À Genève, le comité référendaire appelle à rejeter les deux lois dites «corsets», soumises au vote le 28 septembre. Il juge «absurdes» ces textes qui visent à limiter la hausse des charges et à interdire de nouveaux engagements en cas de déficit budgétaire.
«Ces lois vont toucher de plein fouet la fonction publique et le secteur subventionné mais aussi l'ensemble des salariés qui ont besoin de prestations et de services publics qui fonctionnent. Le Conseil d'Etat, qui refuse ces lois, est conscient que certains services sont déjà sous pression», a indiqué mardi devant les médias Davide de Filippo, président de la Communauté genevoise d'action syndicale.
La première loi limite la hausse des charges à la hausse démographique, sauf pour ce qui est des charges contraintes et en cas d'événement extraordinaire, a rappelé la députée socialiste Caroline Marti. La seconde interdit la création de nouveaux postes, sauf d'enseignant. Des dérogations sont prévues si deux tiers des voix votent le budget, «ce qui n'arrive quasiment jamais», a-t-elle relevé.