«Des habitants meurent de froid»: Gaza frappé par de nouvelles intempéries
De nouvelles pluies hivernales se sont abattues cette semaine sur la bande de Gaza, déjà ravagée par la guerre, faisant au moins 18 morts depuis le début des intempéries. Des Palestiniens poussant une voiture dans une rue inondée, une charrette tirée par un âne progressant difficilement à travers les eaux, des tentes et des abris de fortune de déplacés inondés: la situation s'aggrave dans un territoire palestinien en ruines.
«Avec les fortes pluies et le froid apportés par la tempête Byron, des habitants de la bande de Gaza meurent de froid», a écrit lundi sur X Philippe Lazzarini, le chef de l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens (UNRWA). «Nos aides attendent depuis des mois d'entrer à Gaza. Elles permettraient de couvrir les besoins de centaines de milliers de personnes en détresse», a-t-il déploré.
Si un cessez-le-feu est entré en vigueur en octobre après deux années de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, l'ONU estime que l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante face à l'ampleur des besoins de la population démunie.
Nourrissons «en danger»
Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs.
Trois enfants étaient décédés dans des conditions similaires la semaine dernière, d'après la Défense civile, organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du mouvement islamiste.
Si un cessez-le-feu est entré en vigueur en octobre, l'ONU estime que l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante face à l'ampleur des besoins de la population démunie.
Source: AFP
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit mardi soir exiger que les gouvernements occidentaux luttent fermement contre l'antisémitisme et qu'ils assurent la sécurité des «communautés juives dans le monde», deux jours après l'attentat de Sydney, en Australie.
«J'exige des gouvernements occidentaux qu'ils fassent ce qui est nécessaire pour lutter contre l'antisémitisme et qu'ils assurent la sécurité et la protection nécessaires aux communautés juives dans le monde», a déclaré Netanyahu dans un bref message vidéo en hébreu transmis par son bureau.
«Ils seraient bien avisés de prêter attention à nos avertissements. J'exige qu'ils agissent, maintenant», a-t-il ajouté.
Source: AFP
25 immeubles d'habitation menacés de destruction dans un camp de réfugiés en Cisjordanie
L'armée israélienne va démolir 25 immeubles d'habitation du camp de réfugiés de Nour Chams, dans le nord de la Cisjordanie, ont indiqué lundi à l'AFP des responsables locaux.
Abdallah Kamil, le gouverneur de Tulkarem où se situe le camp, précise à l'AFP avoir été informé par le Cogat – l'organisme du ministère de la Défense israélien supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens – que les immeubles seraient détruits d'ici la fin de la semaine.
Faisal Salama, responsable du comité populaire du camp de Tulkarem, proche de celui de Nour Chams, indique que la démolition de 25 immeubles affectera une centaine de familles. «Nous avons été informés par la coordination militaire et civile que l'occupation (Israël (NDLR) procédera à la démolition de 25 bâtiments le jeudi 18 décembre», a-t-il dit à l'AFP. Le Cogat n'a pas répondu dans l'immédiat aux demandes de l'AFP sur le sujet, l'armée israélienne indiquant se renseigner.
Début 2025, l'armée israélienne a lancé une vaste opération militaire en Cisjordanie, visant selon elle à éradiquer des groupes armés palestiniens, tout particulièrement dans les camps de réfugiés comme ceux de Jénine, Tulkarem et Nour Chams, tous situés dans le nord. Au cours de l'opération, l'armée israélienne a détruit des centaines de maisons dans les camps, officiellement pour faciliter le passage des troupes.
Fin novembre, l'organisation de défense des droits Human Rights Watch a publié un rapport expliquant qu'au moins 32'000 personnes étaient toujours déplacées de chez elles dans le cadre de cette opération.
Source: AFP
Le Hamas dit avoir le «droit légitime» d'être armé et se dit ouvert à toute proposition pour le conserver
Le Hamas a le «droit légitime» d'être armé et toute proposition émise pour la mise en œuvre des prochaines phases du cessez-le-feu dans la bande de Gaza devra le respecter, a affirmé dimanche le chef du Hamas pour le territoire palestinien, Khalil al-Hayya.
«La résistance et ses armes sont un droit légitime garanti par la loi internationale et sont liés à la création d'un Etat palestinien», a déclaré M. Hayya sur la télévision Al-Aqsa du mouvement islamiste palestinien. «Nous sommes prêts à étudier toute proposition préservant ce droit tout en garantissant la création d'un Etat palestinien», a-t-il ajouté.
Source: AFP
Le Hamas confirme la mort d'un haut responsable militaire à Gaza
L’armée israélienne a annoncé samedi la suspension temporaire d’une frappe prévue contre des infrastructures militaires du Hezbollah dans le sud du Liban. Un avertissement avait auparavant été diffusé, appelant les habitants de la région de Yanouh à évacuer en vue d’une attaque imminente.
Selon le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, cette suspension est intervenue après une demande de l’armée libanaise, qui a sollicité l’accès au site concerné afin de traiter une possible violation de l’accord de cessez-le-feu en vigueur depuis novembre 2024. Israël affirme toutefois continuer à surveiller la cible et réaffirme qu’il «ne permettra pas» au Hezbollah de se réarmer ou de se redéployer.
