Luis Enrique n'a jamais perdu une finale
Figure du renouveau parisien, reconnu pour sa poigne et son franc-parler, Luis Enrique a vécu samedi soir un moment fort à Munich. Le technicien espagnol a remporté sa deuxième Ligue des champions après celle décrochée en 2015 avec le FC Barcelone face à la Juventus. Mais surtout, il a conservé une statistique impressionnante: dix finales disputées, dix victoires.
Six avec le Barça (1 Ligue des champions, 1 Coupe du monde des clubs, 1 Supercoupe d’Europe, 3 Coupes du Roi), et désormais quatre avec le PSG (2 Coupes de France, 2 Trophées des champions) auxquelles s’ajoute ce sacre européen. Une série sans tache.
Un écart historique
Quelle démonstration offensive des Parisiens! Et quel silence en réponse du côté de l’Inter. Jamais une équipe n’avait perdu une finale de Ligue des champions avec cinq buts d’écart. Une page d’histoire s’est écrite à Munich, douloureuse pour les Nerazzurri, mémorable pour Paris.
Pas de cinquième suisse vainqueur de la compétition
Pour la troisième saison consécutive, un joueur suisse disputait une finale de Ligue des champions. Mais contrairement à Manuel Akanji en 2023 — victorieux avec Manchester City — et comme Gregor Kobel en 2024, Yann Sommer a dû s’incliner.
L’ancien gardien de la Nati ne rejoint donc pas le cercle des Suisses sacrés en C1: Stéphane Chapuisat (1997, Borussia Dortmund), Ciriaco Sforza (2001, Bayern Munich), Xherdan Shaqiri (2013 avec le Bayern et 2019 avec Liverpool) et Manuel Akanji (2023).
Marseille n'est plus seul
Le Paris Saint-Germain a enfin conquis la Ligue des champions, objectif ultime des propriétaires qataris depuis leur arrivée en 2011. L’Olympique de Marseille n’est donc plus le seul club français à avoir soulevé la Coupe aux grandes oreilles (1993).
Petit clin d’œil de l’histoire: les deux clubs tricolores ont battu en finale un club milanais. L’AC Milan pour l’OM, l’Inter pour le PSG.
Le PSG s'est imposé sur le terrain et dans les tribunes
Dominateurs sur la pelouse, les Parisiens l’ont aussi été dans les tribunes. Les 18'000 supporters venus d’Île-de-France ont joué à fond leur rôle de douzième homme. Il faut dire que le scénario du match, avec deux buts inscrits dès les vingt premières minutes, a rapidement muselé les supporters nerazzurri.