Après le rachat en catastrophe de son grand rival Credit Suisse, UBS a entrepris une vaste cure d’austérité. Avec un objectif clair: dégager 13 milliards de dollars d'économie. Pour y parvenir, le géant bancaire prévoit notamment une réduction drastique de ses effectifs partout à travers le monde. En Suisse, UBS avait fait savoir à l’été 2023 que 3000 postes seraient supprimés. Depuis, la direction ne s’est plus exprimée publiquement sur le sujet.
Pourtant, le dossier est loin d'être clos, révèle la «Handelszeitung», qui s'est penchée sur l'état d'avancement du processus. Selon l'hebdomadaire alémanique, seuls 700 licenciements ont été prononcés jusqu'à présent. Parmi les personnes concernées, 212 ont retrouvé un emploi, 133 ont accepté une indemnité de départ, et environ 300 sont actuellement inscrites au chômage.
2400 employés d'UBS font déjà partie du plan social
Le plus gros de la vague de licenciements reste donc à venir. Et cela pourrait être pour très bientôt. En effet, selon la «Handelszeitung», les premières suppressions de poste interviendront une fois que la clientèle de Credit Suisse aura été pleinement intégrée à UBS.
De nombreux employés anticipent donc déjà leur départ. D'après l’hebdomadaire, la banque a déjà intégré 2400 collaborateurs à son plan social. Un délai d'un an leur a été accordé afin de leur permettre de trouver un nouvel emploi.
Si les licenciements concernent davantage d’anciens employés de Credit Suisse, des sources citées par la «Handelszeitung» précisent que les personnes employées de longue date chez UBS ne sont pas forcément épargnées. De nombreux collaborateurs devraient toutefois être réaffectés à un autre poste à l'interne.
