Un aéroport californien se retrouve sans contrôleurs aériens, shutdown oblige
Un important aéroport de Californie est privé de contrôleurs aériens pendant plusieurs heures lundi, a annoncé le gouverneur de l'Etat Gavin Newsom, en attribuant cet incident au blocage budgétaire actuellement en vigueur aux Etats-Unis. Ce manque d'aiguilleurs du ciel affecte Burbank, l'aéroport secondaire de Los Angeles, qui accueille environ six millions de passagers par an.
«Merci @realDonaldTrump!», a ironisé le démocrate sur X, faisant référence au président américain. «L'aéroport de Burbank n'a AUCUN contrôleur aérien de 16h15 à 22h aujourd'hui (1h15 à 7h, heure suisse, mardi) en raison de VOTRE blocage budgétaire.»
Le régulateur américain de l'aviation civile (FAA), a de son côté publié un bulletin faisant état de retards de deux heures et demie pour les vols au départ, en citant le «personnel» comme l'une des causes. Contacté par l'AFP, l'aéroport de Burbank a expliqué que les «opérations se poursuivent».
«Nous conseillons aux passagers de vérifier auprès de leur compagnie aérienne – avant d'arriver à l'aéroport – les informations concernant d'éventuels retards ou annulations», a ajouté un porte-parole. Selon la chaîne ABC7, les tâches habituellement effectuées par la tour de contrôle de Burbank doivent être gérées par une équipe située à San Diego, à plus de 200 kilomètres au sud.
Source: AFP
Trump somme les démocrates de mettre fin au blocage budgétaire
Le Sénat américain a de nouveau échoué lundi à mettre fin au blocage budgétaire qui paralyse une partie de l'Etat fédéral depuis six jours, tandis que Donald Trump s'est dit prêt à négocier avec les démocrates s'ils lèvent d'abord ce «shutdown». Comme lors du dernier vote vendredi, le texte des élus républicains n'a récolté que trois voix de sénateurs de l'opposition et n'a pas réussi à atteindre le seuil des 60 requises pour lever ce blocage.
Chaque camp s'arc-boute sur ses positions et se rejette la faute depuis le début mercredi dernier de cette paralysie budgétaire qui a entraîné la mise au chômage technique de centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux. Dans la foulée de cet énième échec au Sénat, Donald Trump a de nouveau sommé l'opposition de mettre fin au blocage.
«Je veux bien travailler avec les démocrates sur leurs politiques ratées de santé, ou n'importe quoi d'autre, mais d'abord, ils doivent permettre à l'Etat de rouvrir», a soutenu le président américain sur sa plateforme Truth Social. Pourtant, il avait déclaré peu avant vouloir conclure un accord sur ces questions de santé, revendications principales des démocrates.
Les négociations «pourraient mener à de très bonnes choses» avait affirmé le président de 79 ans depuis la Maison Blanche.Le chef démocrate Hakeem Jeffries a lui dénoncé devant la presse le «silence radio» de la Maison Blanche, qui a cessé a-t-il dit toute discussion avec les responsables de l'opposition depuis une semaine.
Source: AFP
Le shutdown empêche la publication d'un rapport sur l'emploi
La publication du rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis n'a pas eu lieu vendredi en raison de la paralysie budgétaire, une situation hautement inhabituelle pour ce thermomètre de la première économie mondiale.
Le site du service statistiques du ministère américain du Travail (BLS) n'a pas été mis à jour à 08H30 (14h30 en SUisse) comme de coutume. Un message l'explique par «la suspension des services du gouvernement fédéral». «Les mises à jour du site reprendront lorsque le gouvernement fédéral reprendra ses activités», est-il ajouté.
Depuis mercredi, les Etats-Unis se trouvent en situation de paralysie budgétaire (shutdown), qui conduit à la mise à l'arrêt d'une partie des services publics gérés par l'Etat fédéral. Parmi les nombreuses implications du blocage: la mise au chômage technique des fonctionnaires du BLS et donc l'absence de publication d'indicateurs économiques récurrents.
Source: AFP
Trump accentue ses menaces de purge au deuxième jour du shutdown
Des projets d'infrastructure gelés dans des Etats démocrates, des licenciements «imminents» de fonctionnaires, et désormais la suppression envisagée d'agences fédérales: Donald Trump intensifie la pression jeudi sur l'opposition démocrate, au deuxième jour d'un blocage budgétaire sans issue apparente.
Le président américain a affirmé sur sa plateforme Truth Social qu'il rencontrerait dans la journée son directeur du budget à la Maison Blanche, Russ Vought, «pour déterminer quelles agences démocrates, dont beaucoup sont une ARNAQUE politique, il recommande d'éliminer, et si ces fermetures doivent être temporaires ou permanentes».
«Je n'arrive pas à croire que les démocrates extrémistes de gauche m'ont donné cette opportunité sans précédent», a-t-il ajouté, en référence au blocage budgétaire au Congrès, qui a plongé les Etats-Unis mercredi en situation de shutdown, avec la mise à l'arrêt d'une partie des administrations fédérales.
Plusieurs centaines de milliers de fonctionnaires, aux fonctions considérées comme «non-essentielles», ont été mis au chômage technique et des perturbations sont attendues pour les usagers des services publics. L'association des contrôleurs aériens américains (NATCA) a notamment dit dans un communiqué craindre pour la sécurité de l'espace aérien du fait de la mise au chômage technique de plus de 2300 de ses adhérents.
