Critique envers l'Europe, Trump se dit prêt à prendre des sanctions «significatives» contre la Russie
Le président américain Donald Trump a affirmé samedi qu'il était prêt à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, mais à la condition que les pays de l'Otan arrêtent d'acheter du pétrole russe.
«Je suis prêt à prendre des sanctions significatives contre la Russie, à partir du moment où tous les pays de l'Otan l'auront également décidé et quand tous les pays de l'Otan auront ARRETE D'ACHETER DU PETROLE A LA RUSSIE», a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social. Et d'ajouter: «Si l'OTAN fait ce que je dis, la GUERRE prendra fin rapidement et toutes ces vies seront sauvées!»
Source: AFP
La Russie revendique la prise d'un village dans le centre de l'Ukraine
L'armée russe a revendiqué samedi la prise d'une nouvelle localité dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-est de l'Ukraine, que les forces de Moscou disent avoir atteinte début juillet. Il s'agit du village de Novomykolaïvka, situé près de la frontière avec la région voisine de Donetsk (est), qui reste l'épicentre des combats sur le front.
L'AFP n'est pas en mesure de confirmer cette revendication. Les analystes militaires du projet DeepState, proche de l'armée ukrainienne, affirment que cette localité est toujours sous contrôle de Kiev.
Mieux équipées et surtout plus nombreuses, les forces russes continuent de mener des actions offensives sur le front en Ukraine depuis des mois. L'armée russe contrôle actuellement environ 20% du territoire ukrainien.
Source: AFP
Les négociations de paix avec l'Ukraine sont en «pause»
Le Kremlin a confirmé vendredi que les discussions avec l’Ukraine étaient «en pause», faute de progrès notables. Donald Trump a prévenu que sa patience envers Vladimir Poutine «s’épuisait rapidement», tout en exhortant aussi Volodymyr Zelensky à faire davantage pour relancer le dialogue.
Cette impasse intervient alors que Moscou et Minsk ont lancé leurs grandes manoeuvres militaires «Zapad-2025», près des frontières de la Pologne et de la Lituanie. Varsovie, déjà secouée par l’intrusion de drones présumés russes cette semaine, a mobilisé ses forces et fermé sa frontière avec le Bélarus. L’Otan se veut rassurante et dit ne voir «aucune menace militaire immédiate».
Sur le terrain, l’armée russe poursuit ses avancées et ses frappes aériennes. Moscou a revendiqué la prise d’un village dans la région de Dnipropetrovsk et accusé Kiev d’avoir attaqué la centrale nucléaire de Smolensk avec un drone, sans dégâts majeurs.
La Pologne et ses alliés appellent Moscou à cesser les provocations
La Pologne et une quarantaine de ses alliés, dont les États-Unis, le Japon, le Canada, l’Ukraine et les 26 autres membres de l’Union européenne, ont dénoncé vendredi à l’ONU l’«escalade» que représente l’intrusion de drones présumés russes sur le territoire polonais. Varsovie a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité.
«Ces actes irréfléchis de la Russie ne sont pas seulement une violation du droit international mais aussi une escalade déstabilisatrice qui rapproche la région d’un conflit», a déclaré le vice-ministre polonais des Affaires étrangères Marcin Bosacki. Les pays signataires appellent Moscou à mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine et à cesser toute nouvelle provocation.
L’intrusion d’une vingtaine de drones dans la nuit de mardi à mercredi a provoqué une vive émotion en Pologne. Varsovie a mobilisé ses avions, ainsi que ceux de ses alliés de l’Otan, pour en abattre certains. Moscou dément avoir visé la Pologne et accuse Varsovie de dramatiser.
Source: AFP
L'Otan renforce la défense de son flanc est
L'Otan a annoncé vendredi le renforcement de la défense de son flanc est, après l'intrusion sans précédent cette semaine de drones russes dans le ciel polonais. L'Alliance va lancer une opération pour «renforcer encore davantage notre posture le long de notre flanc oriental», a affirmé devant la presse à Bruxelles le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Mark Rutte.
L'ordre a d'ores et déjà été donné de lancer cette opération baptisée «sentinelle orientale», a précisé de son côté le commandant suprême des forces alliées en Europe, le général américain Alexus Grynkevich. Elle débutera concrètement «dans les jours à venir» et comprendra des contributions provenant de plusieurs pays de l'Alliance , «notamment le Danemark, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et d'autres», a ajouté M. Rutte.
La France a déjà annoncé l'envoi de trois Rafale pour renforcer la défense de l'espace aérien polonais. L'Allemagne a également décider de contribuer à une meilleure défense de l'espace aérien polonais.
L'objectif de Poutine est d'«occuper toute l'Ukraine», dit Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé vendredi l'Occident à faire pression sur la Chine, proche du Kremlin, pour qu'elle use de son influence auprès de la Russie afin de mettre fin à l'invasion de l'Ukraine lancée en 2022.
La Chine a «eu la possibilité d'amener les Russes à cesser de tuer» mais n'en a pas montré la volonté, a-t-il dit lors de la conférence annuelle Yalta European Strategy en Ukraine. «Nous devons trouver un moyen d'influencer la Chine afin qu'elle use de son influence sur la Russie pour mettre fin à la guerre», a-t-il ajouté, en soulignant le rôle «des Européens, des Américains et du G7».
Pour le président ukrainien, l’espoir d’un véritable plan de paix avec la Russie, à la fois solide et respectueux de l’Ukraine, s’éloigne chaque jour un peu plus. «Le but de Poutine est d'occuper toute l'Ukraine. Et peu importe ce qu'il dit, il est clair qu'il a mis en marche la machine de guerre à un point tel qu'il ne peut tout simplement pas l'arrêter».
