Giorgio Contini doit réagir
YB a pris une veste et la perplexité règne

La défaite 4-1 contre le Panathinaïkos fait très mal à YB. Pour l'entraîneur Giorgio Contini, qui pensait avoir trouvé un onze de base, le coup est rude. Il faudra réagir très vite sans quoi le feu pourrait se propager dans la maison bernoise.
Publié: 10:24 heures
|
Dernière mise à jour: 10:37 heures
Partager
Écouter
Giorgio Contini et YB vont devoir réagir très clairement dès ce week-end face à Thoune.
Photo: keystone-sda.ch
Alain Kunz

Le 2-1 à Lucerne a été le meilleur match d’YB en Super League jusque-là. Les transferts étaient bouclés. Les candidats au départ partis. L’équipe semblait soudée avec une cinquième victoire consécutive. On pensait donc logiquement que tout allait rouler pour les Bernois. Mais c’était une erreur.

L’entraîneur Giorgio Contini a procédé à quatre changements pour le match de coupe à Aarau. YB s’est incliné aussitôt chez un club de classe inférieure. Contre le Panathnaikos ce jeudi soir, c’était la débâcle totale. Les Bernois ont encaissé trois buts entre la 10e à la 19e minute. Le match était plié avant même d’avoir commencé.

À 23h37, Giorgio Contini s’est présenté devant les (très rares) représentants de la presse. Dans son analyse du match, le coach parle de vingt minutes incompréhensibles pour tous. «Nous avons été trop naïfs. C’était insuffisant. […] Et nous ne pouvons pas, après un 0-3, attendre qu’un match soit retourné. Même si la mentalité était tout à fait correcte jusqu’à la pause. Mais l’hypothèque était trop grande.» Morceaux choisis de quelques réponses pour Blick:

Giorgio Contini, de l’extérieur, ces dix minutes initiales étaient incompréhensibles, comme vous l’avez dit. Avez-vous une explication?
C’est ce que j’ai dit tout à l’heure, c’était inexplicable. Il ne faut pas aborder les matches comme ça

Avez-vous haussé le ton à la pause?
Je n’ai pas haussé le ton plus que d’habitude. Cela n’a pas de sens de penser qu’il suffit de crier pour que cela change. Nous avons montré des séquences intéressantes. Nous voulions mettre le deuxième but le plus rapidement possible, afin que l’adversaire se mette un peu à trembler. Malheureusement, nous n’y sommes pas parvenus.

Êtes-vous désemparé?
Non. La perplexité serait une mauvaise compagne. Je suis pragmatique et analytique. Ce qui sera important maintenant, c’est d’entrer dans la tête des joueurs, de comprendre leur état d’esprit, pourquoi un tel départ a été possible.

Le directeur sportif Christoph Spycher était-il dans le vestiaire? Il avait en effet déclaré vouloir se rapprocher de l’équipe…
Il était dans le vestiaire. Comme hier. Comme avant-hier. Tous les jours. Avant le match. Après le match. Il n’est pas question de changer les routines. C’est normal qu’il soit avec nous.

Qu’a-t-il dit après ce match?
Ce qu’il me dit en privé et dans les vestiaires n’est pas destiné à l’oreille de tous.

Comment gérer jusqu’au match contre Thoune dimanche?
L’important est de faire le point. En tant que responsable, je dois montrer une grande confiance dans l’équipe. Et je dois commencer par me gérer moi-même. J’ai mis en place ce qu’il y avait sur le terrain. Je fais d’abord le point avec moi-même. Ensuite, je trouve les mots justes. Et je suis convaincu qu’il y aura une réaction dimanche.

La différence entre un match comme celui face à Lucerne et celui de ce jeudi doit rendre un entraîneur fou, non?
C’est la différence entre ce que l’on peut écrire après le match et ce que je dois savoir avant le match. Le football est humain. A Lucerne, cette équipe était accrocheuse et présente. Jeudi, elle n’a pas été là pendant vingt minutes.

Maintenant, c’est un derby contre Thoune qui se profile. Et un combat au sommet. Après ces deux défaites, on peut parler de match très important…
Non. C’est une autre compétition. De toute façon, c’est un match important. Et nous devons remporter les trois points.

Une défaite contre Thoune – et peut-être une autre derrière en Europa League à Bucarest jeudi prochain – pourrait définitivement mettre le feu à la maison bernoise. Dans cette perspective, le fait que Christoph Spycher se rapproche de l’équipe n’est pas franchement une bonne nouvelle pour Giorgio Contini.


Ligue Europa 25/26
Équipe
J.
DB.
PT.
1
Panathinaïkos
Panathinaïkos
1
3
3
2
Dinamo Zagreb
Dinamo Zagreb
1
2
3
3
FC Midtjylland
FC Midtjylland
1
2
3
4
AS Rome
AS Rome
1
1
3
4
Ludogorets Razgrad
Ludogorets Razgrad
1
1
3
6
Lille OSC
Lille OSC
1
1
3
6
SC Fribourg
SC Fribourg
1
1
3
6
Vfb Stuttgart
Vfb Stuttgart
1
1
3
9
FC Porto
FC Porto
1
1
3
9
Fotbal Club FCSB
Fotbal Club FCSB
1
1
3
9
KRC Genk
KRC Genk
1
1
3
9
Olympique Lyonnais
Olympique Lyonnais
1
1
3
13
Aston Villa
Aston Villa
1
1
3
13
SC Braga
SC Braga
1
1
3
15
Nottingham Forest
Nottingham Forest
1
0
1
16
Real Betis Balompié
Real Betis Balompié
1
0
1
17
Celtic Glasgow
Celtic Glasgow
1
0
1
17
Viktoria Plzen
Viktoria Plzen
1
0
1
19
Ferencvaros
Ferencvaros
1
0
1
19
Étoile Rouge Belgrade
Étoile Rouge Belgrade
1
0
1
21
Maccabi Tel Aviv
Maccabi Tel Aviv
1
0
1
21
PAOK Salonique
PAOK Salonique
1
0
1
23
1
-1
0
23
Celta Vigo
Celta Vigo
1
-1
0
23
SK Brann
SK Brann
1
-1
0
26
Malmö FF
Malmö FF
1
-1
0
26
OGC Nice
OGC Nice
1
-1
0
28
Bologne FC
Bologne FC
1
-1
0
28
FC Salzbourg
FC Salzbourg
1
-1
0
28
FC Utrecht
FC Utrecht
1
-1
0
28
Feyenoord Rotterdam
Feyenoord Rotterdam
1
-1
0
28
Glasgow Rangers
Glasgow Rangers
1
-1
0
28
Go Ahead Eagles
Go Ahead Eagles
1
-1
0
34
Fenerbahce
Fenerbahce
1
-2
0
35
SK Sturm Graz
SK Sturm Graz
1
-2
0
36
1
-3
0
Playoffs
Barrages qualificatifs
Partager
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la
Articles les plus lus
    Articles les plus lus