La Suisse condamne l'attaque israélienne contre un hôpital de Gaza
La Suisse a «fermement» condamné lundi l'attaque israélienne contre l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Elle appelle à protéger «en tout temps» les civils et les infrastructures civiles, conformément au droit international humanitaire (DIH).
L'attaque a fait de nombreuses victimes civiles, rappelle le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) sur le réseau social X. L'AFP a fait état de 20 morts, dont cinq journalistes.
Source: ATS
Al-Jazeera affirme qu'un de ses journalistes a été tué à Gaza
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé lundi que 15 personnes, dont quatre journalistes et un membre de la Défense civile, avaient été tuées dans des frappes israéliennes sur l'hôpital Nasser de Khan Younès, du sud du territoire palestinien.
La chaîne de télévision qatarie Al Jazeera a affirmé qu'un de ses journalistes avait été tué à Gaza, trois semaines après une frappe israélienne ayant tué quatre journalistes et deux pigistes de la chaîne. La mort de Mohammad Salama est «confirmée», a déclaré à l'AFP un porte-parole d'Al Jazeera, à la suite de l'annonce par la chaîne de la mort de son journaliste dans une frappe israélienne à Gaza.
L'ONU dénonce une absence de réaction internationale «choquante»
Le chef de l'agence de l'ONU en charge des réfugiés palestiniens (UNRWA) a dénoncé lundi l'inaction «choquante» de la communauté internationale face au conflit à Gaza, après qu'une frappe israélienne sur un hôpital a tué au moins 20 personnes, dont cinq journalistes.
Cette frappe revient à «faire taire les dernières voix qui dénoncent la mort silencieuse d'enfants victimes de la famine», a dénoncé Philippe Lazzarini sur X, ajoutant: «L'indifférence et l'inaction du monde sont choquantes.»
Les journalistes et les hôpitaux ne devraient jamais être pris pour cible, a critiqué l'ONU lundi. «Les journalistes ne sont pas une cible. Les hôpitaux ne sont pas une cible», a réagi Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme. «L'assassinat de journalistes à Gaza devrait choquer le monde, non pas en le plongeant dans un silence stupéfait mais en le faisant agir», a-t-elle insisté.
Source: AFP
L'Association de la presse étrangère exige «des explications» d'Israël
L'Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a exigé lundi «des explications» de la part des autorités israéliennes après l'annonce de la mort de cinq journalistes dans des frappes sur un hôpital dans le sud de la bande de Gaza.
La FPA est «scandalisée et choquée», indique un communiqué de l'association, au sein de laquelle est représentée l'AFP, notant qu'il n'y avait eu «aucun avertissement avant ces frappes».
«Nous exigeons des explications immédiates de [l'armée israélienne] et du bureau du Premier ministre», ajoute le texte appelant Israël «à abandonner une fois pour toutes sa pratique abjecte constituant à prendre des journalistes pour cible» et soulignant que «trop de journalistes ont été tués à Gaza sans la moindre justification.»
Source: AFP
Reuters et AP endeuillées par la mort de collaborateurs à Gaza
Les agences de presse canado-britannique Reuters et américaine Associated Press ont exprimé lundi leur choc et tristesse pour la mort d'un collaborateur et d'une pigiste dans des frappes sur un hôpital du sud de Gaza. Elles sont imputées à Israël.
«Nous sommes dévastés d'apprendre le décès de Hossam al-Masri et les blessures infligées à un autre de nos collaborateurs (...) lors de frappes israéliennes sur l'hôpital Nasser», a déclaré un porte-parole de Reuters.
Associated Press s'est elle dite «choquée et attristée» du décès de la journaliste photo indépendante de 33 ans qui collaborait avec l'agence depuis le début de la guerre.
La Défense civile fait état de 42 morts dans la bande de Gaza
Au moins 42 personnes ont été tuées dimanche dans la bande de Gaza par des frappes et tirs israéliens, selon la Défense civile locale. L’armée israélienne, qui se prépare à lancer un assaut sur la ville de Gaza, n’a pas commenté ces informations.
La frappe la plus meurtrière a eu lieu dans le quartier d’Al-Sabra, où huit habitants ont péri. «Chaque jour, chaque minute, il y a des bombardements, des martyrs, la mort et le sang, nous ne pouvons plus le supporter», a témoigné un habitant auprès de l’AFP.
«Les frappes se poursuivent dans le quartier d'Al-Sabra, et l'artillerie continue de viser des quartiers résidentiels et des maisons de civils à cet instant même. Nous ne savons pas où aller, la mort nous poursuit partout», a-t-il ajouté.
