Quand une journaliste lui demande, juste avant son départ pour le Michigan le 29 avril, qui serait son premier choix pour succéder au pape François, le président américain rétorque sans sourciller «Mon premier choix? J'aimerais bien être pape...» Des propos qui surviennent alors que Donald Trump vient de fêter ses cent premiers jours de second mandat.
Mais entre un agenda présidentiel plus que chargé, une fortune colossale et trois mariages à son actif, Donald Trump ne coche pas vraiment toutes les cases pour devenir le nouveau chef de l’Eglise catholique, note le journal «Politico», non sans malice.
Un peu plus tard, sur un ton plus sérieux, le président américain a affirmé ne pas avoir de réelles préférences quant au successeur du pape François. Il a toutefois glissé: «Nous avons un cardinal originaire de New York, et il est excellent», faisant allusion au cardinal Timothy Dolan, homme d'Eglise fermement opposé à l’avortement et au mariage homosexuel.
«Trois! Trois! Trois!»
Donald Trump évoque régulièrement un autre objectif: celui de briguer un troisième mandat présidentiel. Lors d’un rassemblement dans l'Etat du Michigan, ses partisans ont scandé «Trois! Trois! Trois!» pour l’encourager à se représenter. L’ancien président leur a répondu en affirmant avoir déjà été élu trois fois, citant notamment son élection «volée» en 2020. Un mensonge qui a notamment conduit à l'assaut du Capitole.
Mais c'est sans compter sur le 22e amendement de la Constitution qui interdit à quiconque d’être élu président plus de deux fois. Et même dans un monde où cela serait possible, sa cote de popularité est déjà en train de chuter, notamment à cause de sa gestion de l'économie américaine.