Dans les établissements de restauration, il est de bon ton de récompenser un service attentionné par un pourboire. Mais quel est le montant approprié et à partir de quand la générosité est-elle exagérée? Alors qu'en Suisse et en Allemagne, environ 10% de la note peuvent être considérés comme une orientation approximative, les clients d'autres pays se montrent souvent plus généreux.
Quiconque a déjà commandé un verre de vin à New York connaît le taux presque obligatoire de 20%. Mais on oublie facilement qu'en Suisse, le service est inclus dans le prix depuis 1974. Dans notre pays, le pourboire est donc facultatif, ce qui renforce encore l'incertitude pour de nombreux clients.
Un pourboire authentique et mesuré
Le pourboire est plus qu'un simple calcul. Celui qui se sent bien conseillé lors d'une recommandation de vin, celui qui remarque que le serveur ne se contente pas d'apporter la bouteille adéquate, mais qu'il raconte aussi son histoire, donne volontiers un peu plus.
Un pourboire excessif peut aussi avoir des inconvénients. Pour le personnel, il en résulte facilement une attente: celui qui reçoit une fois un pourboire inhabituellement élevé perçoit rapidement un pourboire normal comme une déception. Les clients se retrouvent également dans une situation difficile lorsqu'ils doivent maintenir le même niveau lors de visites ultérieures.
Le bon équilibre se situe entre la gratitude et le fait de garder les pieds sur terre. Un pourboire modéré montre du respect et du plaisir pour le service, sans le surévaluer artificiellement. Ici aussi, moins n'est pas sans amour et plus n'est pas automatiquement mieux.