Le Hamas a accepté la nouvelle proposition pour un cessez-le-feu à Gaza
Le Hamas a répondu positivement à une nouvelle proposition de cessez-le-feu avec Israël à Gaza soumise par les médiateurs égyptien et qatari, a indiqué lundi à l'AFP un responsable du mouvement islamiste palestinien. «Le Hamas a remis sa réponse aux médiateurs, et confirmé que le mouvement et les factions (palestiniennes) ont accepté la nouvelle proposition de cessez-le-feu sans demander de modifications», a-t-il indiqué sous couvert de l'anonymat.
«La balle est désormais dans le camp d'Israël»
Un peu plus tard, l'Egypte a indiqué avoir soumis à Israël la nouvelle proposition. Les médiateurs égyptien et qatari «ont préparé cette proposition» sur la base d'un précédent plan américain, a déclaré le directeur des services de renseignement égyptiens Diaa Rashwan au média d'Etat Al-Qahera News. Ils l'ont «envoyée à Israël et la balle est désormais dans son camp», a-t-il ajouté.
Source: AFP
Une mission sous mandat de l'ONU à Gaza?
L'Assemblée générale de l'ONU doit recevoir d'urgence un mandat pour déployer une force militaire dans la bande de Gaza afin d'y protéger les civils palestiniens, a réclamé lundi à Istanbul le Tribunal de Gaza, une assemblée réunissant juristes, intellectuels et personnalités de plusieurs pays. L'objectif est de «donner à l'Assemblée générale des Nations unies le mandat pour organiser une intervention armée de protection à Gaza», a déclaré Richard Falk, professeur de droit émérite américain de 94 ans à la tête de ce groupe de pression créé à Londres en 2024, en exhortant les gouvernements du monde entier à agir «d'urgence».
Cette force aura notamment pour mission d'aider à «mettre fin au génocide» dans le territoire palestinien, a indiqué le Tribunal de Gaza, qui compte parmi ses membres la philosophe américaine Judith Butler, l'historien israélien Avi Shlaïm et l'ancien chef du parti travailliste britannique Jeremy Corbyn. Selon Richard Falk, ancien rapporteur de l'ONU pour les droits des Palestiniens, un tel déploiement pourrait être rendu possible par une disposition similaire à la résolution «Unis pour la paix» adoptée en 1950, pendant la guerre de Corée, pour contourner un veto soviétique.
Cette force pourrait également être déployée au nom du principe de la «responsabilité de protéger», adopté en 2005 par les Etats membres de l'ONU pour prévenir tout génocide, crime de guerre, nettoyage ethnique ou crime contre l'humanité.
Source: AFP
Le Hamas reçoit une nouvelle proposition de cessez-le-feu à Gaza
Une délégation du mouvement islamiste palestinien Hamas a reçu au Caire de la part des médiateurs une nouvelle proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a indiqué à l'AFP un responsable palestinien proche du dossier. «La proposition est un accord-cadre pour lancer des négociations sur un cessez-le-feu permanent. Le Hamas tiendra des consultations internes au sein de sa direction» et avec les dirigeants d'autres groupes alliés sur la nouvelle proposition, a déclaré à l'AFP cette source.
Ce texte reprend les grandes lignes d'une précédente proposition américaine prévoyant une trêve de 60 jours et la libération, en deux étapes, des otages israéliens enlevés le 7 octobre 2023 lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre à Gaza.
Amnesty International estime qu'Israël mène «une campagne de famine délibérée» à Gaza
Israël mène à Gaza une «campagne de famine délibérée», estime Amnesty International dans un communiqué publié lundi alors que l'ONU et de nombreuses ONG ne cessent de mettre en garde contre une famine imminente dans le territoire palestinien en guerre.
«La combinaison mortelle de la faim et de la maladie n'est pas une conséquence malheureuse des opérations militaires israéliennes» à Gaza, «c'est le résultat intentionnel de plans et de politiques qu'Israël a conçus et mis en œuvre, au cours des 22 derniers mois, pour infliger délibérément aux Palestiniens de Gaza des conditions de vie calculées pour entraîner leur destruction physique», écrit l'organisation de défense des droits de l'Homme.
Sollicitée par l'AFP pour une réaction, les Affaires étrangères et l'armée israélienne n'ont pas immédiatement réagi.
