L'équipe de Suisse a manqué, ce vendredi face à la Corée du Sud (0-0), l'opportunité de valider officiellement son ticket pour les 16es de finale. Même si elle devrait en être avec ses quatre points obtenus en deux matches et sa différence de buts positive (+3). Mais il y avait aussi la possibilité d'augmenter ses chances de finir première de son groupe et donc d'avoir un premier tour à élimination directe plus abordable contre un troisième de groupe. Dommage.
D'autant plus que les joueurs de Luigi Pisino ont eu des opportunités de marquer, notamment une très grosse galvaudée par Nevio Scherrer en première période. «Il nous a manqué l'efficacité dans les 30 derniers mètres que nous avions eue face à la Côte d'Ivoire», regrette Ethan Bruchez, lequel effectuait son premier match en Coupe du monde après avoir été suspendu mardi. «Il y avait de la bonne pression avant le match. Je suis quand même content de ce que j'ai pu faire, même si j'aurais pu faire mieux. Je vais me contenter de ça et travailler pour être prêt à faire mieux face au Mexique lundi.»
«Il faut faire preuve d'humilité»
Justement, la rencontre de lundi face aux Mexicains prend soudain une tout autre importance après que ces derniers ont dominé la Côte d'Ivoire (1-0). L'équipe de Suisse devra obtenir un résultat pour valider sa qualification et ne pas chuter à une deuxième ou troisième place qui pourrait lui infliger un adversaire plus coriace en 16es. Pas de quoi, cependant, nourrir le moindre regret par rapport au seul point pris face aux Sud-Coréens.
«Si on est frustrés maintenant, on ne va pas dans la bonne direction. Il faut faire preuve d'humilité. On a eu nos chances, on n’a pas marqué, on a joué contre une très bonne équipe également. Oui, on a eu nos chances, on aurait même dû marquer un but. Mais voilà, ça fait partie de l'humilité: il faut manger ce qu'il y a dans l'assiette. On est toujours dans le tournoi, on continue», commente Luigi Pisino, qui ne manque pas de faire remarquer le nouveau bon match de sa défense, même si elle a été mise sous pression, notamment en fin de rencontre.
«On n'a pas pris de but, c'est aussi une force. Mais ce n'est pas uniquement les défenseurs, c’est tout le groupe. On a des joueurs qui se sacrifient, qui sont généreux dans les efforts, et cela doit faire la différence sur la longueur», ajoute le coach genevois. Espérons pour l'équipe de Suisse que cela paie également lundi face au Mexique (coup d'envoi à 13h30 en Suisse).