Il en prendrait régulièrement
Elon Musk prône les bienfaits de la kétamine

L'entrepreneur sud-africain Elon Musk a considéré dans un entretien lundi que sa consommation de drogues était bénéfique aux investisseurs de Tesla. Il a dit prendre de la kétamine sur ordonnance pour traiter son «état d'esprit négatif».
Publié: 19.03.2024 à 06:18 heures
Elon Musk dit prendre "une petite dose" de kétamine "toutes les deux semaines à peu près" (archives).
Photo: Ebrahim Noroozi

Face aux inquiétudes d'investisseurs relayées dans des médias américains, le magnat de 52 ans a confirmé qu'il prenait de la kétamine, un anesthésiant utilisé en temps normal contre la douleur et la dépression. Mais aussi détourné à des fins stimulantes ou euphorisantes. Il a carrément prôné ces bienfaits pour traiter son «état d'esprit négatif».

Affirmant qu'un des modèles de Tesla est «la voiture la plus vendue dans le monde l'an passé», il a lancé: «du point de vue des investisseurs, si je prends quelque chose, alors je dois continuer à le prendre». Le patron de Tesla, SpaceX et X (ex-Twitter) s'est entretenu avec Don Lemon, ancien animateur de CNN. Le milliardaire a nié abuser de la consommation de kétamine, déclarant en prendre «une petite dose une fois toutes les deux semaines à peu près», ajoutant qu'elle lui était prescrite pour «sortir d'un état d'esprit négatif».

S'éloigner de Biden, sans soutenir Trump?

Dans l'entretien de près d'une heure, Elon Musk a aussi évoqué sa rencontre avec l'ancien président américain Donald Trump en mars, mais n'a pas précisé qui il soutiendra lors de l'élection présidentielle de novembre. Il a déclaré qu'il «s'éloignait» du président démocrate Joe Biden sans pour autant soutenir Trump, déclarant que «beaucoup de choses peuvent se passer d'ici à l'élection».

Vendredi, Elon Musk avait écrit sur le réseau social X que les Américains doivent voter pour les républicains en novembre, sans quoi les Etats-Unis «d'Amérique sont condamnés». «Imaginez que la situation empire encore pendant quatre ans», a-t-il lancé en faisant référence à l'immigration illégale, l'un des thèmes de campagne lancinants du tribun républicain.

(ATS)

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