De son côté, une source sécuritaire libanaise indique que l’armée libanaise a finalement pu fouiller le bâtiment visé après l’évacuation des habitants, initialement opposés à l’opération. Conformément au cessez-le-feu, l’armée libanaise doit démanteler d’ici la fin de l’année les infrastructures du Hezbollah au sud du fleuve Litani, sous la supervision d’un mécanisme international incluant l’ONU, les États-Unis et la France.
Israël dit avoir tué un haut responsable militaire du Hamas dans une frappe à Gaza
Israël a affirmé samedi avoir tué un responsable militaire du mouvement islamiste palestinien Hamas lors d'une frappe menée dans la bande de Gaza.
«En réponse à l'activation d'un engin explosif du Hamas qui a blessé nos forces aujourd'hui (...), le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Israël Katz ont ordonné l'élimination du terroriste Raad Saad», ont-ils indiqué dans un communiqué conjoint. L'armée israélienne l'a décrit comme «l'un des architectes» de l'attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre à Gaza.
Source: AFP
Au moins 16 personnes décédées à Gaza en 24 heures, après des pluies diluviennes
Au moins 16 personnes sont mortes dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, dont trois enfants d'hypothermie, après des pluies diluviennes, a annoncé vendredi la Défense civile du territoire palestinien.
Ces intempéries liées à la tempête Byron balayent depuis mercredi tentes et abris de fortunes, aggravant la détresse des habitants dont la quasi-totalité a été déplacée par plus de deux années de guerre.
Les secours sont intervenus après l'effondrement de 13 maisons «en raison de fortes pluies et de vents violents», selon un communiqué de la Défense civile, qui opère sous l'autorité du mouvement islamiste Hamas. Trois enfants sont en outre morts d'exposition au froid, d'après la même source.
Source: AFP
Le Hamas accuse Amnesty de propager des «mensonges»
Le Hamas a accusé jeudi Amnesty de propager des «mensonges» après que la publication d'un rapport de l'organisation internationale l'accusant d'avoir commis des crimes contre l'humanité, dont celui d'«extermination» lors de l'attaque du 7 octobre 2023 en Israël, et par la suite.
«Le fait que le rapport reprenne les mensonges et les allégations du gouvernement d'occupation (ndlr: Israël) concernant le viol, la violence sexuelle et les mauvais traitements infligés aux prisonniers, prouve sans laisser place au doute que l'objectif de ce rapport est l'incitation et la diffamation de la résistance», a déclaré le mouvement islamiste dans un communiqué paru le même jour que le rapport d'Amnesty.
Source: AFP
Israël réaffirme que le Hamas «sera désarmé», face à la proposition d'un «gel»
Le Hamas «sera désarmé» dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien, au lendemain de la proposition d'un dirigeant du mouvement islamiste palestinien de geler l'armement.
«Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée», a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat, en réponse à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal dans un entretien mercredi à la chaîne qatarie Al Jazeera.
L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël.
Source: AFP
Amnesty accuse le Hamas de crimes contre l'humanité
Amnesty International a accusé jeudi pour la première fois le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens d'avoir commis des crimes contre l'humanité, dont celui d'«extermination» lors de l'attaque du 7 octobre 2023 en Israël, et par la suite.
L'organisation recense comme autres crimes contre l'humanité commis par des groupes palestiniens l'emprisonnement, la torture, la disparition forcée, le viol et «d'autres formes de violences sexuelles».
Le rapport conclut que le Hamas – notamment sa branche armée, les Brigades Ezzedine Al-Qassam – était «principalement responsable» des crimes commis, imputant aussi une responsabilité, mais moindre, au Jihad islamique palestinien, aux Brigades des martyrs d'Al-Aqsa et à des «civils palestiniens non affiliés».
Amnesty, qui accuse Israël de commettre un génocide à Gaza a estimé fin novembre que celui-ci «se poursuit sans relâche malgré le cessez-le-feu» fragile en vigueur depuis le 10 octobre..
Source: AFP
Le Hamas se dit prêt à «geler» son armement en échange d'une trêve durable à Gaza
Un dirigeant du Hamas a proposé mercredi de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza. Il s'est aussi dit ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël.
Khaled Mechaal, ancien numéro un du mouvement islamiste palestinien, a affirmé dans un entretien à la chaîne qatarie Al Jazeera rejeter «un désarmement total», jugé «inacceptable», tout en indiquant que le mouvement était ouvert à «l'idée d'un gel ou d'un stockage» de son armement pour «garantir qu'il n'y aura pas d'escalade militaire depuis Gaza avec l'occupation».
Le Hamas, a-t-il ajouté, est ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix le long de la frontière de Gaza avec Israël, mais refuse qu'elle opère à l'intérieur du territoire palestinien, comme prévu par l'accord de cessez-le-feu parrainé par Washington, estimant que cela «s'apparenterait à une occupation».
Source: AFP