«La situation en Ethiopie reste extrêmement grave», affirme le président de la Commission internationale d'experts des droits humains sur l'Ethiopie, Mohamed Chande Othman. L'accord de paix signé il y a un an «n'a pas résolu le conflit dans le nord du pays», dit-il.
Au Tigré, l'armée érythréenne et les milices Amhara sont notamment mises en cause pour des violences sexuelles. Cette situation viole les engagements du gouvernement éthiopien sur les droits humains, affirment les trois enquêteurs qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU.
La Commission avait déjà estimé que de probables crimes contre l'humanité avaient été perpétrés dans le conflit entre armée et séparatistes depuis fin 2020. Celui-ci a fait des millions de déplacés ou de réfugiés. De nombreuses personnes sont décédées.
(ATS)