Le Hamas accuse Amnesty de propager des «mensonges»
Le Hamas a accusé jeudi Amnesty de propager des «mensonges» après que la publication d'un rapport de l'organisation internationale l'accusant d'avoir commis des crimes contre l'humanité, dont celui d'«extermination» lors de l'attaque du 7 octobre 2023 en Israël, et par la suite.
«Le fait que le rapport reprenne les mensonges et les allégations du gouvernement d'occupation (ndlr: Israël) concernant le viol, la violence sexuelle et les mauvais traitements infligés aux prisonniers, prouve sans laisser place au doute que l'objectif de ce rapport est l'incitation et la diffamation de la résistance», a déclaré le mouvement islamiste dans un communiqué paru le même jour que le rapport d'Amnesty.
Source: AFP
Israël réaffirme que le Hamas «sera désarmé», face à la proposition d'un «gel»
Le Hamas «sera désarmé» dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien, au lendemain de la proposition d'un dirigeant du mouvement islamiste palestinien de geler l'armement.
«Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée», a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat, en réponse à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal dans un entretien mercredi à la chaîne qatarie Al Jazeera.
L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël.
Source: AFP
Le Hamas se dit prêt à «geler» son armement en échange d'une trêve durable à Gaza
Un dirigeant du Hamas a proposé mercredi de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza. Il s'est aussi dit ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël.
Khaled Mechaal, ancien numéro un du mouvement islamiste palestinien, a affirmé dans un entretien à la chaîne qatarie Al Jazeera rejeter «un désarmement total», jugé «inacceptable», tout en indiquant que le mouvement était ouvert à «l'idée d'un gel ou d'un stockage» de son armement pour «garantir qu'il n'y aura pas d'escalade militaire depuis Gaza avec l'occupation».
Le Hamas, a-t-il ajouté, est ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix le long de la frontière de Gaza avec Israël, mais refuse qu'elle opère à l'intérieur du territoire palestinien, comme prévu par l'accord de cessez-le-feu parrainé par Washington, estimant que cela «s'apparenterait à une occupation».
Source: AFP
Israël rouvre le point de passage avec la Jordanie pour acheminer de l'aide destinée à Gaza
Israël a rouvert mercredi le poste-frontière d'Allenby fermé depuis plus de deux mois, principal point de passage entre la Cisjordanie occupée et la Jordanie, pour le transit de l'aide humanitaire à destination de Gaza, a appris l'AFP de sources israélienne et palestinienne.
Il avait été fermé en septembre après qu'un chauffeur de camion jordanien transportant de l'aide humanitaire vers Gaza y avait ouvert le feu, tuant deux soldats israéliens. Israël avait alors demandé à Amman de suspendre le passage de l'aide à destination de la bande de Gaza.
Le poste d'Allenby, également connu sous le nom de pont du roi Hussein, situé dans la vallée du Jourdain, est le seul permettant aux Palestiniens de Cisjordanie de quitter le territoire sans avoir à passer par Israël, qui occupe la Cisjordanie depuis 1967.
Source: AFP
Trois blessés en Syrie dans une nouvelle incursion israélienne
Trois personnes ont été blessées mardi par des tirs des forces israéliennes qui ont mené une nouvelle incursion dans le sud de la Syrie, a annoncé la télévision d'Etat syrienne. Pour sa part, l'armée israélienne a fait état d'un «accrochage» avec des «suspects».
Ces violences interviennent après une précédente incursion qui avait fait 13 morts le 28 novembre dans le sud de la Syrie et qui visait, selon l'armée israélienne, un groupe islamiste. Six soldats israéliens avaient également été blessés.
Depuis l'arrivée au pouvoir d'une coalition islamiste il y a près d'un an, Israël a mené des centaines de frappes et conduit plusieurs incursions en Syrie.
Source: AFP
Le Hamas refuse une 2e phase du cessez-le-feu tant qu'Israël poursuit ses violations
Le Hamas a jugé mardi impossible à ce stade de passer à la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza, au vu des «violations» commises selon lui par Israël, au moment où se multiplient les tractations diplomatiques.
Fruit de fortes pressions américaines, la trêve est entrée en vigueur le 10 octobre. Mais elle reste très fragile, les deux belligérants s'accusant mutuellement et de façon quasi-quotidienne de la violer.
La deuxième étape «ne peut pas commencer» tant qu'Israël «poursuit ses violations de l'accord et se dérobe à ses engagements», a déclaré Hossam Badran, membre du bureau politique du Hamas, dans un entretien avec l'AFP.
Il accuse notamment Israël d'«entraver» l'acheminement de l'aide humanitaire, ajoutant que le mouvement islamiste a demandé aux pays médiateurs de faire «pression» pour que soit respectée la première phase. Peu après, une source sécuritaire israélienne a annoncé à l'AFP, sous couvert de l'anonymat, la réautorisation à partir de mercredi du transit de l'aide à destination de Gaza en provenance de Jordanie.
