Le Madleen poursuit sa course malgré l'avertissement israélien
Le navire humanitaire Madleen, en route vers Gaza pour «briser le blocus israélien», va poursuivre sa course malgré l'ordre donné par Israël à son armée de l'empêcher de rallier le territoire palestinien, ont affirmé dimanche les militants à son bord, parmi lesquels l'activiste suédoise Greta Thunberg.
«Nous resterons mobilisés jusqu'à la dernière minute – jusqu'à ce qu'Israël coupe Internet et les réseaux», a déclaré l'eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan, jointe par l'AFP à bord du Madleen, actuellement dans les eaux égyptiennes.
«Nous n'avons pas peur» des Israéliens, a de son côté affirmé l'activiste allemande Yaesmin Acar, qui compte parmi les douze passagers, les autres étant six Français, une Suédoise, un Brésilien, un Espagnol, un Turc et un Néerlandais. «Le message qu'ils nous envoient (...) ne nous fait pas reculer», a-t-elle ajouté.
Le navire, qui se trouvait à 14h GMT (16h en Suisse) à 150 miles nautiques de Gaza selon un live sur Telegram, est parti d'Italie le 1er juin pour «briser le blocus israélien» du territoire palestinien ravagé par 20 mois de guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas, et y livrer une cargaison d'aide.
Source: AFP
L'armée israélienne confirme l'identification du corps de Mohammed Sinouar, chef du Hamas à Gaza
L'armée israélienne a confirmé dimanche avoir identifié le corps de Mohammed Sinouar, chef du Hamas dans la bande de Gaza tué le 13 mai dans une frappe dans le territoire palestinien où Israël est en guerre contre le mouvement islamiste.
«A l'issue d'un processus d'identification, il est désormais confirmé que le corps de Mohammed Sinouar a été localisé dans le tunnel souterrain situé sous l'hôpital européen de Khan Younès» et «éliminé le 13 mai» dans le sud de la bande de Gaza, a précisé l'armée dans un communiqué. Sa mort avait été annoncée le 28 mai par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Source: AFP
Un mort dans une frappe israélienne près de la zone tampon, en Syrie
Israël a mené dimanche une frappe dans le sud de la Syrie, faisant un mort selon une ONG, l'armée israélienne affirmant avoir visé un membre du mouvement islamiste palestinien Hamas.
Depuis la chute du président Bachar al-Assad en décembre, Israël a mené des centaines de frappes sur le territoire syrien, en ciblant des sites militaires, et a déployé des forces dans la zone tampon démilitarisée du Golan, à la lisière de la partie occupée de ce plateau, et dans le sud de la Syrie.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni, a indiqué qu'un véhicule avait été touché à Mazraat Beit Jinn, une localité proche de la zone tampon surveillée par l'ONU, faisant un mort et deux blessés. L'armée israélienne a de son côté déclaré avoir «neutralisé un terroriste du Hamas dans la région de Mazraat Beit Jinn».
Source: AFP
Le navire humanitaire Madleen n'est pas le bienvenu à Gaza
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé dimanche avoir ordonné à l'armée d'empêcher l'arrivée d'un navire humanitaire avec à son bord des militants, dont l'activiste écologiste suédoise Greta Thunberg et l'eurodéputée française Rima Hassan, dans la bande de Gaza dévastée par la guerre.
«J'ai donné pour instruction à Tsahal d'empêcher le navire Madleen d'atteindre Gaza. A Greta l'antisémite et à ses compagnons, porte-voix de la propagande du (mouvement islamiste palestinien) Hamas, je dis clairement: faites demi-tour car vous n'arriverez pas à Gaza», a déclaré M. Katz dans un communiqué de son bureau.
Les organisateurs de cette expédition à bord du Madleen avaient indiqué samedi avoir atteint les côtes égyptiennes et se rapprocher de la bande de Gaza Le voilier de la Coalition de la flottille pour la liberté est parti le 1er juin de Sicile en direction de Gaza pour apporter de l'aide humanitaire et «briser le blocus israélien» imposé au territoire palestinien, selon les organisateurs.
