Recevoir un courrier de Sunrise, accompagné d'une carte SIM, qui mentionne un abonnement conclu dont on n'a aucun souvenir: c'est l'expérience fâcheuse vécue fin septembre par un couple de Vaudois, qui s'est confié à «20 minutes» sur ses nombreux contacts avec le deuxième plus grand opérateur de Suisse.
Des tentatives d'annulation infructueuses, au téléphone puis au magasin. Un abonnement qui passe de 25,90 à 61,90 francs, alors qu'ils pensaient avoir enfin réussi à mettre fin au contrat. Comme beaucoup d'autres, le couple est trimbalé de service en service et d'employé en manager avant d'atteindre enfin son but.
Un cadeau pour se rattraper
«Je pense qu’ils essaient à l’usure», raconte le mari au «20 minutes». Un manager lui aurait finalement «avoué que plusieurs abonnements» auraient été créés «par erreur» et que «des offres rocambolesques» proviendraient souvent «d'une antenne basée à l'étranger».
Après un mois de galère, le couple obtient enfin l'annulation du contrat, en plus d'un rabais sur l'abonnement de leur fille, seule membre de la famille à avoir volontairement choisi Sunrise.
Sunrise au top de classements peu flatteurs
La FRC tient régulièrement un classement des entreprises qui ont le plus énervé les consommateurs. En 2021, Sunrise obtenait la médaille d'or de ce concours peu flatteur, qui voit les opérateurs accaparer le haut du tableau.
À l'échelle suisse, les statistiques de l'organe de conciliation des télécommunications Ombudscom sont sans appel. Les activités de Sunrise (UPC et Yallo, Aldi et Lebara compris) ont vu 330 demandes être traitées et 383 procédures de conciliation. Du côté de Swisscom (CoopMobile, M-Budget et Wingo compris), c'est moins: 183 demandes et 89 cas traités. Avec 118 demandes et 92 cas, c'est Salt (Das ABO, GoMo et Lidl Connect compris) qui complète le podium parmi les trois opérateurs avec le plus de clients en Suisse.