leur cargaison.
Malgré l'urgence, les ONG dénoncent une lenteur intenable: Israël continue de bloquer l'entrée de secours vitaux, d'abris et de pièces pour les infrastructures hydrauliques, selon plusieurs responsables onusiens, routiers et volontaires du Croissant-Rouge égyptien interrogés par l'AFP.
Les cargaisons sont souvent rejetées au motif qu'elles sont à «double usage» – susceptibles d'être détournées à des fins militaires. «Certains matériaux sont refusés simplement parce qu'ils sont métalliques», déplore Amande Bazerolle, responsable des urgences à Gaza pour Médecins Sans Frontières (MSF). Selon des volontaires, d'autres motifs frisent parfois l'absurde: «une palette mal alignée, un film plastique mal enroulé...», rapporte l'un d'entre eux, du Croissant-Rouge.
Source: AFP
Netanyahu accuse le Premier ministre australien d'avoir «trahi» Israël
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé mardi son homologue australien Anthony Albanese d'avoir «trahi» Israël, sur fond de tensions diplomatiques après que Canberra a fait part de son intention de reconnaître un Etat de Palestine.
«L'histoire se souviendra d'Anthony Albanese pour ce qu'il est: un politicien faible qui a trahi Israël et abandonné les Juifs d'Australie», a écrit le bureau du Premier ministre israélien sur X.
Israël se prépare à répondre à une proposition de cessez-le-feu
Israël doit répondre mardi à une nouvelle proposition de trêve dans la bande de Gaza, assortie d’une libération d’otages. Le Hamas a annoncé lundi accepter ce plan, élaboré par l’Égypte, le Qatar et les États-Unis, qui prévoit un cessez-le-feu de 60 jours et une libération progressive des captifs.
Une source politique israélienne a indiqué que la position de l’État hébreu «n’a pas changé», à savoir la libération de tous les otages et le respect des conditions fixées pour mettre fin à la guerre. Benjamin Netanyahu, qui ne s’est pas encore exprimé, avait averti qu’il n’accepterait qu’un accord global «selon nos conditions». Certains ministres d’extrême droite l’exhortent à ne pas céder au Hamas.
Selon la radio publique Kan, le texte s’inspire d’un plan américain prévoyant la libération de dix otages vivants et de dépouilles en échange du cessez-le-feu, suivi de négociations sur le désarmement du Hamas. Celui-ci a appelé Israël à ne pas bloquer l’accord. Mais malgré plusieurs tentatives de médiation, les belligérants n’ont pas encore réussi à instaurer une trêve durable.
Source: AFP
Une mission sous mandat de l'ONU à Gaza?
L'Assemblée générale de l'ONU doit recevoir d'urgence un mandat pour déployer une force militaire dans la bande de Gaza afin d'y protéger les civils palestiniens, a réclamé lundi à Istanbul le Tribunal de Gaza, une assemblée réunissant juristes, intellectuels et personnalités de plusieurs pays. L'objectif est de «donner à l'Assemblée générale des Nations unies le mandat pour organiser une intervention armée de protection à Gaza», a déclaré Richard Falk, professeur de droit émérite américain de 94 ans à la tête de ce groupe de pression créé à Londres en 2024, en exhortant les gouvernements du monde entier à agir «d'urgence».
Cette force aura notamment pour mission d'aider à «mettre fin au génocide» dans le territoire palestinien, a indiqué le Tribunal de Gaza, qui compte parmi ses membres la philosophe américaine Judith Butler, l'historien israélien Avi Shlaïm et l'ancien chef du parti travailliste britannique Jeremy Corbyn. Selon Richard Falk, ancien rapporteur de l'ONU pour les droits des Palestiniens, un tel déploiement pourrait être rendu possible par une disposition similaire à la résolution «Unis pour la paix» adoptée en 1950, pendant la guerre de Corée, pour contourner un veto soviétique.
Cette force pourrait également être déployée au nom du principe de la «responsabilité de protéger», adopté en 2005 par les Etats membres de l'ONU pour prévenir tout génocide, crime de guerre, nettoyage ethnique ou crime contre l'humanité.
