La cour d'appel d'Alger a confirmé mardi le verdict de première instance en condamnant mardi l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal à cinq ans de prison ferme notamment pour «atteinte à l'unité nationale», selon un correspondant de l'AFP dans la salle.
Boualem Sansal avait été condamné le 27 mars à cinq ans de réclusion par le tribunal de Dar El Beida, près d'Alger, notamment pour des déclarations en octobre 2024 au média français d'extrême droite Frontières, où il estimait que l'Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc.
«Mesures de grâce»
Le Premier ministre français François Bayrou a dit mardi espérer «des mesures de grâce» du président algérien Abdelmadjid Tebboune après la condamnation par la cour d'appel d'Alger.
«La situation que Boualem Sansal subit est une situation que tous les Français et le gouvernement français trouvent insupportable, à juste titre. Maintenant qu'il y a eu condamnation, on peut imaginer que des mesures de grâce, notamment en fonction de la santé de notre compatriote, soient prises», a déclaré le chef du gouvernement français en marge d'un déplacement au ministère de l'Intérieur sur la canicule.
Développement suit