Nico Hülkenberg, toujours très combatif, s’était retiré du circuit fin 2019, avant que le Covid ne le rappelle aux affaires avec quatre missions en tant que pilote de réserve chez Racing Point (2020) et Aston Martin (2022).
En tant que successeur de Mick Schumacher aux côtés de Magnussen chez Haas-Ferrari, il a aussi montré son savoir-faire et son talent. Lorsque Nico Hülkenberg a été engagé par Audi-Sauber en tant que pilote officiel pour 2025, avec un contrat à long terme, nombreux sont celles et ceux qui avaient de doutes.
Depuis dimanche, il y a peut-être de quoi être rassuré avec cette cinquième place décrochée lors du GP d'Espagne. Le directeur général de Sauber, Mattia Binotto, confie à Blick: «C’était bien, mais nous voulons évidemment plus. Nous allons mener une analyse approfondie.» L’équipe devra garder les pieds sur terre après cet excellent début de mois de juin.
Le leader Hamilton abattu
Pour Nico Hülkenberg, le spectacle se poursuivra le 15 juin à Montréal. C’est là qu’il avait fêté une autre cinquième place en 2014 – avec Force India. Par trois fois, il a réussi à se hisser à la quatrième place, deux fois au Grand Prix de Belgique en 2012 et 2016, toujours avec Force India. En 2013, il a réussi la même performance avec Sauber en Corée du Sud.
Mais pourquoi diable le pilote, qui a grandi à la frontière hollandaise et parle parfaitement le néerlandais, n’a-t-il jamais réussi à monter sur le podium? Lorsque Blick pose la question à Lewis Hamilton lors d’une interview, sa réponse se veut volontairement piquante: «C’est la faute de Nico. En 2012, il s’est planté à Interlagos», lance le Britannique.
Il ne manquait que 1,9 seconde
Hülkenberg avait alors attaqué le leader Hamilton dans sa McLaren-Mercedes en fin de course sous la pluie, mais il l’avait fait sortir de la piste et, après la pénalité de passage, Nico n’avait terminé qu’en cinquième position! A seulement 1,9 seconde de la troisième place de Massa sur Ferrari.
Dimanche, Nico Hülkenberg a dépassé Lewis Hamilton dans l’avant-dernier tour sans le toucher. Suffisant pour la cinquième place. Hamilton l’a quant à lui déclaré sèchement: «C’était la pire course de ma vie.»