Source: AFP
Le Hamas a accepté la nouvelle proposition pour un cessez-le-feu à Gaza
Le Hamas a répondu positivement à une nouvelle proposition de cessez-le-feu avec Israël à Gaza soumise par les médiateurs égyptien et qatari, a indiqué lundi à l'AFP un responsable du mouvement islamiste palestinien. «Le Hamas a remis sa réponse aux médiateurs, et confirmé que le mouvement et les factions (palestiniennes) ont accepté la nouvelle proposition de cessez-le-feu sans demander de modifications», a-t-il indiqué sous couvert de l'anonymat.
«La balle est désormais dans le camp d'Israël»
Un peu plus tard, l'Egypte a indiqué avoir soumis à Israël la nouvelle proposition. Les médiateurs égyptien et qatari «ont préparé cette proposition» sur la base d'un précédent plan américain, a déclaré le directeur des services de renseignement égyptiens Diaa Rashwan au média d'Etat Al-Qahera News. Ils l'ont «envoyée à Israël et la balle est désormais dans son camp», a-t-il ajouté.
Source: AFP
Une attaque d'ampleur inédite contre les troupes israéliennes a eu lieu à Gaza
L'armé israélienne a affirmé mercredi avoir tué une dizaine de combattants du Hamas dans la bande de Gaza en repoussant une attaque de la branche armée du mouvement islamiste palestinien, qui assure elle avoir tué un nombre indéterminé de soldats israéliens.
Selon les médias israéliens, il s'agit une attaque d'une ampleur inédite contre les troupes israéliennes à l'intérieur de la bande de Gaza depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.
«Aujourd'hui, vers 9h00 (06h00 GMT), plus de 15 terroristes sont sortis de plusieurs bouches d'un tunnel voisin d'un poste avancé du 90e bataillon dans le sud de Khan Younès» (sud de la bande de Gaza), indique un communiqué de l'armée.
Du jamais vu depuis le début de la guerre
Les assaillants «ont mené une attaque combinée par des tirs d'arme à feu et des missiles antichars en direction du poste. Plusieurs d'entre eux qui tentaient de s'infiltrer dans le poste ont été éliminés dans des combats au corps à corps et des frappes aériennes de soutien».
«Un soldat de Tsahal a été grièvement blessé et deux autres ont été légèrement blessés» dans l'incident, selon l'armée, qui affirme avoir tué «10 terroristes» au total, et a diffusé des images de ses frappes aériennes.
Huit autres assaillants ont pu se replier dans le tunnel. «L'incident est toujours en cours, et les troupes poursuivent leurs opérations pour les localiser et les éliminer», a ajouté l'armée. Selon Doron Kadoch, journaliste de la radio militaire israélienne, il s'agit d'une attaque «exceptionnelle» depuis le début de la guerre.
Source: AFP
Israël a approuvé un plan majeur de colonisation en Cisjordanie occupée
Israël a approuvé mercredi un projet clé de construction de 3.400 logements en Cisjordanie occupée, qui, selon ses détracteurs, couperait ce territoire palestinien en deux et empêcherait la création d'un éventuel Etat palestinien avec une continuité territoriale.
«Je suis heureux d'annoncer qu'il y a une heure à peine, l'administration civile a approuvé la planification pour la construction du quartier E1!», a annoncé dans un communiqué Guy Yifrah, maire de la colonie israélienne voisine de Maalé Adoumim.
Source: AFP
La France n'a «pas de leçons à recevoir» de Netanyahu
La France n'a «pas de leçons à recevoir dans la lutte contre l'antisémitisme», a rétorqué mardi le ministre français des Affaires européennes Benjamin Haddad après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé le président français Emmanuel Macron «d'alimenter le feu antisémite».
«Je voudrais dire de façon très claire et très ferme que ce sujet de l'antisémitisme qui empoisonne nos sociétés européennes, et on a vu une accélération des actes antisémites violents depuis les attaques du Hamas du 7-Octobre, on ne peut pas l'instrumentaliser», a affirmé sur la chaîne française BFMTV le ministre, selon qui les autorités françaises ont «toujours été extrêmement mobilisées contre l'antisémitisme».
