Plus de 60 pays ont signé samedi à Hanoï la première convention mondiale des United Nations consacrée à la cybercriminalité, malgré l’opposition d’un groupe d’entreprises technologiques et d’organisations de défense des droits humains qui s’inquiètent d’un renforcement de la surveillance étatique. Ce nouveau cadre juridique international vise à renforcer la coopération internationale pour lutter contre la cybercriminalité, allant des images de violences sexuelles sur des enfants, aux arnaques et au blanchiment d'argent.
Il entrera en vigueur une fois ratifiée par chacun des États signataires. Le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, s'est félicité de cette «étape importante», ajoutant que ce n'est «que le début».
«Chaque jour, des escroqueries sophistiquées détruisent des familles, volent des migrants et siphonnent des milliards de dollars de notre économie... Nous avons besoin d'une réponse mondiale forte et connectée», a-t-il déclaré lors de la cérémonie accompagnant cette signature dans la capitale vietnamienne.