Plus de 400 gendarmes étaient intervenus dans la nuit pour empêcher cette rave party en Bretagne, près de Redon. Selon la préfecture, les fêtards ont tenté d'installer la fête sur l'hippodrome de la localité.
La fête a été organisée malgré le couvre-feu en vigueur à partir de 23H00. Ce couvre-feu doit être levé à compter de dimanche en raison du reflux de l'épidémie de coronavirus en France.
Le préfet du département de l'Ille-et-Vilaine, Emmanuel Berthier, a dénoncé «des heurts d'une grande violence».
Selon le préfet, «1.500 personnes» s'étaient donné rendez-vous pour une rave party en hommage à un jeune homme, Steve Maia Caniço, décédé à Nantes (ouest) il y a deux ans lors de la Fête de la musique, en tombant dans la Loire au moment d'une intervention de la police pour disperser le rassemblement.
Selon les autorités, interrogées par l'AFP, les forces de l'ordre ont fait face à «des individus très violents» et ont essuyé «des jets de cocktail molotov, boules de pétanque, morceaux de parpaings».
«Depuis hier soir, il n'y a pas de musique», mais «les individus qui participent à cette rave illégale sont toujours présents sur site», a précisé à l'AFP la préfecture samedi matin.
Vendredi, les autorités locales avaient pris un arrêté d'interdiction, craignant qu'un «rassemblement festif à caractère musical de type teknival ou rave-party» puisse regrouper «plusieurs centaines de participants dans le département.