L'armée américaine a soutenu six opérations, cinq en Irak et une en Syrie, qui ont abouti à la mort de deux djihadistes et à la détention de deux personnes, «dont un chef de l'EI» en Irak, a déclaré, sans préciser l'identité de ce dernier, le Centcom, le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient. Ces opérations ont été respectivement menées par les partenaires des Etats-Unis, les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes et l'armée irakienne, a-t-il ajouté sur le réseau social X.
L'EI, qui était parvenu à contrôler une vaste zone dans ces deux pays, a été défait en 2017 en Irak et en 2019 en Syrie. Après une montée en puissance fulgurante en 2014 dans les deux pays, le groupe djihadiste a vu son «califat» autoproclamé vaciller sous le coup d'offensives successives. En Irak, des cellules djihadistes continuent d'attaquer sporadiquement l'armée et la police, mais ces attentats se font de plus en plus rares et se déroulent essentiellement dans des zones rurales et reculées. Des cellules de l'EI restent aussi actives en Syrie, où elles s'en prennent notamment aux forces dirigées par les Kurdes dans le Nord-Est.
Donald Trump, qui a récemment rencontré le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh en Arabie saoudite, l'a appelé à «aider les Etats-Unis à empêcher une résurgence de l'EI».