Les victimes sont une mère et ses deux filles de 10 ans et 3 ans et demi
Simon Baechler, chef de la police judiciaire, raconte: «Je vais vous faire part de ce terrible évènement qui s'est passé hier.»
A 21h15, un appel arrive à la Centrale d'urgence. Celui d'un proche qui habite à l'étranger et qui n'a plus de nouvelles de la mère de famille depuis 14h. La police se rend au domicile, une patrouille est envoyée dans cet appartement de Corcelles.
Rien à signaler, mais des contrôles usuels sont faits dans les hôpitaux et via une enquête de voisinage. Vers 22h, décision est prise de forcer la porte. Au moment d'entreprendre de forcer la porte, les policiers remarquent une résistance.
Des corps retrouvés dans une «mare de sang»
Deux corps d'enfants ensanglantées, des fillettes, sont alors retrouvés, un homme debout tient un grand couteau de cuisine «d'une quinzaine de centimètre». Les policiers répètent des sommations. La personne n'obtempère pas, un policier fait usage de son arme et la blesse. Les premiers secours sont apportés à l'homme et aux fillettes, mais celles-ci semblent décédées depuis longtemps. Dans une autre pièce, une autre victime gît «dans une mare de sang». La police a également trouvé dans l'appartement le corps d'un chat, visiblement tué.
L'ex-époux serait le meurtrier présumé
Les victimes sont la mère de famille, une fille de 10 ans et une de 3 ans et demi. Le meurtrier présumé est l'ex-époux de celle-ci et père des deux filles. La famille est de nationalité algérienne. Le couple était annoncé comme en séparation à l'Etat civil depuis le 12 juin.
L'homme arrêté réside au Locle et est au bénéfice d'un permis C. Son état actuel semble stable, il est hospitalisé dans la région. Les coups de feu ont été tirés dans le bas du corps.
Quelles blessures?
«Les premiers constats semblent montrer que les décès sont dus à des coups de couteau», indique le procureur. En cours d'enquête, la qualification juridique de meurtre pourrait être «aggravée» en assassinat, après avoir interrogé l'auteur.
La conférence de presse prend fin
Les autorités neuchâteloises mettent un terme à la conférence de presse et répondent aux questions individuelles des journalistes.
Suivi psychologique à l'école et dans le voisinage
Un service de suivi psychologique a été mis en place dans l'école de l'ainée des deux filles, ainsi que dans le voisinage et pour le serrurier, confronté à l'action.
Le policier qui a tiré
Une procédure de prise en charge et de suivi est en cours. «En l'état, nous n'avons pas de raison de le suspendre ou de le retirer de son service», indique Simon Baechler.
Point sur les heures
Depuis 14h, les tentatives de la proche d'entrer en contact avec la famille. sont restées vaines. Elle a appelé la police à 21h15.
22h30: décision de forcer la porte. Un serrurier doit se déplacer et c'est à 23h30, une heure après, que la police entre et tire des coups de feu. Pas d'indice particulier permettant aux policiers de forcer la porte par eux-mêmes.
Situations de violences domestiques «courantes»
La police judiciaire indique qu'il est «impossible» d'effectuer un suivi spécifique de tous les cas de violences conjugales. «Nous n'avons pas eu d'indices, à la police, d'une situation» qui aurait pu déboucher sur une telle violence.
Qualifier les faits de féminicide?
«C'est un drame d'une lâcheté absolue, sur des enfants, sur des femmes. Moi, je recherche la vérité. Le féminicide est une notion sociale, sociologique. Mais je ne sais pas si je suis celui qui doit qualifier les faits comme tel», répond le procureur.
De son côté, Simon Baechler détaille: «Du point de vue de la police, ce cas ressemble à celui qu'on qualifie dans le langage courant de féminicide.»
Pourquoi ne pas être entré plus tôt dans l'appartement?
Simon Baechler, police judiciaire: «Ce n'est pas commun de forcer une porte sur base d'inquiétudes et de soupçons.»
