Smilla Vallotto a fait sensation après le match contre le Finlande grâce à deux scènes bien précises. La première lorsque, juste après le coup de sifflet final, elle a répondu de manière très spontanée au reporter de la RTS Christophe Cerf. Dans l'euphorie de la qualification, l'effrontée Genevoise s'est laissée aller à une expression très familière, qui a provoqué un buzz immédiat sur les réseaux sociaux.
Comment a-t-elle vécu ces posts et re-posts Instagram et ces dizaines de retweets? «La vérité, c'est que j'ai immédiatement regretté d'avoir dit ces mots», a-t-elle admis ce mardi en conférence de presse à Thoune. «Mais après, bon, je me suis dit que c'était fait et que c'était authentique. C'est moi... Il y avait beaucoup d'émotions après le match, c'est sorti comme ça», a-t-elle souri.
Ouf, maman Kjersti a rigolé
Elle avoue tout de même avoir craint une personne en particulier. «Oui, j'avais peur de la réaction de ma mère, mais elle a bien rigolé, donc j'étais contente», a-t-elle dit avec un ouf de soulagement. Kjersti a donc pardonné sa fille, qui peut continuer le tournoi l'esprit tranquille.
Une autre scène a fait parler d'elle, lorsque, d'un geste adorable, elle a offert ses chaussures à une petite fille après le match. Là aussi, Smilla Vallotto l'assure, rien n'était prémédité. «Je ne la connaissais pas du tout. Elle m'a demandé mon maillot, mais je l'avais promis à mon frère, donc je lui ai donné mes crampons. C'était une paire que j'aimais bien, c'est un beau cadeau. Si je peux motiver des jeunes filles à jouer au foot avec des gestes aussi simples, ça me fait plaisir», a-t-elle réagi ce mardi.
La Nati à l'arrêt ce mardi
Si Smilla Vallotto était en forme, comme toujours, ce n'est pas le cas de toutes ses coéquipières en ce début de semaine, puisque l'entraînement du matin a dû être annulé. «Certaines joueuses ont des symptômes de refroidissement. Ce n'est rien de grave, et on va faire un bon entraînement à onze contre onze mercredi. La décision d'annuler la séance du jour était l'option la plus intelligente», a-t-elle assuré. Les joueuses malades restent un peu à l'écart de leurs coéquipières afin d'éviter toute propagation. «On reste du côté sûr», a-t-elle souri.