Le monde du football a été bouleversé jeudi par la mort tragique de Diogo Jota, décédé dans un accident de voiture avec son frère. Le joueur portugais, star de Liverpool et de la sélection nationale, a reçu de nombreux hommages de la part de supporters, de clubs et de coéquipiers. Mais alors que l’émotion dominait, certains ont vu dans ce drame une opportunité de faire du profit.
Dans le jeu EA Sports FC 25, la carte Ultimate Team de Diogo Jota a brusquement vu sa valeur s’envoler. Sur un marché où les prix sont dictés par la loi de l’offre et de la demande, des joueurs ont profité de l’émotion collective pour revendre cette carte à des tarifs excessifs. En quelques heures, les prix ont été multipliés, alimentés par un engouement opportuniste et une logique de rareté artificielle.
Indignée, EA réagit rapidement
Face à cette flambée jugée indécente, EA Sports a rapidement réagi. L’éditeur du jeu a annoncé un verrouillage des prix de la carte de Jota, désormais bloqués dans la fourchette de valeur du marché au moment de l’annonce. De plus, les cartes du joueur portugais ne seront plus disponibles dans les packs Ultimate Team, une mesure exceptionnelle décidée «par respect».
Cette intervention visait à mettre un terme à une spéculation perçue comme déplacée et à éviter que la valeur d’une carte ne devienne le reflet d’un drame personnel. Le message est clair: la mort d’un joueur ne doit pas devenir un levier pour générer des profits virtuels.
Le comportement de certains utilisateurs a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, poussant EA à agir vite. Dans un univers numérique où tout peut être monétisé, cette affaire rappelle les dérives possibles quand l’émotion publique est exploitée sans retenue.