Procureur Ros: «La personne qui a appelé à 14h va être entendue. Elle ne formulait pas une inquiétude énorme qui aurait permis de penser que cette famille était en danger grave. C'est pour cela que la stupeur des policiers a été grande dans cet événement. Ils ne pensaient pas se retrouver devant un auteur qui mettrait leur propre vie en danger.»
Quelles blessures et coups?
«Les premiers constats semblent montrer que les décès sont dus à des coups de couteau», indique le procureur. En cours d'enquête, la qualification juridique de meurtre pourrait être «aggravée» en assassinat, après avoir interrogé l'auteur.
«L'usage de l'arme a été proportionné»
Depuis 2022, plus d'informations quant à des violences, précise Simon Baechler de la police judiciaire.
Le procureur a interrogé les deux policiers qui sont intervenus: «Il semble à première vue que l'usage de l'arme a été tout à fait proportionné.»
Antécédents judiciaires du prévenu
La police est intervenue pour des conflits conjugaux, qui ont débouché sur une condamnation pour dommages à la propriété de l'époux sur des biens de l'épouse. «La situation avant hier n'était pas préoccupante, mais nous allons procéder à une analyse retrospective.»
Trois personnes ont été retrouvées mortes mardi soir dans un appartement de Corcelles (NE), a indiqué la police cantonale neuchâteloise dans un communiqué. Un suspect, blessé par des tirs de policiers, a été arrêté et transporté à l'hôpital. Les victimes sont une femme et ses deux filles de 10 et 3 ans.
«J’étais dans mon lit quand, vers 23h30, j’ai entendu des coups de feu. Et 5-10 minutes après, il y avait l’ambulance», témoigne une voisine dans les colonnes d'«Arcinfo». Le quotidien neuchâtelois rapporte par ailleurs les propos de deux jeunes, présents lors de l'intervention: «Nous avons été réveillés par la lumière et le bruit d’un hélicoptère, qui s’est posé aux Safrières.»
La police fait le point à 10h
Les victimes seraient une femme et ses deux enfants âgés de 7 et 2 ans, indique «24 heures» selon plusieurs sources. La piste d’un triple homicide, qui impliquerait féminicide, se dessine. La police cantonale neuchâteloise n'a pas encore confirmé l'information, le Ministère public donnera plus de détails sur l'affaire pendant la conférence de presse de ce mercredi 20 août à 10h.
Une importante opération de police a eu lieu, a confirmé le porte-parole de la police Georges-André Lozouet à l'agence de presse Keystone-ATS. Une avenue a été bouclée pour les besoins de l'enquête.
Vous, ou l'une de vos proches, êtes victime de violences de la part d'un partenaire ou d'un proche? Voici les ressources auxquelles vous pouvez faire appel.
En cas de situation urgente ou dangereuse, ne jamais hésiter à contacter la police au 117 et/ou l'ambulance au 144.
Pour l'aide au victimes, plusieurs structures sont à votre disposition en Suisse romande, et au niveau national.
- Solidarité Femmes Bienne
032 322 03 44
9-12h et 14-20h
Mercredi: 14-20h
Samedi: 10-12h
Dimanche: 17-20h - Solidarité Femmes et Centre LAVI Fribourg
info@sf-lavi.ch
026 322 22 02 9-12h et 14h-18h
Ligne de nuit 19h-7h
Weekends et jours fériés: 11–17h - AVVEC Genève
info@avvec.ch
022 797 10 10 - Au cœur des Grottes, Genève
022 338 24 80
Lu-Ve 8h30-12h - Ligne d’écoute en matière de violence domestiques Genève
0840 11 01 10 - Centre d’accueil Malley Prairie, Lausanne
021 620 76 76
Non—stop - Maison de Neuchâtel SAVI
savi.ne@ne.ch
032 889 66 49 - SAVI La Chaux-de-Fonds
savi.cdf@ne.ch
032 889 66 52 - Unité de médecine des violences (UMV)
Consultation médico-légale - Bureau fédéral de l’égalité
- LAVI. Aide aux victimes d’infractions
- Fédération solidarité femmes Suisse
- Brava – ehemals TERRE DES FEMMES Schweiz
076 725 91 21
Lundi à Mercredi 14h-16h
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