L'OTAN peut aussi se montrer «réactive», selon son général en chef
L'OTAN est capable de répondre aux attaques hybrides qui se multiplient, y compris en créant des «difficultés» à la Russie, en se montrant «réactive», a affirmé jeudi le commandant suprême des forces alliées en Europe, le général américain Alexus Grynkewich.
«Si la Russie tente de nous poser des problèmes, alors peut-être qu'il existe des moyens pour leur poser aussi des problèmes», a-t-il affirmé depuis le quartier général des forces alliées en Europe près de Mons dans le sud de la Belgique. «Nous pensons aussi à être réactif, c'est le mot que j'utiliserais», a-t-il ajouté, se refusant toutefois à donner plus de détails.
«Je ne veux pas entrer dans les détails sur la manière dont nous pourrions poser ces problèmes», a-t-il expliqué, soulignant aussi que l'Otan était une «alliance défensive» et qu'il n'y avait «rien d'offensif» dans sa réponse.
«Ces menaces hybrides sont un véritable problème, et je pense vraiment que nous pouvons nous attendre à davantage de ce genre de situations», a indiqué le général Grynkewich. «Nous savons que la Russie est derrière une partie de cela, peut-être pas tout, mais certainement une partie. Et l'opinion publique devrait le savoir.»
Toutefois, a-t-il assuré, l'Otan «maîtrise la situation» et l'opinion publique doit également savoir que ces attaques hybrides qui se multiplient, survol de drones, sabotages, etc, ne représentent pas «une menace existentielle» pour l'Alliance, a-t-il assuré. «Cela ne compromet pas notre unité. Nous sommes capables de répondre et de gérer cela.»
Source: AFP
Les pourparlers sur l'Ukraine sont «complexes» mais il faut s'y «engager», lance Poutine
Vladimir Poutine a estimé jeudi que les négociations en cours avec les Etats-Unis sur l'Ukraine étaient «complexes», mais qu'il fallait s'y «engager» plutôt que de les entraver, dans un entretien diffusé par une chaîne de télévision indienne.
«C'est une tâche complexe et une mission ardue que le président (Donald) Trump s'est lui-même fixée», a déclaré Poutine, dont les propos étaient traduits par India Today. «Parvenir à un consensus entre des parties en conflit n'est pas chose aisée, mais je crois que le président Trump s'y emploie sincèrement», a-t-il poursuivi, avant d'ajouter: «Je pense que nous devons nous engager dans cet effort plutôt que d'y faire obstruction.»
Source: AFP
Les USA suspendent en partie les sanctions contre le géant russe Lukoil
Le gouvernement américain a annoncé jeudi qu'il suspendait une partie de ses sanctions à l'encontre du géant russe Lukoil. Il veut permettre aux stations-services situées en dehors de Russie de continuer à fonctionner.
Les transactions impliquant ces stations-services sont autorisées «pour éviter de pénaliser» leurs clients et fournisseurs, et à condition que les recettes ne soient pas transférées en Russie, selon une publication du ministère américain des Finances.
Source: AFP
Londres et Oslo signent un accord de défense pour traquer les sous-marins russes
Le Royaume-Uni et la Norvège ont signé jeudi un nouvel accord de coopération dans la défense, prévoyant d'opérer ensemble une flotte de frégates pour «traquer les sous-marins russes» en Atlantique Nord, face à l'exacerbation des tensions avec Moscou.
Il a été signé à l'occasion d'une visite au Royaume-Uni du Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre et de son ministre de la Défense Tore Sandvik.
La flotte patrouillera entre le Groenland, l'Islande et le Royaume-Uni, afin notamment de défendre les câbles sous-marins, électriques et les gazoducs, essentiels à la sécurité de l'Europe. Cette flotte, capable de «se déployer rapidement où que ce soit», veillera à «traquer les sous-marins russes et protéger les infrastructures critiques britanniques».
Source: AFP
L'Allemagne se montre fidèle avec l'Ukraine malgré les scandales de corruption
L'Allemagne a promis jeudi une aide supplémentaire de 100 millions d'euros à l'Ukraine pour réparer ses infrastructures énergétiques attaquées par la Russie mais veillera «strictement» à son utilisation, en plein scandale de corruption qui ébranle le gouvernement de Kiev.
Ces 100 millions d'euros seront transférés par le ministère allemand de l'Economie et de l'Energie, via la banque publique KfW, au Fonds de soutien énergétique de l'Ukraine (UESF), fondé en 2022.
S'ajoutant à une autre aide récente de 60 millions d'euros, la contribution allemande atteindra au total 550 millions d'euros d'ici fin 2025, la plus importante du fonds, ajoute le communiqué. Berlin est le principal soutien européen de Kiev et s'est engagé à lui verser une aide militaire de 11,5 milliards d'euros en 2026.
Source: AFP
Entre l'Ukraine et ses enjeux commerciaux, Macron entame son sommet à Pékin
Un accueil officiel au Grand Palais du Peuple, des signatures d'accords, un déjeuner d'Etat: le président français Emmanuel Macron va entrer dans le vif du sujet jeudi à Pékin avec son homologue chinois Xi Jinping, de l'Ukraine aux contentieux commerciaux.
Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, de six ministres et 35 patrons de grands groupes ou PME, a entamé mercredi soir sa quatrième visite d'Etat en Chine par un programme privé. Il va retrouver jeudi matin le cadre monumental du Palais du Peuple, décor des congrès du Parti communiste chinois, pour un entretien restreint puis élargi avec Xi Jinping, suivi de signatures d'accords, dont les enjeux seront alors dévoilés, et de déclarations à la presse.
Au menu des discussions: le rôle que la Chine peut jouer auprès de la Russie dans le conflit ukrainien et les déséquilibres commerciaux croissants entre la Chine et l'Europe. «Nous avons une attente constante à l'égard de la Chine. C'est qu'elle use de son influence auprès de la Russie pour l'amener à cesser la guerre», insiste l'Elysée, en concédant ne «pas avoir de réponse complète aujourd'hui».
Si la Chine appelle régulièrement à des pourparlers de paix, elle n'a jamais condamné la Russie pour l'invasion de l'Ukraine, continue de lui acheter massivement des hydrocarbures et s'oppose aux sanctions à son encontre.
Source: ATS
Steve Witkoff rencontrera le négociateur ukrainien ce jeudi en Floride
L'émissaire américain de Donald Trump, Steve Witkoff, ainsi que Jared Kushner, vont rencontrer le négociateur ukrainien Roustem Oumerov jeudi en Floride, après leur entretien mardi à Moscou avec Vladimir Poutine, a indiqué mercredi un responsable américain sous couvert de l'anonymat.
La rencontre, qui se déroulera dans la région de Miami, survient alors que le président américain a dit mercredi que le président russe voulait «mettre fin à la guerre» en Ukraine.
Source: AFP
L'ONU réclame le retour des enfants ukrainiens enlevés
L'Assemblée générale de l'ONU a appelé mercredi au retour immédiat et inconditionnel des enfants ukrainiens «transférés de force» en Russie, une question sensible dans les négociations d'un éventuel accord de paix entre Kiev et Moscou.
La résolution non contraignante adoptée par 91 voix pour, 12 contre (dont la Russie), et 57 abstentions, «exige» que Moscou "garantisse le retour sans délai, en toute sécurité et sans conditions de tous les enfants ukrainiens qui ont été transférés ou déportés de force".
Elle appelle également la Russie à «cesser sans tarder toute pratique de transfert forcé, de déportation, de séparation des familles et de séparation des enfants d'avec leurs représentants légaux, de modification de la situation personnelle, y compris la citoyenneté, d'adoption ou de placement dans des familles d'accueil, et d'endoctrinement des enfants ukrainiens».
L'Ukraine accuse la Russie d'avoir enlevé au moins 20'000 enfants ukrainiens depuis le début de la guerre, l'«opération d'enlèvements d'Etat la plus importante de l'histoire» a déclaré à la tribune avant le vote la vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères Mariana Betsa, notant que plus de 1850 d'entre eux avaient pu être récupérés. «Il n'y aura pas de paix juste en Ukraine sans retour immédiat et inconditionnel de nos enfants à la maison», a-t-elle insisté.
Source: ATS
Les récents «succès de l'armée russe» ont influencé les pourparlers, dit le Kremlin
Les succès rencontrés par l'armée russe ces dernières semaines sur le front «ont influencé» les pourparlers sur l'Ukraine, a affirmé mercredi le Kremlin, au lendemain de la rencontre à Moscou entre Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff.
«Les succès des dernières semaines de l'armée russe sur le champ de bataille ont influencé le déroulement et le caractère des négociations», a déclaré à des journalistes le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov.
Source: AFP
Trump évoque une «très bonne rencontre» entre son émissaire et Poutine
Donald Trump a assuré mercredi que Vladimir Poutine voulait «mettre fin à la guerre» en Ukraine, au lendemain d'une «très bonne rencontre» à Moscou entre le président russe et son émissaire Steve Witkoff, qui va discuter jeudi en Floride avec le négociateur ukrainien Roustem Oumerov.
Depuis deux semaines, Washington cherche à faire adopter un plan pour mettre fin à la guerre déclenchée par l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie en février 2022. Mais la recherche d'un compromis est très difficile, alors que sur le front l'armée russe continue d'avancer lentement malgré des pertes considérables.
Les tractations continuent ce jeudi avec une rencontre dans la région de Miami entre Roustem Oumerov et Steve Witkoff, qui sera accompagné par le gendre du président Jared Kushner. Les deux Américains étaient mardi à Moscou pour s'entretenir pendant plus de cinq heures avec Vladimir Poutine.
Ils ont eu «l'impression» que le président russe «voulait mettre fin à la guerre», a déclaré mercredi Donald Trump à des journalistes, sans fournir de précisions sur la suite des négociations. «Ce qui ressortira de cette rencontre? Je ne peux pas vous le dire», a d'ailleurs tempéré le président américain.
Source: AFP