Source: AFP
Netanyahu accuse Macron «d'alimenter le feu antisémite», le somme d'agir avant fin septembre
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé le président français Emmanuel Macron «d'alimenter le feu antisémite» en France en appelant à la reconnaissance internationale de l'Etat de Palestine, selon un courrier officiel au chef de l'Etat français.
«Je vous appelle à remplacer la faiblesse par l'action, l'apaisement par la volonté, et à le faire avant une date claire: la nouvelle année juive, le 23 septembre 2025», poursuit cette lettre signée de Netanyahu, en date du 17 août, et transmise à l'AFP mardi.
«Je suis préoccupé par la montée alarmante de l'antisémitisme en France et par le manque d'actions décisives de votre gouvernement pour y faire face. Ces dernières années, l'antisémitisme a ravagé les villes françaises», écrit Netanyahu. «Depuis vos déclarations publiques attaquant Israël et signalant la reconnaissance d'un Etat palestinien, il a augmenté», affirme-t-il.
Source: AFP
Israël continue d'exiger la libération «de tous les otages»
Israël «n'a pas changé» de politique et continue «d'exiger la libération» des otages israéliens encore aux mains du Hamas à Gaza, a déclaré mardi à l'AFP une source gouvernementale haut placée.
«La politique d'Israël est cohérente et n'a pas changé. Israël exige la libération» de tous les otages «conformément aux principes fixés par le cabinet (du Premier ministre Benjamin Netanyahu) pour mettre fin à la guerre», a affirmé cette source, interrogée sur la nouvelle proposition des médiateurs pour une trêve dans la bande de Gaza, prévoyant une libération partielle des otages retenus dans le territoire palestinien, et acceptée par le Hamas.
«Nous sommes dans la phase décisive finale contre le Hamas et nous ne laisserons aucun otage derrière nous», a ajouté cette source, répétant la même déclaration reprise en boucle par les principaux médias israéliens.
Source: AFP
À l'entrée de Gaza, des centaines de camions humanitaires bloqués et une aide au compte-gouttes
Au poste-frontière de Rafah, à l'entrée côté égyptien de la bande de Gaza, des centaines de camions humanitaires attendent depuis des jours l'autorisation d'Israël pour livrer des vivres dans le territoire palestinien affamé.
Mais seuls quelques-uns franchissent chaque jour la frontière, au gré des décisions israéliennes, selon des chauffeurs et humanitaires. «Tout dépend de leur bon vouloir», affirme Mahmoud El-Sheikh, un camionneur égyptien bloqué depuis 13 jours avec une cargaison de farine. «Hier, 300 camions ont été renvoyés. Seuls 35 ont pu passer», détaille-t-il. Chaque nuit, jusqu'à 150 camions s'alignent côté égyptien. Au matin, «les Israéliens inspectent ceux qu'ils veulent et renvoient les autres», explique Hussein Gomaa, un collègue.
Des refus insensés
En général, expliquent les chauffeurs, les poids-lourds sont dirigés, une fois franchi le poste, vers le passage israélien Kerem Shalom, à quelques kilomètres. Là, les conducteurs doivent descendre de leur véhicule le temps de l'inspection avant de connaître le sort de leur cargaison.
Malgré l'urgence, les ONG dénoncent une lenteur intenable: Israël continue de bloquer l'entrée de secours vitaux, d'abris et de pièces pour les infrastructures hydrauliques, selon plusieurs responsables onusiens, routiers et volontaires du Croissant-Rouge égyptien interrogés par l'AFP.
Les cargaisons sont souvent rejetées au motif qu'elles sont à «double usage» – susceptibles d'être détournées à des fins militaires. «Certains matériaux sont refusés simplement parce qu'ils sont métalliques», déplore Amande Bazerolle, responsable des urgences à Gaza pour Médecins Sans Frontières (MSF). Selon des volontaires, d'autres motifs frisent parfois l'absurde: «une palette mal alignée, un film plastique mal enroulé...», rapporte l'un d'entre eux, du Croissant-Rouge.
Source: AFP
Netanyahu accuse le Premier ministre australien d'avoir «trahi» Israël
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé mardi son homologue australien Anthony Albanese d'avoir «trahi» Israël, sur fond de tensions diplomatiques après que Canberra a fait part de son intention de reconnaître un Etat de Palestine.
