Relance la Cour suprême
Le chef de l'opposition sud-coréenne doit revenir devant la justice

La Cour suprême de Corée du Sud relance le procès de Lee Jae-myung, chef de l'opposition, pour infraction électorale. Cette décision pourrait affecter sa candidature à la présidentielle de juin, visant à succéder à Yoon Suk Yeol, récemment destitué.
Publié: 01.05.2025 à 10:43 heures
La Cour suprême de Corée du Sud relance le procès de Lee Jae-myung, chef de l'opposition, pour infraction électorale.
Photo: IMAGO/SOPA Images
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AFP Agence France-Presse

La Cour suprême sud-coréenne a annulé jeudi la relaxe du chef de l'opposition Lee Jae-myung dans une affaire d'infraction à la loi électorale et ordonné un nouveau procès, ce qui pourrait compromettre sa candidature à l'élection présidentielle du 3 juin.

Le prochain scrutin doit permettre de trouver un successeur à Yoon Suk Yeol, destitué après sa mise en place éphémère de la loi martiale dans le pays en décembre.

Au mois de mars, Lee Jae-myung, favori des sondages pour la prochaine élection, avait été relaxé en appel. Il était accusé d'avoir proféré de fausses déclarations durant la campagne de l'élection présidentielle de 2022 finalement remportée par Yoon Suk Yeol.

La Cour suprême a toutefois annulé la décision prise lors de l'appel et décidé qu'un nouveau procès était nécessaire, arguant qu'un «malentendu juridique» avait causé sa relaxe.

En cas de condamnation, Lee Jae-myung sera dans l'incapacité de se présenter à une élection pendant cinq ans, et pourrait s'exposer à une peine d'emprisonnement.

Lee Jae-myung pourra faire appel de toute décision. Des experts estiment que l'affaire ne parviendra pas à son terme avant le scrutin de juin.

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