«L'Etat d'Israël ne permettra à personne de briser le blocus maritime de Gaza, dont l'objectif principal est d'empêcher le transfert d'armes au Hamas, une organisation terroriste meurtrière qui détient nos otages et commet des crimes de guerre", a ajouté M. Katz. «Israël agira contre toute tentative de briser le blocus ou d'aider des organisations terroristes, par mer, par air ou par terre», a-t-il encore dit.
Source: AFP
Dix morts dans des opérations israéliennes à Gaza
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé dimanche la mort de dix personnes parmi lesquelles deux mineurs dans des opérations militaires israéliennes dans le territoire palestinien où la guerre est entrée dans son 21e mois.
«Cinq martyrs et des dizaines de blessés ont été transportés à l'hôpital Nasser de Khan Younès après que l'occupation a ouvert le feu, vers 6h (5h en Suisse) sur des civils», a décrit à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de secours. Selon lui, ces personnes se rendaient dans un centre de distribution d'aide à l'ouest de Rafah, là où se trouve un des sites de la Fondation Humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël, avec laquelle l'ONU refuse de travailler.
Interrogée par l'AFP, l'armée a affirmé avoir tiré sur des personnes qui, malgré des sommations, «continuaient d'avancer d'une manière qui mettait en danger les soldats». Elle a ajouté que les environs du site de distribution avait été publiquement déclarés «zone de combat active nocturne».
Au moins 36 morts samedi à Gaza, des tirs près d'un centre d'aide
La Défense civile de Gaza a indiqué qu'au moins 36 personnes avaient été tuées samedi par les forces israéliennes dans différents endroits, six d'entre elles près d'un centre d'aide soutenu par les Etats-Unis, l'armée faisant état de tirs de sommation en direction de «suspects».
Samedi à l'aube, «six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par les forces d'occupation israéliennes, près du rond-point d'Alam», où des habitants s'étaient rassemblés pour obtenir de l'aide humanitaire du centre américain situé à environ un kilomètre, dans le gouvernorat de Rafah (sud), a déclaré à l'AFP le porte-parole de cette organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal. Un Gazaoui témoin de la scène, Samir Abou Hadid, a raconté que des milliers de personnes s'étaient rassemblées près du rond-point, et «au moment où certaines tentaient d'avancer vers le centre d'aide, les forces d'occupation israéliennes ont ouvert le feu à partir de véhicules blindés stationnés près du centre, tirant en l'air, puis sur des civils».
Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué que des soldats dans la région de Tel al-Sultan pendant la nuit avaient «appelé des suspects à s'éloigner, mais comme ils continuaient à avancer, mettant les troupes en danger, les soldats ont répondu par des tirs de sommation», a-t-elle dit, ajoutant être «au courant d'informations faisant état de victimes».
Le bateau de la «flottille pour la liberté» se rapproche de Gaza après avoir atteint la côte égyptienne
Un navire humanitaire avec à son bord 12 militants, dont l'activiste écologiste suédoise Greta Thunberg et l'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan, a atteint les côtes égyptiennes et se rapproche de la bande de Gaza dévastée par la guerre et assiégée par Israël, ont annoncé samedi les organisateurs.
Le Madleen, un voilier de la Coalition de la flottille pour la liberté, est parti dimanche de Sicile en direction de Gaza pour apporter de l'aide humanitaire et «briser le blocus israélien» imposé au territoire palestinien menacé de famine selon l'ONU. «Nous naviguons actuellement au large des côtes égyptiennes», a déclaré à l'AFP la militante allemande des droits humains Yasemin Acar. «Tout va bien.»
Dans un communiqué publié samedi depuis Londres, le Comité international pour briser le siège de Gaza - organisation membre de la Coalition de la flottille - a indiqué que le navire était entré dans les eaux de l'Egypte, voisine de la bande de Gaza. Il a dit être en contact avec les instances juridiques internationales afin de garantir la sécurité des personnes à bord, avertissant que toute interception constituerait «une violation flagrante du droit international humanitaire».
La Coalition de la flottille pour la liberté, fondée en 2010, est un mouvement international non violent de solidarité avec les Palestiniens, avec une dimension humanitaire et de plaidoyer politique contre le blocus de Gaza.