«L'histoire se souviendra d'Anthony Albanese pour ce qu'il est: un politicien faible qui a trahi Israël et abandonné les Juifs d'Australie», a écrit le bureau du Premier ministre israélien sur X.
Israël se prépare à répondre à une proposition de cessez-le-feu
Israël doit répondre mardi à une nouvelle proposition de trêve dans la bande de Gaza, assortie d’une libération d’otages. Le Hamas a annoncé lundi accepter ce plan, élaboré par l’Égypte, le Qatar et les États-Unis, qui prévoit un cessez-le-feu de 60 jours et une libération progressive des captifs.
Une source politique israélienne a indiqué que la position de l’État hébreu «n’a pas changé», à savoir la libération de tous les otages et le respect des conditions fixées pour mettre fin à la guerre. Benjamin Netanyahu, qui ne s’est pas encore exprimé, avait averti qu’il n’accepterait qu’un accord global «selon nos conditions». Certains ministres d’extrême droite l’exhortent à ne pas céder au Hamas.
Selon la radio publique Kan, le texte s’inspire d’un plan américain prévoyant la libération de dix otages vivants et de dépouilles en échange du cessez-le-feu, suivi de négociations sur le désarmement du Hamas. Celui-ci a appelé Israël à ne pas bloquer l’accord. Mais malgré plusieurs tentatives de médiation, les belligérants n’ont pas encore réussi à instaurer une trêve durable.
Source: AFP
Une mission sous mandat de l'ONU à Gaza?
L'Assemblée générale de l'ONU doit recevoir d'urgence un mandat pour déployer une force militaire dans la bande de Gaza afin d'y protéger les civils palestiniens, a réclamé lundi à Istanbul le Tribunal de Gaza, une assemblée réunissant juristes, intellectuels et personnalités de plusieurs pays. L'objectif est de «donner à l'Assemblée générale des Nations unies le mandat pour organiser une intervention armée de protection à Gaza», a déclaré Richard Falk, professeur de droit émérite américain de 94 ans à la tête de ce groupe de pression créé à Londres en 2024, en exhortant les gouvernements du monde entier à agir «d'urgence».
Cette force aura notamment pour mission d'aider à «mettre fin au génocide» dans le territoire palestinien, a indiqué le Tribunal de Gaza, qui compte parmi ses membres la philosophe américaine Judith Butler, l'historien israélien Avi Shlaïm et l'ancien chef du parti travailliste britannique Jeremy Corbyn. Selon Richard Falk, ancien rapporteur de l'ONU pour les droits des Palestiniens, un tel déploiement pourrait être rendu possible par une disposition similaire à la résolution «Unis pour la paix» adoptée en 1950, pendant la guerre de Corée, pour contourner un veto soviétique.
Cette force pourrait également être déployée au nom du principe de la «responsabilité de protéger», adopté en 2005 par les Etats membres de l'ONU pour prévenir tout génocide, crime de guerre, nettoyage ethnique ou crime contre l'humanité.
Source: AFP
Le Hamas a accepté la nouvelle proposition pour un cessez-le-feu à Gaza
Le Hamas a répondu positivement à une nouvelle proposition de cessez-le-feu avec Israël à Gaza soumise par les médiateurs égyptien et qatari, a indiqué lundi à l'AFP un responsable du mouvement islamiste palestinien. «Le Hamas a remis sa réponse aux médiateurs, et confirmé que le mouvement et les factions (palestiniennes) ont accepté la nouvelle proposition de cessez-le-feu sans demander de modifications», a-t-il indiqué sous couvert de l'anonymat.
«La balle est désormais dans le camp d'Israël»
Un peu plus tard, l'Egypte a indiqué avoir soumis à Israël la nouvelle proposition. Les médiateurs égyptien et qatari «ont préparé cette proposition» sur la base d'un précédent plan américain, a déclaré le directeur des services de renseignement égyptiens Diaa Rashwan au média d'Etat Al-Qahera News. Ils l'ont «envoyée à Israël et la balle est désormais dans son camp», a-t-il ajouté.
Source: AFP