Samedi soir, c'est forcément une scène qui a fait beaucoup discuter. À la 76e minute, Julien Sprunger a chargé le Finlandais Waltteri Merelä. Ce dernier a été contraint de rentrer au vestiaire se faire poser des points de suture. Probablement une blessure provoquée par la visière de son casque. Sur l'action, le quatuor arbitral n'a pas prononcé de sanction. Une décision qui a paru correcte sur les premiers ralentis disponibles.
C'était également l'avis des experts de «Mysports» Nadri Mandioni et Stéphane Rochette. Pour les deux anciens arbitres, le capitaine des Dragons avait réalisé un check parfait sans s'élever ni sortir le coude. Mais un ralenti depuis l'angle opposé à commencer à faire douter les consultants de la chaîne de télévision. «En voyant tous les angles à disposition, il est vrai que l'on pourrait également penser qu'il y a un premier impact au niveau de la tête et donc une pénalité de match contre Julien Sprunger», selon Nadir Mandioni qui avouait peiner à avoir un avis tranché.
La question allait être de savoir si Julien Sprunger allait être sous enquête après son geste et s'il allait pouvoir tenir sa place lors du sixième acte, lundi soir à Fribourg. Selon nos informations, le capitaine des Dragons pourra tenir sa place, car aucune procédure n'a été engagée contre lui. Pour qu'une enquête soit ouverte, il aurait fallu une requête du délégué à la protection des joueurs (PSO) ou une demande du SCB au juge unique, car aucune pénalité n'avait été prononcée sur la glace.
En 2008, lorsque Fribourg avait éliminé les Ours en quarts de finale, Julien Sprunger était justement suspendu pour le sixième acte qui avait permis aux Dragons d'atteindre les demi-finales grâce à un but en prolongation de Gil Montandon. Va-t-il, cette fois-ci, pouvoir vivre une qualification sur la glace? Réponse dès 20h00 (en direct sur Blick).