Source: AFP
Le corps d'un otage thaïlandais enlevé le 7 octobre 2023 a été ramené en Israël
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé samedi que le corps d'un otage thaïlandais enlevé le 7 octobre 2023 lors de l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël et emmené dans la bande de Gaza avait été ramené au pays.
«A la suite d'une opération spéciale de Tsahal (l'armée israélienne) et du Shin Bet (service de sécurité intérieure) dans la région de Rafah, le corps de Natpong Pinta, qui avait été enlevé au kibboutz Nir Oz le 7 octobre, a été ramené en Israël», a déclaré M. Katz dans un communiqué.
Source: AFP
Blocage de l'aide humanitaire à Gaza: ouverture d'une enquête en France pour complicité de génocide
Le parquet national antiterroriste a ouvert une information judiciaire pour complicité de génocide, incitation au génocide et complicité de crimes contre l'humanité contre des Franco-Israéliens soupçonnés d'avoir participé à des actions de blocage de l'aide humanitaire à Gaza entre janvier et mai 2024, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
L'ouverture de cette enquête fait suite à une plainte avec constitution de partie civile déposée en novembre 2024 par l'Union juive française pour la paix (UFJP) et une victime franco-palestinienne qui dénonçait «l'organisation, la participation et l'appel à participer à des actions concrètes de blocage de l'aide humanitaire à destination du territoire occupé de Gaza, notamment en empêchant physiquement le passage des camions aux postes frontières contrôlés par l'armée israélienne».
Source: AFP
Israël menace de continuer à viser Beyrouth si le Hezbollah n'est pas désarmé
Israël a menacé vendredi de continuer à frapper Beyrouth si le Liban ne désarme pas le Hezbollah, au lendemain d'une série de frappes israéliennes qui ont visé le mouvement soutenu par l'Iran dans la banlieue sud de la capitale libanaise.
C'est la quatrième fois qu'Israël cible ce bastion du Hezbollah depuis le cessez-le-feu qui a mis fin à un an de conflit avec le mouvement islamiste fin novembre. Il s'agit des frappes les plus violentes depuis lors. Des milliers d'habitants de la banlieue sud s'étaient précipités jeudi soir dans les rues pour fuir le secteur, après un appel de l'armée israélienne à évacuer.
Vendredi matin, un journaliste de l'AFP sur place a vu d'importantes destructions tandis que certains habitants, qui avaient fui à la hâte jeudi soir à la veille de l'Aïd al-Adha, la plus importante fête musulmane, rentraient chez eux.
«Il n'y aura pas de calme à Beyrouth ni d'ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l'Etat d'Israël, les accords doivent être respectés et si vous ne faites pas ce qu'il faut, nous continuerons à agir, et avec une grande force», a déclaré vendredi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.
Source: AFP
Mort de deux enfants français à Gaza: Israël visé à Paris par une plainte pour génocide
Une plainte contre X pour meurtre et génocide est déposée vendredi en France par une grand-mère accusant les autorités israéliennes d'être responsables de la mort de ses deux petits-enfants français à Gaza en octobre 2023.
Cette plainte avec une constitution partie civile, annoncée vendredi à l'AFP par l'avocat Arié Alimi et déposée au pôle crimes contre l'humanité du Tribunal judiciaire de Paris, vise à obtenir la désignation d'un juge d'instruction. La Ligue des droits de l'Homme compte s'y joindre.
La nationalité française des victimes pourrait déclencher la compétence directe de la justice française et l'amener à devoir se prononcer sur ces accusations de «génocide», catégoriquement rejetées par Israël comme «scandaleuses», alors qu'à ce stade, les initiatives juridiques en France en ce sens n'ont pas prospéré.
La plainte concerne la mort de Janna et Abderrahim Abudaher, alors âgés de 6 et 9 ans, dans une maison du nord de la bande de Gaza «frappée par deux missiles de F16 tirés par l'armée israélienne» le 24 octobre 2023, 17 jours après l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien.
La plainte de 48 pages est déposée par Jacqueline Rivault, la grand-mère maternelle des enfants, pour meurtre, crime contre l'humanité, génocide et complicité de ces deux crimes.