Source: AFP
A Tel-Aviv, rassemblement massif pour demander l'arrêt de la guerre et le retour des otages
Brandissant des photos d'otages, aux sons de tambours et slogans appelant au retour des captifs israéliens, des dizaines de milliers de personnes, jusqu'à 500'000 selon les organisateurs, ont pris les rues Tel-Aviv dimanche pour demander la fin de la guerre à Gaza.
La mobilisation s'est organisée après la décision du gouvernement de Benjamin Netanyahu, il y a un peu plus d'une semaine, de lancer une nouvelle offensive contre le Hamas dans le territoire palestinien, et de s'y emparer de la ville de Gaza et des camps voisins.
Sillonnant les rues du centre ville, à l'ombre des tours de verre, la foule a convergé vers la «place des otages» de Tel Aviv, le centre nerveux du mouvement. «Le gouvernement israélien n'a jamais proposé une initiative sincère pour un accord global et la fin de la guerre», accuse Einav Tzangauker, dont le fils Matan est détenu à Gaza, s'adressant à la foule. «Nous demandons un accord complet et réalisable ainsi que la fin de la guerre. Nous demandons ce qui nous revient de droit, nos enfants.»
«Le pays tout entier se déchire, notre image dans le monde a complètement changé, elle est pire que jamais, et ça suffit», s'émeut Nick, un travailleur de la tech de 31 ans, demandant à ne pas donner son nom de famille.
Source: AFP
L'armée israélienne annonce se «concentrer» sur la ville de Gaza
L'armée israélienne va «concentrer» ses opérations sur la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien, pour y frapper de «façon décisive» le Hamas, a annoncé dimanche son chef d'état-major.
«Aujourd'hui, nous approuvons le plan pour la prochaine phase de la guerre», a déclaré le lieutenant-général Eyal Zamir, cité par un communiqué de l'armée au cours d'une visite sur le terrain dans la bande de Gaza.
«Nous maintiendrons l'élan de l'opération» d'envergure annoncée mi-mai par l'armée dans le territoire palestinien en guerre depuis 22 mois «tout en nous concentrant sur la ville de Gaza» – la plus grande du territoire et selon Israël un des derniers bastions du mouvement islamiste palestinien, a-t-il développé.
«Nous continuerons à frapper jusqu'à la défaite décisive du Hamas, en gardant toujours les otages au premier plan de nos préoccupations», a-t-il ajouté.
Le Hamas dénonce un «crime de guerre»
Les déclarations du chef d'état-major sur les «plans visant à occuper Gaza sont la promesse d'une nouvelle vague d'extermination et de déplacement massif», a réagi le mouvement islamiste sur son site internet.
Le Hamas y voit «un crime de guerre majeur, reflétant le mépris de l'occupant pour les lois internationales et humanitaires», avec «le soutien politique et militaire des Etats-Unis qui ont donné carte blanche» à Israël.
Israël a dit se préparer à prendre le contrôle de Gaza-ville et de camps de réfugiés voisins avec pour but affiché de vaincre le Hamas et libérer les otages enlevés durant l'attaque du 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre.
Source: AFP
Une frappe israélienne fait 18 morts dans la bande de Gaza
La Défense civile à Gaza a indiqué que 18 personnes avaient été tuées et des dizaines blessées dimanche dans des bombardements et tirs israéliens dans le territoire palestinien ravagé par plus de 22 mois de guerre.
Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile, a déclaré à l'AFP que parmi les morts figuraient sept Palestiniens tués à l'aube par une frappe de drone dans la cour de l'hôpital al-Maamadani dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire affamé.
Selon des témoins, les victimes faisaient partie de «l'unité Sahm» affiliée au mouvement islamiste Hamas. Cette unité regroupe des centaines d'agents de sécurité et de volontaires chargés «d'assurer l'aide et de lutter contre les pillards», selon des sources du Hamas.
L'armée n'a pas commenté ces bombardements dans l'immédiat. Les raids aériens ont été menés dans la nuit et le matin contre différentes zones de la bande de Gaza, où l'armée israélienne mène une offensive destructrice en riposte à l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël, et assiège les quelque deux millions d'habitants.
