Après le fiasco en Hongrie
Lewis Hamilton: «S'il vous plaît, ne me déclarez pas vaincu!»

La question des fans est toujours légitime avant la pause estivale: Ferrari a-t-elle fait le bon choix en recrutant Lewis Hamilton pour 2025? Ou aurait-il fallu garder Carlos Sainz? Les avis divergent.
Publié: 05.08.2025 à 17:53 heures
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Dernière mise à jour: 05.08.2025 à 17:55 heures
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Lewis Hamilton a déçu ce week-end.
Photo: Lukas Gorys
Roger Benoit, Budapest

Une chose est sûre: en termes de vitesse pure, Lewis Hamilton est clairement dans l'ombre de son coéquipier Charles Leclerc. Alors que le Monégasque est déjà monté cinq fois sur le podium, le septuple champion du monde n'y est jamais parvenu. En revanche, Lewis Hamilton est rémunéré 50 ou 60 millions de dollars par an.

Pire encore: à Budapest, Lewis Hamilton a encaissé son premier zéro pointé de la saison. En Chine, les deux Ferrari avaient été disqualifiées. Mais la superstar a tenu bon à Shanghai en remportant le sprint de manière sensationnelle.

Après la 12e place sur la grille de départ en Hongrie (et la pole de Leclerc), le Britannique était au plus bas émotionnellement: «Je suis quand même inutile ici. Il faut me remplacer.» On ne peut pas descendre plus bas verbalement lorsqu'on est 105 fois vainqueur d'un Grand Prix.

Ferrari reste en panique

La course ne s'est pas améliorée et il a de nouveau terminé 12e. Mais l'équipe italienne a pris la défense du pilote le plus cher de tous les temps. Hamilton a été officiellement cité ainsi dans le communiqué de presse: «Je ne suis pas encore là où je veux être. Mais mon combat n'est pas terminé. S'il vous plaît, ne me déclarez pas vaincu!»

Est-ce vraiment les mots d'un pilote de course qui se bat avec les pièges de la voiture? Lewis Hamilton se pose certainement la question aujourd'hui: le départ de Mercedes était-il vraiment la solution d'avenir idéale si l'on ne veut pas encore mettre un terme à sa carrière?

Les médias italiens comme ennemis

Il y a un an, Hamilton a marqué 65 points lors de trois courses consécutives (Silverstone, Budapest, Spa) dans sa Flèche d'argent. Sur les mêmes circuits cette année, il n'en a eu que 18. Et Leclerc a fait de sa 27e pole une quatrième place.

Les critiques ont à nouveau fusé. Même auprès du patron Fred Vasseur, dont le contrat a été prolongé en Hongrie. Les médias italiens sont depuis longtemps devenus son ennemi. L'ancien président de Ferrari, Luca di Montezemolo, a, lui aussi, émis des critiques: «Il manque des directives claires. Oui, il manque une âme.» Et au milieu de tout cela, Lewis Hamilton.

Sera-t-il encore heureux chez Ferrari? Avec 109 points, Hamilton se trouve à la 6e place du championnat du monde – seulement un rang derrière Leclerc (151). Il fallait s'y attendre. Mais pas à un Lewis Hamilton qui se promène tristement dans le paddock et qui traîne visiblement ses doutes dans le cockpit.

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