Genève est le premier canton employeur de frontaliers étrangers, devant le Tessin. A la fin mars 2025, ils étaient près de 115'000 à être actifs sur le territoire, selon les chiffres de l'Office cantonal de la statisique (OCSAT) publiés le 6 mai. Soit plus d'un quart (28%) des 405'900 frontaliers qui travaillent en Suisse.
Ces chiffres représentent une hausse de 1% par rapport au trimestre précédent. Toutefois, la tendance est à la baisse: le rythme et la hausse du nombre de frontaliers ralentissent. En comparaison, la progression était de 2% au dernier trimestre de 2024.
Une hausse record en 2024
Fin mars 2025, les travailleurs étrangers œuvraient principalement dans le secteur tertiaire (92'112), principalement dans l’administratif (16’392), le commerce (15’779) ainsi que la santé et le social (14’500), précise la «Tribune de Genève». C'est à Genève (44'461), Meyrin (13'716) et Carouge (10'051) où les frontaliers sont les plus nombreux à travailler.
En 2024, l'OCSAT enregistrait une hausse record depuis 1989 du nombre de nouveaux titulaires d'un permis frontaliers G: 24'835 demandes ont été recensées. La quasi-totalité de ces nouveaux arrivants frontaliers est établie en France, principalement en Haute-Savoie (66%) et dans l’Ain (19%). Les autres résident dans des départements plus éloignés, ou dans d'autres pays.