Source: AFP
Un dirigeant de l'opposition israélienne tend la main à Netanyahu pour sauver les otages
Le chef d'un parti d'opposition en Israël a lancé samedi soir un appel au Premier ministre Benjamin Netanyahu et à deux autres dirigeants de l'opposition pour former un gouvernement temporaire permettant de libérer tous les otages à Gaza en écartant l'extrême droite du pouvoir.
Depuis le départ de sa coalition en juillet de partis ultra-orthodoxes ashkénazes, Netanyahu n'a plus de majorité absolue au Parlement et est tributaire de ses alliés d'extrême droite, qui refusent tout accord de libération d'otages avec le Hamas, et plaident pour la poursuite de la guerre jusqu'à l'anéantissement du mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza.
«J'en appelle à Netanyahu, Yaïr Lapid et Avigdor Lieberman. Il est temps de former un gouvernement de rachat des prisonniers», a déclaré Benny Gantz, chef du parti Union nationale (centre droit) en faisant référence une libération de la cinquantaine d'otages, vivants ou morts, encore détenus dans la bande de Gaza. Yaïr Lapid, chef du premier parti de l'opposition, Yesh Atid (centre), dispose de 24 députés à la Knesset. AvigdorLieberman, chef du parti nationaliste Israël Beiteinou, en compte 8, soit autant que Benny Gantz.
Avec les 32 députés du parti de Netanyahu, le Likoud (droite), ces trois partis pourraient former une coalition disposant d'une majorité de 72 sièges (sur 120) au Parlement. «Le devoir de notre Etat est avant tout de sauver la vie des Juifs et de tous les citoyens. Chaque otage en danger de mort pourrait être notre fils, votre fils», a ajouté Benny Gantz lors d'une conférence de presse.
Source: AFP
«Affamer les gens à des fins militaires est un crime de guerre», accuse l'ONU
Le chef des droits humains des Nations unies, Volker Türk a rappelé vendredi qu'«affamer des gens à des fins militaires est un crime de guerre», quelques minutes après que l'ONU a officiellement déclaré la famine à Gaza.
«Nous ne pouvons pas laisser cette situation perdurer en toute impunité», a lancé pour sa part le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. «Nous avons besoin d'un cessez-le-feu immédiat, de la libération immédiate de tous les otages et d'un accès humanitaire total et sans entrave», a-t-il ajouté.
Source: AFP
Israël rejette le rapport IPC et affirme qu'«il n'y a pas de famine à Gaza»
«Il n'y a pas de famine à Gaza», a affirmé vendredi Israël en rejetant catégoriquement un rapport international arrivant à la conclusion inverse, dépeignant cette étude comme partiale et reposant «sur les mensonges du Hamas».
«L'IPC vient de publier un rapport fabriqué 'sur-mesure' pour la fausse campagne du Hamas», écrit le ministère israélien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Accusant l'IPC de s'être «détourné de ses propres règles et (d'avoir) ignoré ses propres critères», le communiqué ajoute que «l'ensemble du (rapport) est fondé sur les mensonges du Hamas blanchis par des organisations ayant des intérêts particuliers».
Source: AFP
L'ONU déclare la famine à Gaza, la première au Moyen-Orient
L'ONU a officiellement déclaré vendredi la famine à Gaza, la première à toucher le Moyen-Orient, après que ses experts ont averti que 500'000 personnes se trouvaient dans un état «catastrophique».
Après des mois de mise en garde contre une famine dans le territoire ravagé par la guerre, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme de l'ONU basé à Rome, a confirmé qu'une famine était en cours dans le gouvernorat de Gaza et qu'elle devrait s'étendre aux gouvernorats de Deir el-Balah et Khan Younès d'ici fin septembre.
Elle aurait pu être évitée
Cette famine «aurait pu être évitée» sans «l'obstruction systématique d'Israël», a accusé le responsable de la coordination des affaires humanitaire des Nations unies, Tom Fletcher.
«C'est une famine que nous aurions pu éviter si on nous l'avait permis. Pourtant, la nourriture s'accumule aux frontières en raison de l'obstruction systématique d'Israël», a déclaré Tom Fletcher lors d'un point de presse à Genève, ajoutant que «cette famine va et doit nous hanter tous».
La situation va encore se dégrader
Selon des experts de l'ONU, plus d'un demi-million de personnes à Gaza affrontent des conditions «catastrophiques», le niveau de détresse alimentaire le plus élevé de l'IPC, caractérisé par la famine et la mort.
Ce chiffre, basé sur informations recueillies jusqu'au 15 août, devrait monter à presque 641'000 d'ici fin septembre. Selon l'IPC, il s'agit de la détérioration la plus grave de la situation depuis le début de ses analyses dans la bande de Gaza.