Source: AFP
«Mettre fin à la guerre» et «ramener tout le monde»
Des manifestations ont débuté dimanche dans plusieurs villes d'Israël pour réclamer la fin de la guerre dans la bande de Gaza et un accord négocié pour la libération des otages qui y sont retenus. Cette mobilisation survient alors qu'Israël a dit se préparer à prendre le contrôle de Gaza-ville et de camps de réfugiés voisins avec pour but affiché de vaincre le Hamas et libérer les otages enlevés le 7 octobre 2023.
Un immense drapeau israélien, floqué de portraits de personnes kidnappées, a été déployé à Tel-Aviv sur la «place des otages», devenue emblématique depuis le début de la guerre à Gaza, selon une photo diffusée sur X.
Plusieurs importants axes routiers ont été coupés par des manifestants, notamment l'autoroute reliant Tel-Aviv à Jérusalem, où des manifestants ont mis le feu à des pneus et provoqué d'importants bouchons, selon des images des médias locaux.
Appel à la grève
Vers 8h (7h en Suisse), des dizaines de manifestants postés devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu demandaient au gouvernement de «mettre fin à la guerre» et «ramener tout le monde», en référence aux otages. Là aussi, ils brandissaient les portraits des personnes enlevées, drapeaux israéliens et bannières jaunes, la couleur symbole des otages.
Le Forum des familles et des disparus, principale association des proches d'otages, mais aussi l'opposition, une partie du monde économique et syndical, ont appelé à une grève de solidarité ce dimanche avec les otages à Gaza. De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé que ces manifestations «renforcent le Hamas».
Source: AFP
Au moins 36 Palestiniens tués ce samedi par des raids israéliens
La Défense civile locale a fait état de la mort samedi de 36 Palestiniens, dont des enfants, tués dans l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. Parmi eux, 21 l'ont été près de deux centres de distribution d'aide humanitaire dans le sud et le nord du territoire, et six autres, dont trois enfants, dans des frappes visant le camp de réfugiés de Bureij (centre) et la zone d'al-Mawassi (sud),
Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a affirmé à l'AFP qu'un quartier de Gaza-ville – Zeitoun – dans le nord du territoire palestinien assiégé et affamé, était soumis à d'intenses bombardements depuis presque une semaine. «Nous avons oublié ce qu'est le sommeil. Les raids aériens et les tirs de char ne s'arrêtent pas. (...) Nous n'avons plus ni nourriture ni eau potable», a déclaré un habitant de Gaza-ville, Ghassan Kashko, au téléphone à l'AFP.
L'armée israélienne a mis en doute ces chiffres, affirmant à l'AFP que «les institutions à Gaza sont contrôlées et dirigées par le Hamas et donc soumises à son agenda».
Source: AFP
Berlin appelle Israël à «cesser la construction de colonies» en Cisjordanie
L'Allemagne s'oppose «fermement» à la poursuite par Israël d'un projet clé de logements en Cisjordanie occupée, et demande au gouvernement israélien de «cesser la construction de colonies» dans le territoire palestinien, a affirmé jeudi son ministère des Affaires étrangères.
Berlin «rejette fermement les annonces du gouvernement israélien concernant l'approbation de milliers de nouveaux logements dans les colonies israéliennes en Cisjordanie», a déclaré le ministère dans un communiqué, après l'appel lancé par le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich pour accélérer ce projet de construction de 3400 logements.
Source: AFP
Un ministre israélien d'extrême droite veut accélérer la colonisation en Cisjordanie
Un ministre israélien d'extrême droite a appelé jeudi à accélérer un projet de construction de 3400 logements en Cisjordanie et à annexer ce territoire palestinien occupé par Israël, en riposte aux annonces de plusieurs pays de reconnaître un Etat palestinien.
Ce projet clé, baptisé E1, couperait la Cisjordanie en deux et empêcherait définitivement la création d'un éventuel Etat palestinien disposant d'une continuité territoriale, selon ses détracteurs. «Ceux qui veulent aujourd'hui reconnaître un Etat palestinien recevront une réponse de notre part sur le terrain.(...) Par des faits concrets: des maisons, des quartiers, des routes et des familles juives qui construisent leur vie», a déclaré le ministre des Finances Bezalel Smotrich.
Le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a averti que ce projet, «s'il se concrétisait, mettrait fin aux perspectives d'une solution à deux Etats» et «couperait le nord du sud de la Cisjordanie», selon son porte-parole Stéphane Dujarric.
