La Nati dans le top 8 mondial!
«Nous sommes une famille et cela nous rend plus forts»

L'équipe de Suisse M17 s’invite dans le top 8 mondial après une nouvelle démonstration offensive. Portés par une seconde période brillante, les Suisses assument désormais leur ambition.
Publié: 14:00 heures
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«On est une famille», souffle Gil Zufferey, fier de ce que montre l'équipe de Suisse à Doha.
Photo: FIFA via Getty Images
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Bastien FellerJournaliste Blick

Qu'ont en commun le Brésil, le Maroc, le Portugal, l'Italie, le Burkina Faso, l'Autriche, le Japon et la Suisse? Tous sont quart-de-finalistes de la Coupe du monde M17. «C'est énormément de fierté, mais on ne veut pas s'arrêter là», lance d'emblée Luigi Pisino. «Ce serait trop petit bras de s'arrêter maintenant.»

Surtout que la Nati est en grande forme, elle qui a à nouveau inscrit trois buts. Et ce pour la troisième fois consécutive. Après le Mexique et l'Égypte, c'était ce mardi au tour de l'Irlande de succomber (3-1). Rien n'a néanmoins été simple pour la formation helvétique. «C'était très difficile, mais nous sommes une famille et cela nous rend plus forts dans ces moments-là», estime Gil Zufferey.

Que s'est-il dit à la mi-temps?

Suivre du regard Luigi Pisino, qui a été bien plus actif que d'habitude dans sa zone technique, durant la première mi-temps montrait bien les difficultés rencontrées par la Nati. «Je sentais le besoin d'accompagner l'équipe, peut-être sur deux-trois points, un peu plus que les derniers matches. On sait aussi que la fatigue, parfois mentale, nerveuse, peut se faire sentir sur la longueur. C'est mon rôle aussi de pouvoir les accompagner et les soutenir. Donc oui, j'ai essayé de faire de mon mieux par rapport à ça», réagit le Genevois, qui a toutefois eu moins besoin de s'employer après la pause.

«La deuxième mi-temps a été magnifique», commente-t-il. Que s'est-il dit dans les vestiaires? «Je ne peux pas le dire», rigole Luigi Pisino, heureux d'avoir vu son plan fonctionner à merveille puisque la Nati a pu ouvrir la marque à la 57e, après avoir déjà touché le poteau quelques minutes plus tôt. «On a le droit de continuer de rêver. On a mérité de pouvoir continuer à rêver.»

«On est une grande nation»

Place donc au Portugal vendredi, l'un des favoris de la compétition. Mais avant ça, place à la célébration. Même si elle restera forcément modérée. «Il faut absolument fêter et célébrer une victoire comme celle-là. C'est clair que tout va très, très vite ici et qu'on rejoue dans trois jours. Mais, c'est très important de célébrer, de donner de la valeur à ce qu'on a fait», commente Luigi Pisino. Ensuite, cela sera retour au travail, pour espérer poursuivre ce fabuleux parcours. «On a mérité de pouvoir continuer à rêver.»

«Je n'ai pas peur de le dire, on est une grande nation. On fait partie des huit meilleurs maintenant et on veut aller plus loin. Pourquoi ne pas faire partie des quatre, puis des deux avant de gagner la finale?», se demande Adrien Llukes. Pour cela, il faudra déjà battre le Portugal vendredi (coup d'envoi à 17h45 heure locale).

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