Washington dédommage les militaires renvoyés pour refus du vaccin anti-Covid
L'administration Trump a décidé de dédommager les militaires qui ont été licenciés pour refus de se faire vacciner contre le Covid-19 et souhaitent à présent réintégrer l'armée, a fait savoir mardi le Pentagone.
«Le dédommagement prendra en compte les prestations qu'ils auraient dû recevoir», a déclaré un haut responsable du Pentagone à la presse. «Cela inclut des choses comme le salaire de base, les indemnités pour le logement, les allocations de subsistance et pourrait également inclure les avantages médicaux».
Plus de 8'700 militaires américains ont été congédiés pour avoir refusé de se faire vacciner contre le Covid.
L'obligation vaccinale a été mise en place en août 2021 par l'administration du président démocrate Joe Biden et a été levée en janvier 2023 à la demande de d'élus républicains qui estimaient qu'elle constituait une entrave à la liberté individuelle.
Source: AFP
L'Iran estime possible un accord sur le nucléaire si Washington en a la volonté
Le chef de la diplomatie iranienne a estimé mardi qu'un accord pouvait être trouvé avec les Etats-Unis sur le dossier nucléaire si Washington faisait preuve de bonne volonté, avant des pourparlers prévus samedi à Oman.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, participera à ces pourparlers avec pour «objectif principal», a-t-il dit, d'obtenir la levée des sanctions américaines, rétablies en 2018 par Donald Trump et qui étranglent l'économie iranienne.
Le président américain, qui recevait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a créé la surprise lundi en annonçant que Washington menait des discussions «directes» avec l'Iran sur son programme nucléaire, alors que les deux pays n'ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans.
Source: AFP
Un accord entre le fisc et les services de l'immigration américains pourra faciliter l'expulsion des migrants
Nouvelle victoire pour Trump: les autorités fiscales américaines ont conclu un accord avec les services de l'immigration en vue de leur fournir des informations sensibles sur les contribuables, ce qui pourrait faciliter l'expulsion de migrants, selon des documents judiciaires.
Le fisc américain (IRS) permet à des millions de migrants clandestins de payer leurs impôts, ce qui est perçu par les intéressés comme un moyen de renforcer leur quête de papiers et contribue à alimenter le budget fédéral.
Le service des impôts dispose de données telles que l'adresse, les revenus et les situations familiales des contribuables, qui sont strictement protégées par la loi fédérale. Mais aux termes de l'accord conclu lundi, la police fédérale de l'immigration (ICE) peut réclamer au fisc des informations sur les personnes sur lesquelles elle enquête ou qui ont déjà reçu l'ordre de quitter le territoire.
Dans ces circonstances, le «Washington Post» révèle mardi que la directrice par interim du fisc américain, Melanie Krause, a décidé de quitter l'IRS.
Source: AFP
Canal de Panama: La Chine accuse les Etats-Unis de «malveillance»
Pékin a accusé mercredi les autorités américaines de l'avoir «attaqué de façon malveillante» concernant le canal de Panama, après les déclarations du secrétaire à la Défense Pete Hegseth selon lesquelles la Chine menaçait les opérations de cette voie d'eau essentielle.
«Des hauts représentants américains ont attaqué la Chine de façon malveillante, dénigrant et portant atteinte à la coopération Chine-Panama, et révélant une fois de plus la nature brutale des Etats-Unis», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Lin Jian lors d'un point de presse régulier.
Source: AFP
La Chine appelle les Etats-Unis à cesser leur «chantage» envers le Panama
L'ambassade de Chine au Panama a appelé mardi les Etats-Unis à cesser leur politique de «chantage» et de «spoliation» envers le pays d'Amérique centrale qui opère le canal interocéanique que Washington accuse Pékin de «mettre en péril».
«La Chine n'a jamais participé à la gestion ou à l'exploitation du canal de Panama et ne s'est jamais ingérée dans les affaires de cette voie d'eau», a indiqué la mission diplomatique chinoise dans un communiqué qui accuse les Etats-Unis de «chantage» et de «spoliation» envers le Panama.
Le communiqué juge «ni responsables ni fondés» les affirmations mardi du secrétaire américain à la défense Pete Hegseth en visite au Panama. Ce dernier avait plus tôt déclaré que «les Etats-Unis ne permettront pas à la Chine communiste ou à tout autre pays de mettre en péril le fonctionnement ou l'intégrité du canal».
«Je veux être très clair. La Chine n'a pas construit ce canal, elle ne l'exploite pas. Et elle ne se servira pas de ce canal comme d'une arme. Ensemble, avec le Panama, nous assurerons sa sécurité», avait ajouté Pete Hegseth, qui a rencontré plus tôt dans la journée le président José Raul Mulino. «Des entreprises chinoises continuent de contrôler des infrastructures essentielles dans la zone du canal», a-t-il ajouté. «Cela donne à la Chine la possibilité d'y mener des activités de surveillance. (...) Cela rend le Panama et les Etats-Unis moins sûrs.»
Source: AFP
Fonctionnaires américains licenciés: un succès pour Trump
La Cour suprême des Etats-Unis a suspendu mardi une décision judiciaire ordonnant à six ministères américains de réintégrer des milliers de fonctionnaires limogés. Un succès dans la bataille de l'administration Trump pour réduire le poids de l'Etat fédéral.
Un juge fédéral de San Francisco, William Alsup, a conclu le 13 mars que justifier les licenciements de quelque 16'000 fonctionnaires par de «mauvaises performances» constituait «un prétexte afin de contourner les obligations légales» en la matière. L'administration Trump a fait appel de cette décision et a également demandé à la Cour suprême à majorité conservatrice de la suspendre.