Pour l'IPC, une famine est en cours lors que trois éléments sont réunis: au moins 20% des foyers (un sur cinq) doivent affronter un manque extrême de nourriture, au moins 30% des enfants de moins de cinq ans (un sur trois) souffrent de malnutrition aiguë, et au moins deux personnes sur 10'000 meurent de faim chaque jour.
Source: AFP
Israël menace de détruire la ville de Gaza si le Hamas n'accepte pas la paix à ses conditions
La ville de Gaza sera détruite si le Hamas n'accepte pas la paix aux conditions dictées par Israël, a menacé vendredi le ministre israélien de la Défense Israël Katz.
«Bientôt, les portes de l'enfer s'ouvriront sur les meurtriers et les violeurs du Hamas à Gaza, jusqu'à ce qu'ils acceptent les conditions posées par Israël pour mettre fin à la guerre, principalement la libération de tous les otages et le désarmement» du mouvement islamiste palestinien, écrit le ministre sur son compte X.
«S'ils n'acceptent pas, Gaza, la capitale du Hamas, deviendra Rafah ou Beit Hanoun», a-t-il ajouté, faisant référence à deux villes de la bande de Gaza largement rasées par Israël dans la guerre qui l'oppose au Hamas depuis bientôt deux ans.
Source: AFP
L’armée israélienne avoue qu’au moins 83% des morts à Gaza étaient des civils
Selon une enquête conjointe du «Guardian,» de «972 Magazine» et de «Local Call», les services de renseignement israéliens avaient recensé en mai 8900 combattants du Hamas et du Jihad islamique palestinien tués ou «probablement morts» depuis le début de la guerre, soit 17% des 53'000 morts comptabilisés par les autorités sanitaires de Gaza.
Cela signifie qu’environ 83% des victimes étaient des civils, un ratio jugé exceptionnellement élevé dans les conflits modernes. Les médias soulignent que ces chiffres contredisent les déclarations officielles israéliennes, qui affirmaient un bilan plus équilibré entre civils et combattants. Contactée, l’armée israélienne n’a pas contesté l’existence de cette base de données mais a déclaré que les chiffres rapportés étaient «incorrects», sans fournir d’alternative précise.
Source: Le Monde
La Suisse condamne l'attaque israélienne contre un hôpital de Gaza
La Suisse a «fermement» condamné lundi l'attaque israélienne contre l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Elle appelle à protéger «en tout temps» les civils et les infrastructures civiles, conformément au droit international humanitaire (DIH).
L'attaque a fait de nombreuses victimes civiles, rappelle le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) sur le réseau social X. L'AFP a fait état de 20 morts, dont cinq journalistes.
Source: ATS
Al-Jazeera affirme qu'un de ses journalistes a été tué à Gaza
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé lundi que 15 personnes, dont quatre journalistes et un membre de la Défense civile, avaient été tuées dans des frappes israéliennes sur l'hôpital Nasser de Khan Younès, du sud du territoire palestinien.
La chaîne de télévision qatarie Al Jazeera a affirmé qu'un de ses journalistes avait été tué à Gaza, trois semaines après une frappe israélienne ayant tué quatre journalistes et deux pigistes de la chaîne. La mort de Mohammad Salama est «confirmée», a déclaré à l'AFP un porte-parole d'Al Jazeera, à la suite de l'annonce par la chaîne de la mort de son journaliste dans une frappe israélienne à Gaza.
L'ONU dénonce une absence de réaction internationale «choquante»
Le chef de l'agence de l'ONU en charge des réfugiés palestiniens (UNRWA) a dénoncé lundi l'inaction «choquante» de la communauté internationale face au conflit à Gaza, après qu'une frappe israélienne sur un hôpital a tué au moins 20 personnes, dont cinq journalistes.
Cette frappe revient à «faire taire les dernières voix qui dénoncent la mort silencieuse d'enfants victimes de la famine», a dénoncé Philippe Lazzarini sur X, ajoutant: «L'indifférence et l'inaction du monde sont choquantes.»
Les journalistes et les hôpitaux ne devraient jamais être pris pour cible, a critiqué l'ONU lundi. «Les journalistes ne sont pas une cible. Les hôpitaux ne sont pas une cible», a réagi Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme. «L'assassinat de journalistes à Gaza devrait choquer le monde, non pas en le plongeant dans un silence stupéfait mais en le faisant agir», a-t-elle insisté.