Zelensky a également affirmé qu'«échanger des territoires», hypothèse évoquée pour mettre fin au conflit, ne suffirait pas à atteindre la paix.
Source: AFP
La patience de Trump avec Poutine atteint ses limites
Donald Trump a dit vendredi que sa patience envers le président russe Vladimir Poutine «s'épuisait rapidement» et évoqué la possibilité de sanctions contre les banques et le secteur pétrolier russes, sans s'y engager fermement.
Le président américain a ajouté, pendant un entretien en direct sur la chaîne Fox News à New York, qu'il fallait aussi convaincre le président ukrainien Volodymyr Zelensky de mettre fin au conflit en Ukraine, déclenché en 2022 par l'invasion russe de ce pays, en déclarant: «Il faut être deux pour danser le tango».
Source: AFP
Moscou accuse Kiev d'avoir lancé un drone sur une centrale nucléaire
La Russie a accusé vendredi l'Ukraine d'avoir lancé un drone d'attaque sur la centrale nucléaire de Smolensk, après avoir indiqué avoir abattu dans la nuit 221 engins, soit l'une des attaques les plus massives des forces de Kiev depuis février 2022.
Les défenses anti-aériennes «ont neutralisé un drone de combat ukrainien près de la troisième unité de la centrale nucléaire de Smolensk» vers 4h (3h en Suisse), a déclaré le géant russe du nucléaire Rosatom dans un communiqué. La centrale est située à environ 300 km à l'ouest de Moscou.
Les débris ont brisé plusieurs fenêtres mais n'ont causé ni dégât majeur ni victime, la centrale reste opérationnelle et il n'y a eu aucun changement dans les niveaux de radiation, a ajouté Rosatom.
Source: AFP
Les négociations de paix avec l'Ukraine sont en «pause»
Le Kremlin a estimé vendredi que les négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine pour mettre fin au conflit étaient en «pause», aucune date n'ayant été fixée pour une prochaine session de pourparlers.
«Les canaux de communication existent, ils sont bien établis. Nos négociateurs ont la possibilité de communiquer par ces canaux, mais pour l'instant, on peut plutôt parler d'une pause», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien auquel participait notamment l'AFP. Des pourparlers à Istanbul plus tôt cette année n'ont pas permis de réelle avancée, hormis un accord sur des échanges de prisonniers de guerre.
Londres sanctionne des alliés de Moscou
Le Royaume-Uni a annoncé vendredi avoir sanctionné une centaine de fournisseurs militaires et de navires soupçonnés d'appartenir à la «flotte fantôme» russe, à l'occasion d'une visite à Kiev de la nouvelle cheffe de la diplomatie britannique. «Ces sanctions marquent une nouvelle étape dans les efforts du Royaume-Uni pour intensifier la pression économique» sur Vladimir Poutine, et «couper les flux financiers dont il a désespérément besoin pour financer cette guerre illégale», a déclaré Yvette Cooper, citée dans un communiqué.
La ministre des Affaires étrangères, qui doit rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a également dénoncé «le mépris total» du président russe pour le principe de souveraineté, après l'intrusion sans précédent d'une vingtaine de drones russes sur le territoire polonais. Cette intrusion est jugée délibérée par Varsovie et ses alliés mais récusée par Moscou.
Source: AFP
Ces nouvelles sanctions visent une trentaine d'entités et individus «soutenant l'appareil de guerre russe en fournissant des équipements clés tels que des composants électroniques, des produits chimiques et des explosifs pour fabriquer des missiles ou autres systèmes d'armes», comme des drones, détaille le ministère.
Parmi elles, une société basée en Chine, avec deux copropriétaires russes, ou une société turque dirigée par un ressortissant azerbaïdjanais. 70 navires supplémentaires de la «flotte fantôme», utilisée par la Russie pour exporter son pétrole, ont également été sanctionnés. Quelque 500 de ces bateaux ont été sanctionnés par Londres depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en février 2022.
Le prince Harry en visite surprise en Ukraine
Le prince Harry effectue vendredi une visite surprise en Ukraine pour soutenir des soldats ukrainiens blessés lors de la guerre contre la Russie, a rapporté le journal britannique «The Guardian». Selon cette source, il est arrivé à Kiev à bord d'un train de nuit, tôt vendredi. Des photos diffusées par le Guardian le montrent accueilli à la descente de son wagon.
Sa visite en Ukraine coïncide avec celle de la nouvelle cheffe de la diplomatie britannique, Yvette Cooper, son premier voyage à l'étranger depuis sa nomination la semaine dernière.
Le prince Harry est en Ukraine avec une équipe de sa fondation, la Invictus Games Foundation, qu'il a créée pour soutenir des militaires blessés au combat. «Nous ne pouvons pas arrêter la guerre (en Ukraine), mais ce que nous pouvons faire, c'est faire tout ce que nous pouvons pour aider le rétablissement» des soldats blessés, a-t-il affirmé au «Guardian». Selon cette source, il doit rencontrer la Première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko et quelque 200 anciens combattants.
Harry, qui fêtera ses 41 ans lundi, a rencontré son père, le roi Charles III, pour la première fois depuis près de deux ans, lors d'une visite au Royaume-Uni en début de semaine. Ils sont en froid depuis des années, pour une série de griefs, alimentés par les critiques publiques du prince contre sa famille.
Source: AFP