Source: AFP
Le Madleen poursuit sa course malgré l'avertissement israélien
Le navire humanitaire Madleen, en route vers Gaza pour «briser le blocus israélien», va poursuivre sa course malgré l'ordre donné par Israël à son armée de l'empêcher de rallier le territoire palestinien, ont affirmé dimanche les militants à son bord, parmi lesquels l'activiste suédoise Greta Thunberg.
«Nous resterons mobilisés jusqu'à la dernière minute – jusqu'à ce qu'Israël coupe Internet et les réseaux», a déclaré l'eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan, jointe par l'AFP à bord du Madleen, actuellement dans les eaux égyptiennes.
«Nous n'avons pas peur» des Israéliens, a de son côté affirmé l'activiste allemande Yaesmin Acar, qui compte parmi les douze passagers, les autres étant six Français, une Suédoise, un Brésilien, un Espagnol, un Turc et un Néerlandais. «Le message qu'ils nous envoient (...) ne nous fait pas reculer», a-t-elle ajouté.
Le navire, qui se trouvait à 14h GMT (16h en Suisse) à 150 miles nautiques de Gaza selon un live sur Telegram, est parti d'Italie le 1er juin pour «briser le blocus israélien» du territoire palestinien ravagé par 20 mois de guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas, et y livrer une cargaison d'aide.
Source: AFP
L'armée israélienne confirme l'identification du corps de Mohammed Sinouar, chef du Hamas à Gaza
L'armée israélienne a confirmé dimanche avoir identifié le corps de Mohammed Sinouar, chef du Hamas dans la bande de Gaza tué le 13 mai dans une frappe dans le territoire palestinien où Israël est en guerre contre le mouvement islamiste.
«A l'issue d'un processus d'identification, il est désormais confirmé que le corps de Mohammed Sinouar a été localisé dans le tunnel souterrain situé sous l'hôpital européen de Khan Younès» et «éliminé le 13 mai» dans le sud de la bande de Gaza, a précisé l'armée dans un communiqué. Sa mort avait été annoncée le 28 mai par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Source: AFP
Un mort dans une frappe israélienne près de la zone tampon, en Syrie
Israël a mené dimanche une frappe dans le sud de la Syrie, faisant un mort selon une ONG, l'armée israélienne affirmant avoir visé un membre du mouvement islamiste palestinien Hamas.
Depuis la chute du président Bachar al-Assad en décembre, Israël a mené des centaines de frappes sur le territoire syrien, en ciblant des sites militaires, et a déployé des forces dans la zone tampon démilitarisée du Golan, à la lisière de la partie occupée de ce plateau, et dans le sud de la Syrie.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni, a indiqué qu'un véhicule avait été touché à Mazraat Beit Jinn, une localité proche de la zone tampon surveillée par l'ONU, faisant un mort et deux blessés. L'armée israélienne a de son côté déclaré avoir «neutralisé un terroriste du Hamas dans la région de Mazraat Beit Jinn».
Source: AFP
Le navire humanitaire Madleen n'est pas le bienvenu à Gaza
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé dimanche avoir ordonné à l'armée d'empêcher l'arrivée d'un navire humanitaire avec à son bord des militants, dont l'activiste écologiste suédoise Greta Thunberg et l'eurodéputée française Rima Hassan, dans la bande de Gaza dévastée par la guerre.
«J'ai donné pour instruction à Tsahal d'empêcher le navire Madleen d'atteindre Gaza. A Greta l'antisémite et à ses compagnons, porte-voix de la propagande du (mouvement islamiste palestinien) Hamas, je dis clairement: faites demi-tour car vous n'arriverez pas à Gaza», a déclaré M. Katz dans un communiqué de son bureau.
Les organisateurs de cette expédition à bord du Madleen avaient indiqué samedi avoir atteint les côtes égyptiennes et se rapprocher de la bande de Gaza Le voilier de la Coalition de la flottille pour la liberté est parti le 1er juin de Sicile en direction de Gaza pour apporter de l'aide humanitaire et «briser le blocus israélien» imposé au territoire palestinien, selon les organisateurs.
