Nouveau départ pour Niklas Friman?
«Je n'ai pas hésité une seconde à venir aider Fribourg à Davos»

Fribourg Gottéron s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe Spengler grâce, notamment, à un but de son renfort Niklas Friman. Dans la bordure avec Ajoie, le Finlandais compte bien se relancer dans les Grisons.
Niklas Friman (à dr.) a inscrit le 3-2 face à Helsinki.
Photo: keystone-sda.ch
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Grégory BeaudJournaliste Blick

En un après-midi avec Fribourg Gottéron, Niklas Friman a inscrit autant de points que depuis le début de saison avec le HC Ajoie: 1. Le défenseur finlandais, pigiste avec les Dragons, a été titularisé pour le match face à IFK Helsinki et a inscrit le 3-2 qui a permis à l'équipe de la BCF Arena de prendre les devants contre les Finlandais.

Le joueur du HCA n'avait plus mis les patins sur la glace depuis le 6 décembre dernier. De quoi avoir des fourmis dans les jambes. «Rien que le fait de jouer aujourd’hui m’a fait énormément de bien, a-t-il apprécié. Après une longue pause, c’est un peu bizarre au début, mais plus le match avançait, plus je me sentais en confiance. C’était vraiment un très bon match de reprise pour moi.»

Cette proposition de venir renforcer Fribourg Gottéron a été vue comme une bouée au cœur d'une saison très compliquée avec le HC Ajoie. «Lorsque j'ai reçu l'appel me demandant si j'étais intéressé à renforcer Fribourg Gottéron, je n'ai pas hésité une seule seconde.» Logique pour celui qui n'a disputé que 19 matches depuis le début du championnat avec une équipe du HCA qui ne semble pas franchement lui faire confiance.

Sur le papier pourtant, Niklas Friman n'est pas à proprement parler un «manche», lui qui a remporté le titre olympique et est devenu champion du monde la même année, en 2022. Mais dans le Jura, c'est comme si tout allait de travers pour lui. Comment vit-il d'être surnuméraire dans la pire équipe de National League? «Personnellement, c’est très dur, bien sûr. Tout ce que je peux faire, c’est m’entraîner dur et rester prêt. La prochaine fois que je serai appelé, je veux être dans les meilleures dispositions pour jouer.»

Âgé de 32 ans, Niklas Friman avait signé un contrat d'une année avec le HCA. Du côté de Porrentruy, il est forcément bloqué par le jeu extraordinaire de son compatriote Antonni Honka. Mais les circonstances lui ont également été défavorables dans le sens où son club a davantage besoin d'impact offensif. Ce qui n'est pas son point fort. «La situation est ce qu’elle est et je crois qu'il n’y a pas grand-chose de plus à dire», coupe-t-il.

Deuxième Coupe Spengler

Pour ce match face à Helsinki, Roger Rönnberg avait décidé de lui faire confiance et de laisser le Suédois Patrik Nemeth en tribunes. «Une question de tournus, précise le coach. Nous avons le luxe de pouvoir compter sur un défenseur étranger de plus et j'avais simplement envie d'inclure tout le monde dans ce tournoi.» Un geste forcément apprécié par Niklas Friman qui avait regardé la rencontre inaugurale depuis les tribunes. «Être là, c'est déjà génial, mais c'est sûr que je préfère être sur la glace.»

Surtout que l'arrière sait où il mettait les patins, lui qui avait déjà disputé deux matches de Coupe Spengler par le passé. Il avait même disputé un match a élimination directe contre le HC Davos. La défaite n'a pas gâché ses souvenirs pour autant. «C’était il y a longtemps (ndlr en 2017), avec l’équipe finlandaise de HPK, et j’en garde un très grand souvenir. Ces matches sont incroyables, l’ambiance est exceptionnelle.»

Notamment grâce à son but, il est d'ores et déjà assuré de faire mieux qu'en 2017 avec Fribourg Gottéron puisque les Dragons sont qualifiés pour les demi-finales qui auront lieu mardi (20h10). De quoi poursuivre sa remise en confiance entamée ce dimanche. «Si je suis là, c'est aussi pour pouvoir être prêt à aider Ajoie dès la reprise du championnat après ce tournoi.»

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