Source: AFP
Le Hamas a accepté la nouvelle proposition pour un cessez-le-feu à Gaza
Le Hamas a répondu positivement à une nouvelle proposition de cessez-le-feu avec Israël à Gaza soumise par les médiateurs égyptien et qatari, a indiqué lundi à l'AFP un responsable du mouvement islamiste palestinien. «Le Hamas a remis sa réponse aux médiateurs, et confirmé que le mouvement et les factions (palestiniennes) ont accepté la nouvelle proposition de cessez-le-feu sans demander de modifications», a-t-il indiqué sous couvert de l'anonymat.
«La balle est désormais dans le camp d'Israël»
Un peu plus tard, l'Egypte a indiqué avoir soumis à Israël la nouvelle proposition. Les médiateurs égyptien et qatari «ont préparé cette proposition» sur la base d'un précédent plan américain, a déclaré le directeur des services de renseignement égyptiens Diaa Rashwan au média d'Etat Al-Qahera News. Ils l'ont «envoyée à Israël et la balle est désormais dans son camp», a-t-il ajouté.
Source: AFP
Une mission sous mandat de l'ONU à Gaza?
L'Assemblée générale de l'ONU doit recevoir d'urgence un mandat pour déployer une force militaire dans la bande de Gaza afin d'y protéger les civils palestiniens, a réclamé lundi à Istanbul le Tribunal de Gaza, une assemblée réunissant juristes, intellectuels et personnalités de plusieurs pays. L'objectif est de «donner à l'Assemblée générale des Nations unies le mandat pour organiser une intervention armée de protection à Gaza», a déclaré Richard Falk, professeur de droit émérite américain de 94 ans à la tête de ce groupe de pression créé à Londres en 2024, en exhortant les gouvernements du monde entier à agir «d'urgence».
Cette force aura notamment pour mission d'aider à «mettre fin au génocide» dans le territoire palestinien, a indiqué le Tribunal de Gaza, qui compte parmi ses membres la philosophe américaine Judith Butler, l'historien israélien Avi Shlaïm et l'ancien chef du parti travailliste britannique Jeremy Corbyn. Selon Richard Falk, ancien rapporteur de l'ONU pour les droits des Palestiniens, un tel déploiement pourrait être rendu possible par une disposition similaire à la résolution «Unis pour la paix» adoptée en 1950, pendant la guerre de Corée, pour contourner un veto soviétique.
Cette force pourrait également être déployée au nom du principe de la «responsabilité de protéger», adopté en 2005 par les Etats membres de l'ONU pour prévenir tout génocide, crime de guerre, nettoyage ethnique ou crime contre l'humanité.
Source: AFP
Le Hamas reçoit une nouvelle proposition de cessez-le-feu à Gaza
Une délégation du mouvement islamiste palestinien Hamas a reçu au Caire de la part des médiateurs une nouvelle proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a indiqué à l'AFP un responsable palestinien proche du dossier. «La proposition est un accord-cadre pour lancer des négociations sur un cessez-le-feu permanent. Le Hamas tiendra des consultations internes au sein de sa direction» et avec les dirigeants d'autres groupes alliés sur la nouvelle proposition, a déclaré à l'AFP cette source.
Ce texte reprend les grandes lignes d'une précédente proposition américaine prévoyant une trêve de 60 jours et la libération, en deux étapes, des otages israéliens enlevés le 7 octobre 2023 lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre à Gaza.
Amnesty International estime qu'Israël mène «une campagne de famine délibérée» à Gaza
Israël mène à Gaza une «campagne de famine délibérée», estime Amnesty International dans un communiqué publié lundi alors que l'ONU et de nombreuses ONG ne cessent de mettre en garde contre une famine imminente dans le territoire palestinien en guerre.
«La combinaison mortelle de la faim et de la maladie n'est pas une conséquence malheureuse des opérations militaires israéliennes» à Gaza, «c'est le résultat intentionnel de plans et de politiques qu'Israël a conçus et mis en œuvre, au cours des 22 derniers mois, pour infliger délibérément aux Palestiniens de Gaza des conditions de vie calculées pour entraîner leur destruction physique», écrit l'organisation de défense des droits de l'Homme.
Sollicitée par l'AFP pour une réaction, les Affaires étrangères et l'armée israélienne n'ont pas immédiatement réagi.
