«Pas si douloureux que cela»
Un Suisse se fait tatouer «Trump 2024»... au milieu du front!

Le regrettera-t-il bientôt? Bobby Bossert, originaire de la commune bâloise Sissach, aura toute sa vie «Trump 2024» écrit en grosses lettres noires sur son front. A moins qu'il ne se fasse tatouer quelque chose par-dessus.
Publié: 09.12.2023 à 11:01 heures
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Dernière mise à jour: 09.12.2023 à 12:12 heures
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Mardi, il a eu l'idée et jeudi, le tatouage était déjà sur son front. «Je suis quelqu'un de spontané», dit-il. Il ne pense pas regretter son geste.
Photo: Beat Michel
Michel Beat

Bobby Bossert, 36 ans, porte encore souvent une casquette qui cache un tatouage au milieu de son front. Le jeune homme de Sissach (BL) a encore besoin d'un peu de temps pour assumer pleinement son nouveau dessin permanent. Pourtant, lors de l'interview au salon de tatouage, il rayonnait! Il montre fièrement à Blick la dernière œuvre sur sa peau: «Trump 2024», écrit en grosses lettres noires. Sur Internet, des milliers de personnes ont vu les aiguilles s'agiter sur son visage.

Une décision rapide

Mais pour quelle raison le jeune homme a-t-il fait une chose pareille? Sa réponse: la provocation. Il ne lui a d'ailleurs pas fallu longtemps pour prendre cette décision. «Mardi, j'ai eu l'idée, jeudi, nous avons réalisé l'œuvre. Je suis fan de Trump depuis les années 90, lorsque je l'avais vu dans le long-métrage 'Home Alone 2'.»

Sur le plan politique aussi, Trump correspond entièrement à ses goûts. «Ce qu'il dit me paraît évident. Je pense qu'il a 90% de chances de gagner la course à la présidence. Sauf s'il va en prison ou se fait tuer.»

Blocher serait une alternative

Il n'est toutefois pas assez convaincu par les conseillers fédéraux pour se faire tatouer un homme politique suisse à la place de Trump. «Seuls les anciens conseillers fédéraux Christoph Blocher ou Ueli Maurer entreraient en ligne de compte, assume-t-il. Et de préciser: S'ils se présentaient à nouveau aux élections.»

Attirer tous les regards avec son nouveau tatouage imposant ne le dérange pas: «Je veux provoquer et inciter le dialogue», déclare l'ouvrier du bâtiment. Jusqu'à présent, il n'a reçu presque que des réactions positives. Il souligne: «C'est ma peau, j'en fais ce que je veux!»

Un cover-up en cas de regret

C'est le tatoueur Floyd Varesi qui a gravé l'inscription. Il n'est toutefois pas aussi enthousiaste que son client. Il déclare à Blick: «Il a insisté si longtemps auprès de moi et m'a proposé un très bon prix qu'à un moment donné, je ne pouvais plus dire non. Mais en fait, un tel tatouage sur le front est un no-go (nldr: zone interdite).» Il n'avait encore jamais fait une telle œuvre à un client. Et surtout pas une inscription aussi provocante.

Toujours est-il que le tatoueur voit une issue si le client veut faire disparaitre son slogan. «Dans ce cas, nous ferons simplement un tatouage par-dessus. Ce ne serait pas le premier cover-up que je devrais faire», dit-il en souriant.

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