Le projet est «solide, attractif et amène des avantages aux deux partenaires», indiquent les exécutifs des deux communes jeudi devant la presse réunie à Sion. La nouvelle entité portera le nom de Sion, mais le nom de Veysonnaz existera toujours et désignera l’un des villages de la commune.
«La commune de Veysonnaz peine à remplir les tâches communales, de plus en plus lourdes et complexes», indique son président Patrick Lathion. Ses autorités ont adressé une demande de fusion à la capitale en 2021, après avoir consulté la population sur sa vision pour l'avenir. Celle-ci plébiscitait une fusion à 87%, mais à 45% avec Nendaz et à 55% avec Sion. Le taux de participation était de 90%.
Pour Sion, ce mariage «s’inscrit dans la logique des fusions de Salins (2012) et des Agettes (2016)», fait valoir son président Philippe Varone. Il permettra notamment une gestion plus rationnelle des transports publics, de la sécurité, des travaux publics et de la voirie. L'union offre des perspectives de développement intéressantes, tout spécialement pour le tourisme, ajoute-t-il.
(ATS)