Source: AFP
A Tel-Aviv, rassemblement massif pour demander l'arrêt de la guerre et le retour des otages
Brandissant des photos d'otages, aux sons de tambours et slogans appelant au retour des captifs israéliens, des dizaines de milliers de personnes, jusqu'à 500'000 selon les organisateurs, ont pris les rues Tel-Aviv dimanche pour demander la fin de la guerre à Gaza.
La mobilisation s'est organisée après la décision du gouvernement de Benjamin Netanyahu, il y a un peu plus d'une semaine, de lancer une nouvelle offensive contre le Hamas dans le territoire palestinien, et de s'y emparer de la ville de Gaza et des camps voisins.
Sillonnant les rues du centre ville, à l'ombre des tours de verre, la foule a convergé vers la «place des otages» de Tel Aviv, le centre nerveux du mouvement. «Le gouvernement israélien n'a jamais proposé une initiative sincère pour un accord global et la fin de la guerre», accuse Einav Tzangauker, dont le fils Matan est détenu à Gaza, s'adressant à la foule. «Nous demandons un accord complet et réalisable ainsi que la fin de la guerre. Nous demandons ce qui nous revient de droit, nos enfants.»
«Le pays tout entier se déchire, notre image dans le monde a complètement changé, elle est pire que jamais, et ça suffit», s'émeut Nick, un travailleur de la tech de 31 ans, demandant à ne pas donner son nom de famille.
Source: AFP
L'armée israélienne annonce se «concentrer» sur la ville de Gaza
L'armée israélienne va «concentrer» ses opérations sur la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien, pour y frapper de «façon décisive» le Hamas, a annoncé dimanche son chef d'état-major.
«Aujourd'hui, nous approuvons le plan pour la prochaine phase de la guerre», a déclaré le lieutenant-général Eyal Zamir, cité par un communiqué de l'armée au cours d'une visite sur le terrain dans la bande de Gaza.
«Nous maintiendrons l'élan de l'opération» d'envergure annoncée mi-mai par l'armée dans le territoire palestinien en guerre depuis 22 mois «tout en nous concentrant sur la ville de Gaza» – la plus grande du territoire et selon Israël un des derniers bastions du mouvement islamiste palestinien, a-t-il développé.
«Nous continuerons à frapper jusqu'à la défaite décisive du Hamas, en gardant toujours les otages au premier plan de nos préoccupations», a-t-il ajouté.
Le Hamas dénonce un «crime de guerre»
Les déclarations du chef d'état-major sur les «plans visant à occuper Gaza sont la promesse d'une nouvelle vague d'extermination et de déplacement massif», a réagi le mouvement islamiste sur son site internet.
Le Hamas y voit «un crime de guerre majeur, reflétant le mépris de l'occupant pour les lois internationales et humanitaires», avec «le soutien politique et militaire des Etats-Unis qui ont donné carte blanche» à Israël.
Israël a dit se préparer à prendre le contrôle de Gaza-ville et de camps de réfugiés voisins avec pour but affiché de vaincre le Hamas et libérer les otages enlevés durant l'attaque du 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre.
Source: AFP
Une frappe israélienne fait 18 morts dans la bande de Gaza
La Défense civile à Gaza a indiqué que 18 personnes avaient été tuées et des dizaines blessées dimanche dans des bombardements et tirs israéliens dans le territoire palestinien ravagé par plus de 22 mois de guerre.
Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile, a déclaré à l'AFP que parmi les morts figuraient sept Palestiniens tués à l'aube par une frappe de drone dans la cour de l'hôpital al-Maamadani dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire affamé.
Selon des témoins, les victimes faisaient partie de «l'unité Sahm» affiliée au mouvement islamiste Hamas. Cette unité regroupe des centaines d'agents de sécurité et de volontaires chargés «d'assurer l'aide et de lutter contre les pillards», selon des sources du Hamas.
L'armée n'a pas commenté ces bombardements dans l'immédiat. Les raids aériens ont été menés dans la nuit et le matin contre différentes zones de la bande de Gaza, où l'armée israélienne mène une offensive destructrice en riposte à l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël, et assiège les quelque deux millions d'habitants.