«L'Etat d'Israël ne permettra à personne de briser le blocus maritime de Gaza, dont l'objectif principal est d'empêcher le transfert d'armes au Hamas, une organisation terroriste meurtrière qui détient nos otages et commet des crimes de guerre", a ajouté M. Katz. «Israël agira contre toute tentative de briser le blocus ou d'aider des organisations terroristes, par mer, par air ou par terre», a-t-il encore dit.
Source: AFP
Dix morts dans des opérations israéliennes à Gaza
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé dimanche la mort de dix personnes parmi lesquelles deux mineurs dans des opérations militaires israéliennes dans le territoire palestinien où la guerre est entrée dans son 21e mois.
«Cinq martyrs et des dizaines de blessés ont été transportés à l'hôpital Nasser de Khan Younès après que l'occupation a ouvert le feu, vers 6h (5h en Suisse) sur des civils», a décrit à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de secours. Selon lui, ces personnes se rendaient dans un centre de distribution d'aide à l'ouest de Rafah, là où se trouve un des sites de la Fondation Humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël, avec laquelle l'ONU refuse de travailler.
Interrogée par l'AFP, l'armée a affirmé avoir tiré sur des personnes qui, malgré des sommations, «continuaient d'avancer d'une manière qui mettait en danger les soldats». Elle a ajouté que les environs du site de distribution avait été publiquement déclarés «zone de combat active nocturne».
Au moins 36 morts samedi à Gaza, des tirs près d'un centre d'aide
La Défense civile de Gaza a indiqué qu'au moins 36 personnes avaient été tuées samedi par les forces israéliennes dans différents endroits, six d'entre elles près d'un centre d'aide soutenu par les Etats-Unis, l'armée faisant état de tirs de sommation en direction de «suspects».
Samedi à l'aube, «six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par les forces d'occupation israéliennes, près du rond-point d'Alam», où des habitants s'étaient rassemblés pour obtenir de l'aide humanitaire du centre américain situé à environ un kilomètre, dans le gouvernorat de Rafah (sud), a déclaré à l'AFP le porte-parole de cette organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal. Un Gazaoui témoin de la scène, Samir Abou Hadid, a raconté que des milliers de personnes s'étaient rassemblées près du rond-point, et «au moment où certaines tentaient d'avancer vers le centre d'aide, les forces d'occupation israéliennes ont ouvert le feu à partir de véhicules blindés stationnés près du centre, tirant en l'air, puis sur des civils».
Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué que des soldats dans la région de Tel al-Sultan pendant la nuit avaient «appelé des suspects à s'éloigner, mais comme ils continuaient à avancer, mettant les troupes en danger, les soldats ont répondu par des tirs de sommation», a-t-elle dit, ajoutant être «au courant d'informations faisant état de victimes».
Le bateau de la «flottille pour la liberté» se rapproche de Gaza après avoir atteint la côte égyptienne
Un navire humanitaire avec à son bord 12 militants, dont l'activiste écologiste suédoise Greta Thunberg et l'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan, a atteint les côtes égyptiennes et se rapproche de la bande de Gaza dévastée par la guerre et assiégée par Israël, ont annoncé samedi les organisateurs.
Le Madleen, un voilier de la Coalition de la flottille pour la liberté, est parti dimanche de Sicile en direction de Gaza pour apporter de l'aide humanitaire et «briser le blocus israélien» imposé au territoire palestinien menacé de famine selon l'ONU. «Nous naviguons actuellement au large des côtes égyptiennes», a déclaré à l'AFP la militante allemande des droits humains Yasemin Acar. «Tout va bien.»
Dans un communiqué publié samedi depuis Londres, le Comité international pour briser le siège de Gaza - organisation membre de la Coalition de la flottille - a indiqué que le navire était entré dans les eaux de l'Egypte, voisine de la bande de Gaza. Il a dit être en contact avec les instances juridiques internationales afin de garantir la sécurité des personnes à bord, avertissant que toute interception constituerait «une violation flagrante du droit international humanitaire».
La Coalition de la flottille pour la liberté, fondée en 2010, est un mouvement international non violent de solidarité avec les Palestiniens, avec une dimension humanitaire et de plaidoyer politique contre le blocus de Gaza.
