Près de 48 heures après le drame de la coulée de boue ayant frappé la ville d'Atami, au Japon, les responsables locaux peinaient toujours à déterminer le sort de dizaines d'autres personnes qui étaient censées se trouver dans le secteur au moment de la catastrophe.
La mort de trois personnes a été confirmée jusqu'à présent, mais il ne s'agit que d'un bilan très provisoire. Une vingtaine de personnes sont par ailleurs officiellement portées disparues.
«Pour l'instant, nous avons confirmé que 102 personnes sont saines et sauves, tandis que nous continuons à vérifier la sécurité de 113 autres personnes, sur les 215 résidents qui se trouvaient apparemment dans la zone touchée par le glissement de terrain», a déclaré lundi un responsable local.
Un paysage de désolation
Environ 130 bâtiments ont été détruits ou endommagés, lorsque l'énorme coulée de boue a balayé une zone résidentielle d'Atami samedi en milieu de matinée, laissant un paysage de désolation avec des maisons éventrées, des voitures renversées et des amas de débris dans un immense bourbier.
Atami, station balnéaire à flanc de montagne située à environ 90 km au sud-ouest de Tokyo, avait reçu vendredi et samedi 313 mm de pluie en 48 heures. Elle enregistre habituellement en moyenne chaque année 242 mm pour l'ensemble du mois de juillet.
De fortes précipitations devaient se poursuivre lundi dans le département de Shizuoka, où se trouve Atami, ainsi qu'à d'autres endroits du Japon, selon l'agence météorologique japonaise. Elle a prévenu que d'autres glissements de terrain pourraient se produire.
Des consignes d'évacuation (non obligatoires) concernaient 35'700 personnes lundi dans le pays, essentiellement dans le département de Shizuoka.
(ATS)