Source: AFP
«Mettre fin à la guerre» et «ramener tout le monde»
Des manifestations ont débuté dimanche dans plusieurs villes d'Israël pour réclamer la fin de la guerre dans la bande de Gaza et un accord négocié pour la libération des otages qui y sont retenus. Cette mobilisation survient alors qu'Israël a dit se préparer à prendre le contrôle de Gaza-ville et de camps de réfugiés voisins avec pour but affiché de vaincre le Hamas et libérer les otages enlevés le 7 octobre 2023.
Un immense drapeau israélien, floqué de portraits de personnes kidnappées, a été déployé à Tel-Aviv sur la «place des otages», devenue emblématique depuis le début de la guerre à Gaza, selon une photo diffusée sur X.
Plusieurs importants axes routiers ont été coupés par des manifestants, notamment l'autoroute reliant Tel-Aviv à Jérusalem, où des manifestants ont mis le feu à des pneus et provoqué d'importants bouchons, selon des images des médias locaux.
Appel à la grève
Vers 8h (7h en Suisse), des dizaines de manifestants postés devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu demandaient au gouvernement de «mettre fin à la guerre» et «ramener tout le monde», en référence aux otages. Là aussi, ils brandissaient les portraits des personnes enlevées, drapeaux israéliens et bannières jaunes, la couleur symbole des otages.
Le Forum des familles et des disparus, principale association des proches d'otages, mais aussi l'opposition, une partie du monde économique et syndical, ont appelé à une grève de solidarité ce dimanche avec les otages à Gaza. De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé que ces manifestations «renforcent le Hamas».
Source: AFP
Au moins 36 Palestiniens tués ce samedi par des raids israéliens
La Défense civile locale a fait état de la mort samedi de 36 Palestiniens, dont des enfants, tués dans l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. Parmi eux, 21 l'ont été près de deux centres de distribution d'aide humanitaire dans le sud et le nord du territoire, et six autres, dont trois enfants, dans des frappes visant le camp de réfugiés de Bureij (centre) et la zone d'al-Mawassi (sud),
Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a affirmé à l'AFP qu'un quartier de Gaza-ville – Zeitoun – dans le nord du territoire palestinien assiégé et affamé, était soumis à d'intenses bombardements depuis presque une semaine. «Nous avons oublié ce qu'est le sommeil. Les raids aériens et les tirs de char ne s'arrêtent pas. (...) Nous n'avons plus ni nourriture ni eau potable», a déclaré un habitant de Gaza-ville, Ghassan Kashko, au téléphone à l'AFP.
L'armée israélienne a mis en doute ces chiffres, affirmant à l'AFP que «les institutions à Gaza sont contrôlées et dirigées par le Hamas et donc soumises à son agenda».
Source: AFP
Berlin appelle Israël à «cesser la construction de colonies» en Cisjordanie
L'Allemagne s'oppose «fermement» à la poursuite par Israël d'un projet clé de logements en Cisjordanie occupée, et demande au gouvernement israélien de «cesser la construction de colonies» dans le territoire palestinien, a affirmé jeudi son ministère des Affaires étrangères.
Berlin «rejette fermement les annonces du gouvernement israélien concernant l'approbation de milliers de nouveaux logements dans les colonies israéliennes en Cisjordanie», a déclaré le ministère dans un communiqué, après l'appel lancé par le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich pour accélérer ce projet de construction de 3400 logements.
Source: AFP
Un ministre israélien d'extrême droite veut accélérer la colonisation en Cisjordanie
Un ministre israélien d'extrême droite a appelé jeudi à accélérer un projet de construction de 3400 logements en Cisjordanie et à annexer ce territoire palestinien occupé par Israël, en riposte aux annonces de plusieurs pays de reconnaître un Etat palestinien.
Ce projet clé, baptisé E1, couperait la Cisjordanie en deux et empêcherait définitivement la création d'un éventuel Etat palestinien disposant d'une continuité territoriale, selon ses détracteurs. «Ceux qui veulent aujourd'hui reconnaître un Etat palestinien recevront une réponse de notre part sur le terrain.(...) Par des faits concrets: des maisons, des quartiers, des routes et des familles juives qui construisent leur vie», a déclaré le ministre des Finances Bezalel Smotrich.
Le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a averti que ce projet, «s'il se concrétisait, mettrait fin aux perspectives d'une solution à deux Etats» et «couperait le nord du sud de la Cisjordanie», selon son porte-parole Stéphane Dujarric.
Source: AFP