Source: AFP
Le Sénat américain rejette un texte pour sortir les Etats-Unis de la paralysie budgétaire
Les sénateurs américains ne sont pas parvenus à s'entendre mercredi pour sortir le pays de la paralysie budgétaire au premier jour de ce «shutdown» qui met à l'arrêt les services fédéraux considérés comme non-essentiels.
Un texte proposé par les républicains, qui aurait prolongé le financement de l'Etat fédéral jusque fin novembre, n'a reçu que trois voix démocrates, encore trop loin des huit nécessaires pour atteindre le seuil de 60 voix permettant son adoption.
Source: AFP
Les conséquences de la paralysie budgétaire aux Etats-Unis
La paralysie budgétaire («shutdown») qui touche les Etats-Unis depuis mercredi minuit (04H01 GMT) va entrainer l'arrêt des activités non-essentielles de l'Etat fédéral, la fermeture de certains services publics et des perturbations pour de nombreux secteurs notamment les transports.
Les fonctionnaires considérés comme «essentiels» doivent continuer à venir travailler mais sans être payés. Cela concerne notamment les militaires en service actif, les forces de sécurité, le contrôle aux frontières ou encore les contrôleurs aériens.
Mais aussi l'entretien des réseaux électriques ou les soins médicaux hospitaliers. Pour les agents «non essentiels», la paralysie entraîne du chômage partiel, sans rémunération, jusqu'à ce qu'un budget soit voté.
Concrètement, cela entraîne la fermeture totale ou partielle de certains parcs nationaux et des musées, plus de temps pour passer la sécurité dans les aéroports, une réduction des contrôles sur l'alimentation ou l'environnement ainsi que des perturbations pour certains programmes d'aide alimentaire, dont le programme WIC d'aide alimentaire destiné aux femmes et aux enfants de foyers à faibles revenus.
Source: AFP
Des centaines de milliers de fonctionnaires au chômage technique
Les Etats-Unis sont entrés mercredi en période de «shutdown» avec pour conséquence le gel d'une partie de l'administration fédérale, sans aucune solution en vue. Plusieurs centaines de milliers de fonctionnaires vont être mis au chômage technique.
De fortes perturbations sont attendues pour les usagers des services publics. Démocrates et républicains se rejettent déjà la responsabilité de cette situation très impopulaire aux Etats-Unis et inédite depuis sept ans.
Les démocrates «veulent tout fermer. Nous ne le voulons pas», avait ainsi assuré le président américain Donald Trump mardi après-midi, avant d'adopter un ton à peine voilé de menace. «Beaucoup de bonnes choses peuvent ressortir des 'shutdowns'. On peut se débarrasser de beaucoup de choses dont nous ne voulons pas, et ce seraient des choses démocrates».
Il faisait allusion à son intention de profiter du gel de certaines administrations pour accentuer le limogeage de milliers de fonctionnaires fédéraux, déjà entamé avec la commission DOGE de son ex-allié, l'entrepreneur milliardaire Elon Musk.
De leur côté, les démocrates dénoncent le manque de volonté de négociation. «Ce n'est pas une question d'orgueil», a affirmé le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer. «C'est parce que les Américains souffrent de coûts plus élevés à travers le pays, que ce soit à cause des droits de douane, des coûts de l'énergie ou des coûts alimentaires», a-t-il ajouté, dénonçant des coûts de santé qui «grimpent en flèche».
Source: AFP
La Maison Blanche blâme les démocrates pour le shutdown
Sur son site officiel, la Maison Blanche affiche une horloge qui indique la durée du shutdown gouvernemental. Juste à côté, le coupable est clairement pointé du doigt: «Les démocrates ont provoqué le shutdown du gouvernement», comme l'a remarqué CNN.
Une fois la date limite de financement passée, républicains et démocrates ont immédiatement commencé à se rejeter la responsabilité du shutdown.
Trafic aérien, chômage, parc nationaux: l'impact concret du shutdown
A compter de maintenant, plusieurs centaines de milliers de fonctionnaires sont au chômage technique et de fortes perturbations sont attendues pour les usagers des services publics.
Le trafic aérien pourrait également être perturbé. Les parcs nationaux seront également privés des «rangers» chargés d'en assurer le maintien, alors qu'approche la saison du changement de couleur des feuilles d'arbres, un événement annuel qui charrie des millions de touristes aux Etats-Unis.
Selon les calculs des analystes de la compagnie d'assurance Nationwide, chaque semaine de paralysie pourrait réduire la croissance annuelle du PIB américain de 0,2 point de pourcentage.
Source: AFP
Les démocrates accusent Trump et ses alliés pour le shutdown
Les Etats-Unis entrent en shutdown. Les leaders démocrates Hakeem Jeffries et Chuck Schumer rejettent la responsabilité sur Donald Trump et les républicains «Après des mois à rendre la vie plus difficile et plus coûteuse, Donald Trump et les républicains ont maintenant fermé le gouvernement fédéral parce qu'ils ne veulent pas protéger les soins de santé du peuple américain», ont-ils dénoncé dans un communiqué commun.
Ils affirment cependant rester «prêts à trouver une voie bipartisane», mais soulignant avoir besoin d’«un partenaire crédible». De leur côté, le président républicain de la Chambre Mike Johnson et le chef de la majorité républicaine au Sénat John Thune ont argué mardi soir qu’ils n’entameraient pas de négociations tant que le gouvernement resterait fermé.
Source: CNN