Uni Dufour occupée
L'Uni de Genève porte plainte contre les étudiants propalestiniens

La tension monte à l'Université de Genève à la suite de l'occupation d'Uni Dufour par des étudiants propalestiniens. Malgré un échange précédent avec la rectrice, aucune rencontre n'est prévue entre le rectorat et les manifestants qui dénoncent un «silence de plomb».
Publié: 15.05.2025 à 11:27 heures
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Dernière mise à jour: 16.05.2025 à 14:01 heures
La tension monte à l'Université de Genève suite à son occupationpar des étudiants propalestiniens. (Image d'illustration)
Photo: KEYSTONE
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ATS Agence télégraphique suisse

L'Université de Genève (UNIGE) continue d'interdire jeudi l'accès au bâtiment d'Uni Dufour en raison de l'occupation du couloir du rectorat par des membres de la Coordination étudiante pour la Palestine (CEP). Une plainte pénale a été déposée pour violation de domicile.

La CEP, qui avait brièvement occupé le hall d'UniMail la semaine dernière, maintient ses revendications. Elle demande notamment la suspension immédiate de toute collaboration de l'UNIGE avec «les institutions israéliennes impliquées dans le génocide, l'apartheid et la colonisation en Palestine».

L'occupation du couloir où le rectorat a ses bureaux a débuté mercredi, entraînant l'interdiction de l'accès au bâtiment. «Les activités académiques prévues dans ce bâtiment ont été relocalisées sur d'autres sites», a indiqué jeudi le porte-parole de l'UNIGE Marco Cattaneo. Et d'ajouter que «les revendications de la CEP sont audibles et légitimes, mais qu'elles doivent prendre place dans un processus démocratique qui est en cours». Les membres de la CEP de l'Université de Genève ont quitté les lieux jeudi soir.

Aucune rencontre n'est prévue prochainement entre les membres de la CEP et le rectorat. La rectrice Audrey Leuba a échangé avec les étudiants la semaine dernière, a relevé M. Cattaneo. La CEP dénonce pour sa part l'attitude du rectorat «qui a décidé de se murer derrière un silence de plomb».

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