A déguster avec les sushis
Associer vin et sauce soja sans faux pas

Associer sauce soja et vin reste un défi en 2025. Un riesling ou un champagne mûri révèlent leurs subtilités, tandis que le pinot gris et le pinot noir apportent équilibre aux saveurs intenses et salées.
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La sauce soja et le vin peuvent faire bon ménage.
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Nicolas Greinacher

L’association de la sauce soja et du vin n’est pas toujours facile: la combinaison du sel, de la douceur et de l’umami peut rapidement déséquilibrer de nombreux crus. Les vins capables de tenir face à cette intensité sont donc particulièrement remarquables.

Un riesling à l’acidité précise et au fruité discret s’en sort étonnamment bien. Sa structure claire encadre les épices tout en laissant suffisamment de place au poisson, aux légumes ou à la viande, sans masquer leurs arômes.

Vin mousseux et vin rouge comme alternatives

Pour ceux qui préfèrent un peu plus de richesse, le pinot gris constitue un partenaire fiable. Sa texture souple et son acidité modérée empêchent la profondeur salée de la sauce soja de devenir trop dominante, tout en apportant assez de corps pour soutenir des plats frits, du saumon ou des variantes de riz épicées.

Pour un accompagnement particulièrement élégant, un vin mousseux est également à envisager. Un champagne finement mûri, aux délicates notes de levure, apporte légèreté aux plats à base de sauce soja et fait ressortir leurs nuances les plus subtiles. Le perlage atténue la composante salée et ajoute une dimension de fraîcheur, même aux marinades les plus savoureuses.

Le vin rouge peut lui aussi trouver sa place, à condition de rester discret. Un pinot noir ou un gamay élancé, peu tannique et au fruit clair, s’harmonise sans alourdir le goût. Il évite l’effet métallique que produisent souvent les vins rouges puissants associés à la sauce soja.

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