Des habitants forcés à sauter
Un incendie mortel ravage un immeuble dans la ville vietnamienne de Ho Chi Minh

Huit personnes, incluant deux enfants, ont péri dans un incendie nocturne à Ho Chi Minh-Ville. L'incident souligne les problèmes de sécurité incendie au Vietnam, où des drames similaires se produisent régulièrement.
Publié: 06:21 heures
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En 2023, 56 personnes ont perdu la vie dans un incendie qui a détruit une tour d'habitation de la capitale Hanoï.
Photo: AFP
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AFP Agence France-Presse

Un incendie dans un immeuble résidentiel a tué huit personnes, dont deux enfants, dans la nuit de dimanche à lundi, à Ho Chi Minh-Ville, ont indiqué lundi les autorités de cette métropole du Sud du Vietnam. Une fois le feu maîtrisé, les pompiers ont découvert les huit victimes, mortes par inhalation de fumée, au rez-de-chaussée du bâtiment de cinq étages, a précisé la municipalité.

Le brasier a forcé «plusieurs» habitants à sauter de chez eux pour échapper aux flammes, a déclaré un témoin au journal d'Etat Thanh Nien. «On entendait des appels à l'aide depuis l'appartement. C'était horrible», a-t-il poursuivi.

Les autorités ont annoncé le lancement d'une enquête pour déterminer la cause de l'incendie. Les dirigeants de Ho Chi Minh-Ville ont demandé lundi une évaluation des mesures de prévention des incendies, notamment dans les zones les plus densément peuplées.

Incendies meurtriers fréquents

Le Vietnam connaît régulièrement des feux meurtriers, du fait de l'habitat dégradé ou construit en dehors des normes de sécurité élémentaires, amplifiés par la surpopulation dans certains quartiers. En 2023, 56 personnes ont perdu la vie dans un incendie qui a détruit une tour d'habitation de la capitale Hanoï (nord), dans le drame le plus lourd de ce type qu'ait enregistré le pays en vingt ans.

Un tribunal a condamné en mars le propriétaire du bâtiment à 12 ans de prison pour avoir enfreint les règles anti-incendie, qu'il a contournées durant la construction pour créer plus d'appartements. Les juges ont aussi condamné à des peines d'emprisonnement sept fonctionnaires locaux pour défaut de surveillance.

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