Conflit avec la conseillère administrative genevoise Marie Barbey-Chappuis
Une haute fonctionnaire suspendue conteste son licenciement en justice

Suspendue depuis deux ans et demi, la directrice du département de Marie Barbey-Chappuis, en ville de Genève, s'oppose encore à son licenciement, indique la «Tribune de Genève». Elle a tenté en vain de contester sa suspension et de récuser l'expert mandaté par la Ville.
Publié: 11.08.2024 à 18:05 heures
|
Dernière mise à jour: 11.08.2024 à 18:14 heures
La conseillère administrative (exécutif) Marie Barbey-Chappuis est accusée par une directrice de son département, suspendue, d'avoir exigé la tenue d'une séance en présentiel durant la pandémie de Covid-19.
Photo: Keystone
Blick_Lucie_Fehlbaum2.png
Lucie FehlbaumJournaliste Blick

Une directrice du département de la conseillère administrative genevoise Marie Barbey-Chappuis, suspendue depuis deux ans et demi, s'oppose à son licenciement. Elle conteste sa suspension et a voulu, sans succès, récuser l'expert mandaté par la Ville de Genève pour enquêter sur la situation du Département de la sécurité et des sports (DSSP).

Selon les informations de la «Tribune de Genève», elle a également déposé une plainte pour violation du secret de fonction. La directrice estime que les personnes interrogées dans le cadre de l'enquête n'avaient pas le droit de s'exprimer sans levée de leur secret de fonction. Lors de ces entretiens, elle affirme par ailleurs avoir subi une atteinte à la personnalité.

Séance en présentiel exigée pendant le Covid

Le 22 mai, le Ministère public a rendu une ordonnance de non-entrée en matière sur sa plainte pénale, estimant que l'expert avait le droit de se voir confier des secrets dans le cadre de sa mission, qui lui avait été confiée par le Conseil administratif (exécutif). 

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.

La Chambre pénale de recours a rejeté, début août, le recours de la directrice contre cette décision. Le licenciement de la haute fonctionnaire n'a pas encore été tranché par la justice, indique la «Tribune». Il est notamment reproché à la directrice suspendue d'avoir prononcé de graves accusations envers Marie Barbey-Chappuis, magistrate du DSSP. 

Elle aurait reproché à l'élue centriste d'avoir exigé la tenue d'une séance en présentiel, en 2021, à la suite de laquelle la fonctionnaire aurait contracté le Covid-19. L'avocat de l'employée conteste ces accusations et assure que sa cliente et lui saisiront le Tribunal fédéral.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la