Source: AFP
Le corps d'un otage thaïlandais enlevé le 7 octobre 2023 a été ramené en Israël
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé samedi que le corps d'un otage thaïlandais enlevé le 7 octobre 2023 lors de l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël et emmené dans la bande de Gaza avait été ramené au pays.
«A la suite d'une opération spéciale de Tsahal (l'armée israélienne) et du Shin Bet (service de sécurité intérieure) dans la région de Rafah, le corps de Natpong Pinta, qui avait été enlevé au kibboutz Nir Oz le 7 octobre, a été ramené en Israël», a déclaré M. Katz dans un communiqué.
Source: AFP
Blocage de l'aide humanitaire à Gaza: ouverture d'une enquête en France pour complicité de génocide
Le parquet national antiterroriste a ouvert une information judiciaire pour complicité de génocide, incitation au génocide et complicité de crimes contre l'humanité contre des Franco-Israéliens soupçonnés d'avoir participé à des actions de blocage de l'aide humanitaire à Gaza entre janvier et mai 2024, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
L'ouverture de cette enquête fait suite à une plainte avec constitution de partie civile déposée en novembre 2024 par l'Union juive française pour la paix (UFJP) et une victime franco-palestinienne qui dénonçait «l'organisation, la participation et l'appel à participer à des actions concrètes de blocage de l'aide humanitaire à destination du territoire occupé de Gaza, notamment en empêchant physiquement le passage des camions aux postes frontières contrôlés par l'armée israélienne».
Source: AFP
Israël menace de continuer à viser Beyrouth si le Hezbollah n'est pas désarmé
Israël a menacé vendredi de continuer à frapper Beyrouth si le Liban ne désarme pas le Hezbollah, au lendemain d'une série de frappes israéliennes qui ont visé le mouvement soutenu par l'Iran dans la banlieue sud de la capitale libanaise.
C'est la quatrième fois qu'Israël cible ce bastion du Hezbollah depuis le cessez-le-feu qui a mis fin à un an de conflit avec le mouvement islamiste fin novembre. Il s'agit des frappes les plus violentes depuis lors. Des milliers d'habitants de la banlieue sud s'étaient précipités jeudi soir dans les rues pour fuir le secteur, après un appel de l'armée israélienne à évacuer.
Vendredi matin, un journaliste de l'AFP sur place a vu d'importantes destructions tandis que certains habitants, qui avaient fui à la hâte jeudi soir à la veille de l'Aïd al-Adha, la plus importante fête musulmane, rentraient chez eux.
«Il n'y aura pas de calme à Beyrouth ni d'ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l'Etat d'Israël, les accords doivent être respectés et si vous ne faites pas ce qu'il faut, nous continuerons à agir, et avec une grande force», a déclaré vendredi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.
Source: AFP
Mort de deux enfants français à Gaza: Israël visé à Paris par une plainte pour génocide
Une plainte contre X pour meurtre et génocide est déposée vendredi en France par une grand-mère accusant les autorités israéliennes d'être responsables de la mort de ses deux petits-enfants français à Gaza en octobre 2023.
Cette plainte avec une constitution partie civile, annoncée vendredi à l'AFP par l'avocat Arié Alimi et déposée au pôle crimes contre l'humanité du Tribunal judiciaire de Paris, vise à obtenir la désignation d'un juge d'instruction. La Ligue des droits de l'Homme compte s'y joindre.
La nationalité française des victimes pourrait déclencher la compétence directe de la justice française et l'amener à devoir se prononcer sur ces accusations de «génocide», catégoriquement rejetées par Israël comme «scandaleuses», alors qu'à ce stade, les initiatives juridiques en France en ce sens n'ont pas prospéré.
La plainte concerne la mort de Janna et Abderrahim Abudaher, alors âgés de 6 et 9 ans, dans une maison du nord de la bande de Gaza «frappée par deux missiles de F16 tirés par l'armée israélienne» le 24 octobre 2023, 17 jours après l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien.
La plainte de 48 pages est déposée par Jacqueline Rivault, la grand-mère maternelle des enfants, pour meurtre, crime contre l'humanité, génocide et complicité de ces deux crimes.
Source: AFP