La Cour suprême lui a donné satisfaction mardi par sept voix contre deux, suspendant la décision du juge de première instance en attendant que la cour d'appel ne se prononce. La Cour considère que les neuf ONG contestant ces licenciements n'ont pas suffisamment démontré leur «intérêt à agir», condition pour saisir la justice.
Source: AFP
Le Pentagone limoge la représentante militaire américaine à l'OTAN
Nouveau limogeage au plus haut niveau dans l'armée américaine: le ministre de la Défense Pete Hegseth a démis de ses fonctions la représentante militaire des États-Unis auprès de l'Otan, alors que l'administration Trump mène une vaste réorganisation de l'armée.
Depuis son entrée en fonction fin janvier, Donald Trump cherche à aligner l'armée sur ses priorités, limogeant des officiers supérieurs et souhaitant licencier des milliers de travailleurs civils.
La vice-amirale Shoshana Chatfield a été renvoyée «en raison d'une perte de confiance dans sa capacité à diriger», a déclaré mardi le porte-parole du Pentagone Sean Parnell dans un communiqué. Cette pilote d'hélicoptère de formation occupait ce poste depuis 2023, selon sa biographie sur le site de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord. Elle a tenu différents postes à responsabilité au sein de l'Otan et enseigné dans une école de l'armée de l'air américaine, la United States Air Force Academy.
Sommée de ramener un Salvadorien expulsé à tort, l'administration Trump obtient un répit
L'administration Trump, sommée par la justice de ramener lundi aux Etats-Unis un immigré salvadorien expulsé «par erreur» le 15 mars vers le Salvador, a obtenu un répit de la Cour suprême, à majorité conservatrice. Kilmar Abrego Garcia, un immigré salvadorien vivant dans le Maryland (est) et marié à une Américaine, a été arrêté le 12 mars par des agents de la police de l'immigration. Il a ensuite été expulsé l'administration Trump vers le Salvador.
L'administration Trump a ensuite reconnu devant la justice que son expulsion résultait d'une «erreur administrative», puisqu'un arrêté d'expulsion à son encontre avait été définitivement annulé par un tribunal fédéral en 2019. Mais elle a affirmé se trouver dans l'impossibilité de réparer cette erreur, Kilmar Abrego Garcia étant désormais détenu dans une prison salvadorienne de haute sécurité, et avait assuré qu'il faisait partie du gang salvadorien MS-13.
Déboutée par plusieurs juges, l'administration Trump a saisi la Cour suprême pour demander l'annulation de la décision de la juge de première instance Paule Xinis – qui avait ordonné de «faciliter et effectuer» le retour de Kilmar Abrego Garcia sur le sol américain – et a minima sa suspension le temps qu'elle se prononce sur le fond.
Le président de la Cour, John Roberts, a finalement suspendu jusqu'à nouvel ordre la décision de la juge de première instance et donné jusqu'à mardi 17h (15h en suisse GMT) aux avocats de Kilmar Abrego Garcia pour formuler leur réponse écrite.
Source: AFP
Canal de Panama: Le hongkongais Hutchison n'a pas respecté le contrat de concession des ports, selon un audit
La filiale de la société hongkongaise Hutchison Holdings n'a pas respecté le contrat de concession de deux ports aux entrées du canal de Panama, selon les conclusions d'un audit dévoilé lundi par les autorités panaméennes.
«Il y a plusieurs cas de non-respect"»du contrat de concession accordé en 1997, et renouvelé pour 25 ans en 2021, à Panama Ports, filiale de Hutchison, pour l'exploitation des deux ports situés aux entrées de la voie interocéanique. Cet audit avait été lancé après les déclarations de Donald Trump arguant que «la Chine exploite le canal de Panama» et disant vouloir le «reprendre».
Source: AFP
La Cour suprême autorise les expulsions en vertu d'une loi du XVIIIe siècle
La Cour suprême américaine a autorisé lundi les expulsions de migrants en vertu d'une loi du XVIIIe siècle, leur octroyant toutefois «la possibilité de contester leur expulsion».
Le président Donald Trump avait eu recours à cette loi d'exception – utilisée jusqu'alors uniquement en temps de guerre – à la mi-mars, afin d'expulser vers le Salvador plus de 200 personnes présentées comme des membres présumés d'un gang.
Source: AFP
L'administration Trump va requérir la peine capitale «chaque fois que possible» réaffirme la ministre de la Justice
La ministre américaine de la Justice Pam Bondi a défendu dimanche sa décision de requérir la peine de mort contre Luigi Mangione, l'assassin présumé d'un patron de l'assurance santé, réaffirmant que l'administration Trump le ferait «chaque fois que ce sera possible». «Les instructions du président sont très claires: nous devons réclamer la peine de mort lorsque c'est possible», a déclaré Pam Bondi sur Fox News.
Dès son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, Donald Trump a signé un décret ordonnant de requérir systématiquement la peine capitale pour les crimes les plus graves ainsi que pour les meurtres de policiers ou les crimes commis par des étrangers en situation irrégulière.
Depuis son arrestation, Luigi Mangione a bénéficié d'un mouvement de sympathie sur les réseaux sociaux, avec des mots clés tels que «#freeluigi». Lors des audiences où il a comparu, quelques dizaines de manifestants se sont rendus au pied du tribunal pour dénoncer le secteur de l'assurance santé privée. «S'il y a un dossier où la peine de mort est justifiée, c'est bien celui-là», a affirmé Pam Bondi à la présentatrice Shannon Bream, qualifiant d'«égarement» le soutien d'une partie de la jeunesse à l'assassin présumé.