Source: AFP
L'Association de la presse étrangère exige «des explications» d'Israël
L'Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a exigé lundi «des explications» de la part des autorités israéliennes après l'annonce de la mort de cinq journalistes dans des frappes sur un hôpital dans le sud de la bande de Gaza.
La FPA est «scandalisée et choquée», indique un communiqué de l'association, au sein de laquelle est représentée l'AFP, notant qu'il n'y avait eu «aucun avertissement avant ces frappes».
«Nous exigeons des explications immédiates de [l'armée israélienne] et du bureau du Premier ministre», ajoute le texte appelant Israël «à abandonner une fois pour toutes sa pratique abjecte constituant à prendre des journalistes pour cible» et soulignant que «trop de journalistes ont été tués à Gaza sans la moindre justification.»
Source: AFP
Reuters et AP endeuillées par la mort de collaborateurs à Gaza
Les agences de presse canado-britannique Reuters et américaine Associated Press ont exprimé lundi leur choc et tristesse pour la mort d'un collaborateur et d'une pigiste dans des frappes sur un hôpital du sud de Gaza. Elles sont imputées à Israël.
«Nous sommes dévastés d'apprendre le décès de Hossam al-Masri et les blessures infligées à un autre de nos collaborateurs (...) lors de frappes israéliennes sur l'hôpital Nasser», a déclaré un porte-parole de Reuters.
Associated Press s'est elle dite «choquée et attristée» du décès de la journaliste photo indépendante de 33 ans qui collaborait avec l'agence depuis le début de la guerre.
La Défense civile fait état de 42 morts dans la bande de Gaza
Au moins 42 personnes ont été tuées dimanche dans la bande de Gaza par des frappes et tirs israéliens, selon la Défense civile locale. L’armée israélienne, qui se prépare à lancer un assaut sur la ville de Gaza, n’a pas commenté ces informations.
La frappe la plus meurtrière a eu lieu dans le quartier d’Al-Sabra, où huit habitants ont péri. «Chaque jour, chaque minute, il y a des bombardements, des martyrs, la mort et le sang, nous ne pouvons plus le supporter», a témoigné un habitant auprès de l’AFP.
«Les frappes se poursuivent dans le quartier d'Al-Sabra, et l'artillerie continue de viser des quartiers résidentiels et des maisons de civils à cet instant même. Nous ne savons pas où aller, la mort nous poursuit partout», a-t-il ajouté.
Source: AFP
Un dirigeant de l'opposition israélienne tend la main à Netanyahu pour sauver les otages
Le chef d'un parti d'opposition en Israël a lancé samedi soir un appel au Premier ministre Benjamin Netanyahu et à deux autres dirigeants de l'opposition pour former un gouvernement temporaire permettant de libérer tous les otages à Gaza en écartant l'extrême droite du pouvoir.
Depuis le départ de sa coalition en juillet de partis ultra-orthodoxes ashkénazes, Netanyahu n'a plus de majorité absolue au Parlement et est tributaire de ses alliés d'extrême droite, qui refusent tout accord de libération d'otages avec le Hamas, et plaident pour la poursuite de la guerre jusqu'à l'anéantissement du mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza.
«J'en appelle à Netanyahu, Yaïr Lapid et Avigdor Lieberman. Il est temps de former un gouvernement de rachat des prisonniers», a déclaré Benny Gantz, chef du parti Union nationale (centre droit) en faisant référence une libération de la cinquantaine d'otages, vivants ou morts, encore détenus dans la bande de Gaza. Yaïr Lapid, chef du premier parti de l'opposition, Yesh Atid (centre), dispose de 24 députés à la Knesset. AvigdorLieberman, chef du parti nationaliste Israël Beiteinou, en compte 8, soit autant que Benny Gantz.
Avec les 32 députés du parti de Netanyahu, le Likoud (droite), ces trois partis pourraient former une coalition disposant d'une majorité de 72 sièges (sur 120) au Parlement. «Le devoir de notre Etat est avant tout de sauver la vie des Juifs et de tous les citoyens. Chaque otage en danger de mort pourrait être notre fils, votre fils», a ajouté Benny Gantz lors d'une conférence de presse.
Source: AFP
«Affamer les gens à des fins militaires est un crime de guerre», accuse l'ONU
Le chef des droits humains des Nations unies, Volker Türk a rappelé vendredi qu'«affamer des gens à des fins militaires est un crime de guerre», quelques minutes après que l'ONU a officiellement déclaré la famine à Gaza.
«Nous ne pouvons pas laisser cette situation perdurer en toute impunité», a lancé pour sa part le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. «Nous avons besoin d'un cessez-le-feu immédiat, de la libération immédiate de tous les otages et d'un accès humanitaire total et sans entrave», a-t-il ajouté.
