«Ce sera peut-être la Suisse»
Macron plaide pour Genève comme lieu de la rencontre Zelensky-Poutine

Au lendemain de la réunion à Washington, Emmanuel Macron a confirmé sa volonté qu’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine se tienne en Suisse. Le président français plaide pour Genève.
Publié: 09:00 heures
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Dernière mise à jour: 10:19 heures
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Emmanuel Macron estime que la rencontre doit se tenir dans un Etat neutre. Il propose la ville de Genève à ce titre.
Photo: keystone-sda.ch
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AFP Agence France-Presse

La rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devrait avoir lieu en Europe, a indiqué le président français Emmanuel Macron qui plaide pour qu'elle se tienne à Genève. «Plus qu'une hypothèse, c'est même la volonté collective», a déclaré M. Macron dans un entretien diffusé mardi sur LCI, interrogé sur la tenue en Europe de cette rencontre annoncée à l'issue de la réunion à Washington entre Donald Trump et plusieurs dirigeants européens.

«Ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse, je plaide pour Genève, ou un autre pays. La dernière fois qu'il y a eu des discussions bilatérales, c'était à Istanbul», a-t-il rappelé.

«La Suisse est toujours disponible si les parties concernées le souhaitent», a déclaré Michael Steiner, chef de la communication du DFAE, à Blick. Il s'est refusé à tout autre commentaire pour l'instant.

«L'Ukraine fera les concessions qu'elle estime justes et bonnes»

Sur la sécurité de l'Ukraine, le chef de l'Etat français a annoncé l'organisation, avec le Royaume-Uni, d'une réunion dès ce mardi à midi de la 'coalition des volontaires', «les 30 pays qui travaillent sur des garanties de sécurité pour les tenir au courant de ce qui a été décidé». «Dans la foulée, on lance le travail concret avec les Américains et donc, dès demain (mardi), nos conseillers diplomatiques, ministres, chefs d'état major lancent le travail pour voir qui est prêt à faire quoi.»

Sur les concessions territoriales, «c'est à l'Ukraine de les faire (...) L'Ukraine fera les concessions qu'elle estime justes et bonnes», a-t-il dit. «En tout cas, faisons très attention quand on parle d'une reconnaissance de droit. N'actons pas des reconnaissances de droit, c'est-à-dire que des pays garants de l'ordre international puissent dire 'on peut prendre des territoires par force' parce qu'on ouvre une boîte de Pandore», a-t-il prévenu. 

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