Thomas Gottstein quitte son poste de CEO du Credit Suisse après une perte trimestrielle de 1,5 milliard de francs. Son successeur est Ulrich Körner.
L'activité à risque avec le gestionnaire de fortune Archegos Capital Management se transforme en un gouffre de 5,5 milliards de dollars. C'est le deuxième flop après le mauvais investissement dans la banque Greensill.
Axel Lehmann succède à António Horta-Osório à la présidence du Conseil d'administration. Blick avait auparavant rendu publique la violation des règles imposées par le covid par le banquier luso-britannique.
9,9% des parts de Credit Suisse reviennent à la Saudi National Bank. Son président de l'époque, Ammar al-Khudairy, fera plus tard chuter l'action de la banque suisse par une déclaration publique.
La conseillère fédérale libérale-radicale Karin Keller-Sutter succède à Ueli Maurer (UDC) à la tête du Département fédéral des finances. Selon ses propres déclarations, elle trouve une situation dramatique sur la place financière.
La banque américaine de la Silicon Valley fait faillite. Washington renonce à l'aide de l'Etat, il s'ensuit un ébranlement des marchés financiers avec des conséquences désastreuses pour Credit Suisse.
Sauvetage refusé: la Saudi National Bank refuse d'accorder des fonds supplémentaires à Credit Suisse – les Arabes ne veulent plus prendre de risque.
En réaction au refus de l'Arabie saoudite, les responsables de Credit Suisse demandent à la Banque nationale d'injecter 54 milliards de francs de liquidités.
Credit Suisse fait partie de l'histoire: sous la houlette de la ministre des Finances Karin Keller-Sutter, l'UBS reprend Credit Suisse. La Confédération garantit à l'UBS 109 milliards de francs de couverture de pertes.
Le CEO Sergio Ermotti peut se réjouir: après cinq mois, l'UBS renonce à toutes les garanties de la Confédération. Le matin, Karin Keller-Sutter en informe le public.
