Alors que Murat Yakin se dit satisfait de l'issue du tirage au sort de la phase de groupes de la Coupe du monde 2026, qu'en pensent les sélectionneurs des autres nations de ce groupe B?
L'euphorie est déjà grandissante dans le clan canadien. Un journaliste ne manquait par exemple pas de rappeler que la sélection a devant elle l'«opportunité d'une vie». Il faut comprendre par là la possibilité de passer pour la première fois de son histoire la phase de groupes après deux échecs en 1986 au Mexique et en 2022 au Qatar. Mais aussi et surtout l'opportunité de marquer son ou ses premiers points après six défaites en autant de rencontres.
«Nous sommes prêts pour cette Coupe du monde. La Suisse est une super équipe, qui a un très bon entraîneur. Ce ne sera pas facile. Mais je pense qu'il y a une opportunité pour nous. Je ne connais pas trop le Qatar. Mais c'est Julen Lopetegui l'entraîneur, il est aussi très intelligent et a beaucoup d'expérience. Ce sera un bon challenge», estime Jesse Marsch, qui ajoute s'avancer avec confiance vers son Mondial, mais aussi avec beaucoup d'humilité.
Demi-surprise dans la zone mixte du Kennedy Center de Washington: Julen Lopetegui, le sélectionneur espagnol du Qatar, n'est pas présent. Et pour cause, l'ancien entraîneur de Séville notamment et son équipe disputent actuellement l'Arab Cup à domicile. C'est donc l'un de ses adjoints, Óscar Caro, qui s'est chargé de représenter l'hôte de la précédente Coupe du monde.
«Tout d'abord, nous sommes très fiers d'être ici. C’est la première fois que le Qatar sera présent à une Coupe du monde via les qualifications. C’est un groupe dans lequel nous affronterons l’un des pays hôtes, le Canada. Cela rend le match plus difficile, car l’environnement, les gens, les supporters seront forcément derrière le Canada. Et nous savons aussi que nous aurons deux équipes européennes, puisque, en mars, une parmi l’Italie, l’Irlande, la Bosnie et le Pays de Galles rejoindra ce groupe. Nous savons déjà que la Suisse y sera, et ses résultats de ces douze à dix-huit derniers mois sont très bons. Elle va arriver dans une dynamique très positive, avec beaucoup de bonne énergie. Donc, nous savons que nous allons affronter un groupe compliqué», explique l'Espagnol, qui ajoute encore que la sélection qatarie est en progression depuis l'arrivée de Julen Lopetegui. «Mais il reste encore du travail.»
Forcément, aucun des quatre sélectionneurs participant au barrage européen numéro deux en mars n'était présent ce vendredi à Washington. Le qualifié sera connu en mars à l'issue des play-off. En demi-finale, l'Italie accueille l'Irlande du Nord, tandis que le Pays de Galles recevra la Bosnie-Herzégovine. La finale se jouera soit à Cardiff, soit à Zenica.