Un ministre affirme que 2024 a été une année «record» de démolitions en Cisjordanie
Le ministre israélien des Finances, d'extrême droite, a affirmé mardi que 2024 avait été une année «record» pour les démolitions par Israël de «constructions arabes» en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
«L'année dernière, le record de démolition de constructions arabes illégales (ndlr: selon Israël) en Judée-Samarie a été battu», a déclaré Bezalel Smotrich, utilisant le nom donné par les autorités israéliennes à la Cisjordanie occupée, lors d'une visite dans cette région en compagnie du ministre de la Défense, Israël Katz. Tous deux ont déclaré refuser de voir un jour l'Autorité palestinienne «prendre le contrôle» de ce territoire.
Source: AFP
Netanyahu revient sur son choix pour le chef du Shin Bet
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé mardi être revenu sur son choix annoncé la veille de nommer l'amiral Eli Sharvit, ancien commandant de la Marine, comme nouveau chef de l'Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet).
«Le Premier ministre a remercié le vice-amiral [Eli] Sharvit pour avoir répondu à l'appel du devoir mais l'a informé qu'après plus ample considération, il avait l'intention d'examiner d'autres candidatures», indiqué un communiqué.
Ce revirement soudain survient après que la nomination de l'amiral Sharvit a été critiquée aux Etats-Unis par le sénateur républicain Lindsey Graham, proche du président américain Donald Trump. «S'il est vrai que l'Amérique n'a pas de meilleur ami qu'Israël, la nomination d'Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet est plus que problématique», a écrit Lindsey Graham sur X.
Source: AFP
La frappe israélienne aurait visé un responsable du dossier palestinien
Une source proche du Hezbollah a affirmé mardi que la frappe israélienne de la nuit sur la banlieue sud de Beyrouth avait visé un responsable du dossier palestinien au sein du mouvement libanais soutenu par l'Iran.
La frappe «a visé Hassan Bdair, l'adjoint du chef du dossier palestinien au sein du Hezbollah», «qui se trouvait chez lui avec sa famille», a déclaré à l'AFP cette source sous le couvert de l'anonymat.
Source: AFP
Le Premier ministre libanais dénonce une «violation flagrante» du cessez-le-feu
Le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé mardi une «violation flagrante» du cessez-le-feu après une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, quatre mois après l'accord qui a mis fin au conflit entre Israël et le Hezbollah.
Cette frappe constitue «une violation flagrante des accords sur la cessation des hostilités» et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui avait mis fin à la précédente guerre en 2006 et a servi de base au cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre.
Source: AFP
Le président libanais veut du soutien pour défendre la souveraineté du pays
Le président libanais Joseph Aoun a condamné la frappe israélienne mardi sur la banlieue sud de Beyrouth et appelé les alliés du Liban à soutenir son «droit à une pleine souveraineté».
«La persistance d'Israël dans son agression nous impose de redoubler d'efforts pour mobiliser les amis du Liban dans le monde pour soutenir notre droit à la pleine souveraineté», a indiqué Joseph Aoun dans un communiqué, qualifiant la frappe d'«avertissement dangereux» sur les intentions israéliennes à l'égard du Liban.
Source: AFP
Trois morts dans la frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth
Au moins trois personnes ont été tuées mardi dans une frappe israélienne nocturne ayant visé la banlieue sud de la capitale libanaise Beyrouth, a indiqué le ministère de la Santé, l'armée israélienne affirmant avoir tué un dirigeant du Hezbollah pro-iranien.
«Le raid de l'ennemi israélien sur la banlieue sud a fait, selon un nouveau bilan, trois martyrs et sept blessés», a indiqué le ministère libanais de la Santé, cité par l'Agence nationale libanaise d'information Ani.
Source: AFP
L'armée israélienne dit avoir tué un dirigeant du Hezbollah dans une frappe sur Beyrouth
L'armée israélienne a dit mardi avoir tué un dirigeant du mouvement chiite libanais Hezbollah, allié du Hamas gazaoui, dans une frappe sur un quartier sud de Beyrouth.
«La frappe a visé un terroriste du Hezbollah qui a dirigé des opérationnels du Hamas et les a assistés dans la planification d'une attaque terroriste significative et imminente contre des civils israéliens», a-t-elle déclaré dans un communiqué conjoint avec les services de sécurité intérieure.
