«C’est un autre tournoi qui commence», disait ce jeudi en conférence de presse Luigi Pisino au sujet du début de la phase à élimination directe. Et le sélectionneur genevois de la Nati ne s’est pas trompé, même s'il faisait à ce moment-là référence à l'aspect sportif.
Car l’atmosphère autour des terrains de l’Aspire Zone était électrique à l’occasion de la première journée des 16es de finale. «La tension est clairement montée d'un cran», souffle un délégué FIFA présent autour des terrains. Ce vendredi, plusieurs rencontres ont été marquées par des actes de provocation pratiquement invisibles lors de la phase de groupes.
La tension monte à l’Aspire Zone
Cela a par exemple été le cas lors du match entre l’Irlande, que l’équipe de Suisse affrontera en huitièmes de finale mardi, et le Canada (1-1, 9-8 aux penaltys). La séance de tirs au but entre les deux équipes a été très longue mais aussi très tendue, avec des provocations et des échanges de politesses entre notamment le gardien canadien et les joueurs irlandais.
Si on en est restés aux joutes verbales sur le terrain 3 du complexe, il en a été tout autrement sur le 1. Là, la Colombie défiait la France. Et la situation, déjà chaude durant la deuxième période, a complètement dégénéré au terme de la rencontre remportée par les Tricolores (2-0).
Bagarre générale lors du match de la France
Lors d’une séquence que la FIFA n’a volontairement pas diffusée, une bagarre générale a éclaté après qu’un joueur français aurait provoqué un adversaire avec trop de véhémence. Staff et joueurs en sont alors venus aux mains. Au point que la police, présente en nombre sur le site, et quelques spectateurs, ont dû intervenir pour séparer les deux camps. À l’issue des échauffourées, le capitaine colombien Cristian Orozco et Santiago Londono ont été expulsés par l’arbitre de la rencontre.
De leur côté, les Suisses ont vécu face à l’Égypte (3-1) un match comme les autres. Espérons que cela reste ainsi lors de la suite du tournoi.