Source: AFP
Israël rejette le rapport IPC et affirme qu'«il n'y a pas de famine à Gaza»
«Il n'y a pas de famine à Gaza», a affirmé vendredi Israël en rejetant catégoriquement un rapport international arrivant à la conclusion inverse, dépeignant cette étude comme partiale et reposant «sur les mensonges du Hamas».
«L'IPC vient de publier un rapport fabriqué 'sur-mesure' pour la fausse campagne du Hamas», écrit le ministère israélien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Accusant l'IPC de s'être «détourné de ses propres règles et (d'avoir) ignoré ses propres critères», le communiqué ajoute que «l'ensemble du (rapport) est fondé sur les mensonges du Hamas blanchis par des organisations ayant des intérêts particuliers».
Source: AFP
L'ONU déclare la famine à Gaza, la première au Moyen-Orient
L'ONU a officiellement déclaré vendredi la famine à Gaza, la première à toucher le Moyen-Orient, après que ses experts ont averti que 500'000 personnes se trouvaient dans un état «catastrophique».
Après des mois de mise en garde contre une famine dans le territoire ravagé par la guerre, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme de l'ONU basé à Rome, a confirmé qu'une famine était en cours dans le gouvernorat de Gaza et qu'elle devrait s'étendre aux gouvernorats de Deir el-Balah et Khan Younès d'ici fin septembre.
Elle aurait pu être évitée
Cette famine «aurait pu être évitée» sans «l'obstruction systématique d'Israël», a accusé le responsable de la coordination des affaires humanitaire des Nations unies, Tom Fletcher.
«C'est une famine que nous aurions pu éviter si on nous l'avait permis. Pourtant, la nourriture s'accumule aux frontières en raison de l'obstruction systématique d'Israël», a déclaré Tom Fletcher lors d'un point de presse à Genève, ajoutant que «cette famine va et doit nous hanter tous».
La situation va encore se dégrader
Selon des experts de l'ONU, plus d'un demi-million de personnes à Gaza affrontent des conditions «catastrophiques», le niveau de détresse alimentaire le plus élevé de l'IPC, caractérisé par la famine et la mort.
Ce chiffre, basé sur informations recueillies jusqu'au 15 août, devrait monter à presque 641'000 d'ici fin septembre. Selon l'IPC, il s'agit de la détérioration la plus grave de la situation depuis le début de ses analyses dans la bande de Gaza.
Pour l'IPC, une famine est en cours lors que trois éléments sont réunis: au moins 20% des foyers (un sur cinq) doivent affronter un manque extrême de nourriture, au moins 30% des enfants de moins de cinq ans (un sur trois) souffrent de malnutrition aiguë, et au moins deux personnes sur 10'000 meurent de faim chaque jour.
Source: AFP
Israël menace de détruire la ville de Gaza si le Hamas n'accepte pas la paix à ses conditions
La ville de Gaza sera détruite si le Hamas n'accepte pas la paix aux conditions dictées par Israël, a menacé vendredi le ministre israélien de la Défense Israël Katz.
«Bientôt, les portes de l'enfer s'ouvriront sur les meurtriers et les violeurs du Hamas à Gaza, jusqu'à ce qu'ils acceptent les conditions posées par Israël pour mettre fin à la guerre, principalement la libération de tous les otages et le désarmement» du mouvement islamiste palestinien, écrit le ministre sur son compte X.
«S'ils n'acceptent pas, Gaza, la capitale du Hamas, deviendra Rafah ou Beit Hanoun», a-t-il ajouté, faisant référence à deux villes de la bande de Gaza largement rasées par Israël dans la guerre qui l'oppose au Hamas depuis bientôt deux ans.
Source: AFP
L’armée israélienne avoue qu’au moins 83% des morts à Gaza étaient des civils
Selon une enquête conjointe du «Guardian,» de «972 Magazine» et de «Local Call», les services de renseignement israéliens avaient recensé en mai 8900 combattants du Hamas et du Jihad islamique palestinien tués ou «probablement morts» depuis le début de la guerre, soit 17% des 53'000 morts comptabilisés par les autorités sanitaires de Gaza.
Cela signifie qu’environ 83% des victimes étaient des civils, un ratio jugé exceptionnellement élevé dans les conflits modernes. Les médias soulignent que ces chiffres contredisent les déclarations officielles israéliennes, qui affirmaient un bilan plus équilibré entre civils et combattants. Contactée, l’armée israélienne n’a pas contesté l’existence de cette base de données mais a déclaré que les chiffres rapportés étaient «incorrects», sans fournir d’alternative précise.
Source: Le Monde