À 28 ans, Sandrine Mauron se trouve à un carrefour de sa carrière. La Nord-Vaudoise, qui vient de tourner la page du Servette FC Chênois féminin, s’apprête à rejoindre un nouveau club cet été. «Je sais où je vais et ce qui m’attend. Tout est signé. J’ai hâte de vivre cette nouvelle expérience», confie-t-elle, sans toutefois révéler sa future destination. «C'est à l'étranger. Vous le saurez dans quelques semaines», ajoute-t-elle, elle qui n'a pas pu terminer comme elle le souhaitait son histoire grenat avec une saison conclue sans titre.
L’Yverdonnoise, qui compte 44 sélections, se réjouit désormais d'avoir pu retrouver ce lundi la Nati à Saillon, sous le soleil, où la sélection prépare à la fois ses deux derniers matches de Ligue des Nations et le prochain Euro. «C’est une grande chance d’être là», explique Sandrine Mauron, absente lors du rassemblement d’avril.
«Toujours un bonus d’être avec la Nati»
«Il n’y a pas de crainte de ne pas être sélectionnée. La concurrence est forte, mais je me sens en forme. C’est toujours un bonus d’être ici. En club, je me suis donnée à 100 % et j’ai montré ce que je pouvais faire. Ce sera à la coach de trancher», affirme-t-elle, avant de recentrer la discussion: «Cette semaine, c’est la Ligue des Nations qui compte».
Les deux prochains matches – contre la France vendredi à Nancy et face à la Norvège mardi à Sion – seront décisifs pour l’avenir de la sélection dirigée par Pia Sundhage, en lutte pour son maintien en Ligue A. Dernière du groupe, la Nati compte un point de retard sur la Norvège et deux sur l’Islande. «Il y a six points à aller chercher», lance sans détour la milieu de terrain de 28 ans.
Les Suissesses veulent envoyer un message
Pour Sandrine Mauron, ces deux rencontres à fort enjeu sont une bonne préparation avant le grand rendez-vous de juillet. «C’est une bonne façon de se préparer», estime-t-elle, tout en rappelant qu’«il ne faut pas brûler les étapes». «On est assez professionnelles pour le faire. On a les yeux fixés sur ces deux matches.»
Les Suissesses auront aussi l’occasion d’envoyer un message clair à la Norvège, qu’elles retrouveront le 2 juillet à Bâle pour le match d’ouverture de l’Euro. «Jouer à domicile est un avantage, estime Sandrine Mauron. Il faut leur montrer qu’on est meilleures chez nous, et leur donner un peu d’appréhension avant le match d’ouverture.»
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | Finlande | 0 | 0 | 0 | |
1 | Islande | 0 | 0 | 0 | |
1 | Norvège | 0 | 0 | 0 | |
1 | Suisse | 0 | 0 | 0 |
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | Belgique | 0 | 0 | 0 | |
1 | Italie | 0 | 0 | 0 | |
1 | Portugal | 0 | 0 | 0 | |
1 | Espagne | 0 | 0 | 0 |
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | Danemark | 0 | 0 | 0 | |
1 | Allemagne | 0 | 0 | 0 | |
1 | Pologne | 0 | 0 | 0 | |
1 | Suède | 0 | 0 | 0 |
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | Angleterre | 0 | 0 | 0 | |
1 | France | 0 | 0 | 0 | |
1 | Pays-Bas | 0 | 0 | 0 | |
1 | Pays de Galles | 0 | 0 | 0 |