Source: AFP
Au moins 322 enfants auraient été tués à Gaza en seulement dix jours
La reprise de l'offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza a causé la mort d'au moins 322 enfants en dix jours dans ce territoire palestinien assiégé, a annoncé lundi l'UNICEF.
«La rupture du cessez-le-feu et la reprise d'intenses bombardements et opérations terrestres dans la bande de Gaza aurait causé la mort d'au moins 322 enfants et en aurait blessé 609 autres, soit une moyenne quotidienne de plus de 100 enfants tués ou mutilés au cours des dix derniers jours», a écrit l'agence onusienne pour l'enfance dans un communiqué.
«La plupart de ces enfants étaient déplacés, s'abritant dans des tentes de fortune ou des habitations endommagées», a ajouté l'UNICEF près de deux semaines après la reprise de l'opération militaire par Israël. L'UNICEF a souligné que ces chiffres incluaient les enfants qui auraient été tués ou blessés dans une attaque du 23 mars contre le service de chirurgie de l'hôpital Nasser, dans le sud du territoire.
Israël a repris sa campagne militaire le 18 mars avec d'intenses bombardements et une nouvelle offensive au sol, rompant deux mois de trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier. «Les enfants sont à nouveau plongés dans un cycle de violences meurtrières et de privations», a déploré dans le communiqué la patronne de l'UNICEF, Catherine Russell.
L'Iran «n'aura d'autre choix» que de se doter de l'arme nucléaire en cas d'attaque
L'Iran ne cherche pas à se doter de l'arme nucléaire mais «n'aura d'autre choix que de le faire» en cas d'attaque contre le pays, a mis en garde lundi Ali Larijani, un proche conseiller du guide suprême iranien.
«A un moment donné, si vous (les Etats-Unis, NDLR) optez pour des bombardements (...) vous forcerez l'Iran à prendre une décision différente», a déclaré Ali Larijani dans un entretien à la télévision d'Etat, après des menaces de frappes du président américain Donald Trump.
Source: AFP
Syrie: 12 civils, en majorité alaouites tués dans des attaques armées
Douze civils, en majorité alaouites, ont été tués lundi par des hommes armés dans l'ouest et le centre de la Syrie, a rapporté une ONG, trois semaines après des massacres perpétrés contre cette minorité dont est issu l'ex-président Bachar al-Assad.
Dans la province de Tartous (ouest), majoritairement alaouite, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a fait état de six civils tués dans un village, dont un responsable local.
D'après l'OSDH, les assaillants étaient partis d'un ancien camp militaire aujourd'hui occupé par des forces relevant des ministères de la Défense et de l'Intérieur, avant de regagner leur base après l'attaque. Les assaillants auraient, selon la même source, proféré des injures à caractère sectaire avant d'exécuter les six civils.
Source: AFP
«Le plus dur est à venir» pour les Houthis et l'Iran, menace Trump
Donald Trump a assuré lundi sur son réseau Truth Social que «le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran», après que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre ces rebelles du Yémen.
«Nos attaques continueront jusqu'à ce qu'ils ne soient plus une menace pour la liberté de navigation", a encore écrit le président américain.
Peu après, les Houthis ont dénoncé une nouvelle «agression américaine», évoquant deux frappes sur l'île de Kamaran, au nord de Hodeida (ouest), selon leur chaîne Al-Massirah.
Source: AFP
Le président par intérim prévient qu'il «ne pourra pas satisfaire tout le monde»
Le président par intérim, Ahmad al-Chareh, a assuré vouloir «parvenir à un consensus» dans la reconstruction de la Syrie après la chute du président Bachar al-Assad.
«On ne pourra pas satisfaire tout le monde, chaque mesure que nous prenons ne fera pas consensus, c'est normal, mais nous devons parvenir à un consensus» autant que possible, a également déclaré Ahmad al-Chareh lors d'un rassemblement au palais présidentiel retransmis à la télévision syrienne après les prières de l'Aïd, fête musulmane marquant la rupture du mois de jeûne du ramadan.
Il a estimé que le chemin vers la reconstruction allait être long et ardu mais que le pays «possède toutes les ressources nécessaires pour se relever.»
Source: AFP