Source: AFP
Israël annonce l'ouverture d'un point de passage pour l'aide à Gaza venant de Jordanie
Israël va réautoriser à partir de mercredi le transit de l'aide humanitaire à destination de Gaza à travers le point de passage du pont Allenby, contrôlé par les autorités israéliennes, entre la Jordanie et la Cisjordanie, a indiqué mardi un responsable sécuritaire israélien.
«A partir de demain (mercredi), le transfert de marchandises et d'aide de la Jordanie vers la région de Judée et Samarie (la Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, NDLR) ainsi que vers la bande de Gaza sera autorisé via le passage Allenby», a déclaré ce responsable sous le couvert de l'anonymat.
Le passage d'Allenby avait été fermé au transit de l'aide humanitaire à destination de Gaza fin septembre après une attaque commise par un chauffeur de camion d'aide jordanien ayant coûté la vie à deux soldats israéliens du poste-frontière.
Source: AFP
67 journalistes tués depuis un an dans le monde, dont près de la moitié dans la bande de Gaza
67 journalistes ont été tués dans l'exercice ou en raison de leur métier dans le monde en un an, dont près de la moitié dans la bande de Gaza «sous le feu des forces armées israéliennes», accuse Reporters sans frontières dans un bilan publié mardi.
«Le nombre de journalistes tués (du 1er décembre 2024 au 1er décembre 2025, ndlr) est reparti à la hausse» à cause «des pratiques criminelles de forces armées régulières ou non et du crime organisé», estime l'organisation de défense de la liberté de la presse, selon qui «les journalistes ne meurent pas, ils sont tués».
«Voilà où mène la haine des journalistes, voilà où mène l'impunité», a dénoncé la directrice éditoriale de RSF, Anne Bocandé, auprès de l'AFP. Reporters sans frontières avait dénombré 49 journalistes tués en 2023, l'un des chiffres les plus bas des vingt dernières années, mais la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza depuis les attaques meurtrières du Hamas le 7 octobre 2023 a nourri une hausse de ce bilan en 2024 (66 tués, selon un bilan réactualisé) et 2025 (67).
Avec au moins 29 employés de médias tués ces douze derniers mois dans le territoire palestinien pendant qu'ils exerçaient leur métier, «l'armée israélienne est le pire ennemi des journalistes», accuse RSF.
Source: AFP
Deux Palestiniens tués par l'armée en Cisjordanie, selon une source sécuritaire
L'armée israélienne a tué deux Palestiniens accusés de lancer des pierres près de la ville d'Azzoun, dans le nord de la Cisjordanie occupée, selon une source sécuritaire israélienne, le ministère palestinien de la Santé confirmant un décès.
Dimanche soir, l'armée israélienne avait indiqué qu'au cours d'une opération dans la région d'Azzoun, ses soldats avaient tiré en direction de trois «terroristes» qui lançaient des pierres en direction de leurs véhicules.
Un homme a «été éliminé et un autre neutralisé», a déclaré l'armée, ajoutant que le troisième individu avait été «arrêté».
Lundi, une source sécuritaire israélienne a indiqué à l'AFP que la personne présentée comme «neutralisée» était ensuite «morte de ses blessures», tandis que le troisième individu était toujours en détention.
Le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne a de son côté annoncé lundi la mort de Bara Qablan, âgé de 21 ans, «qui a succombé aux blessures» infligées dimanche «par des tirs» de l'armée dans le gouvernorat de Qalqilya, où se trouve la ville d'Azzoun.
Source: AFP
L'UNRWA dénonce la saisie par la police israélienne de biens de l'agence à Jérusalem
Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a dénoncé une intervention lundi au siège de l'agence à Jérusalem-Est de la police israélienne, qui affirme avoir procédé à un «recouvrement de dette», ce que conteste l'agence.
«La police israélienne, accompagnée de responsables municipaux, est entrée de force dans le complexe de l'UNRWA à Jérusalem-Est», emportant «meubles, équipements informatiques et autres biens», a déclaré Philippe Lazzarini sur X. Selon lui, le drapeau de l'ONU a été «remplacé par un drapeau israélien».
«L'action en question est menée par la municipalité de Jérusalem dans le cadre d'une procédure de recouvrement de dette concernant le non-paiement de la taxe municipale», a indiqué à l'AFP la police israélienne, ajoutant être présente «pour sécuriser l'activité de la municipalité».
«Nous n'avons aucune dette envers la municipalité», a dit à l'AFP Jonathan Fowler, porte-parole de l'UNRWA pour les Territoires palestiniens. L'UNRWA «n'est pas tenue de payer ce type de taxes selon le droit international et la législation qu'Israël a adoptée pour appliquer la Convention générale sur les privilèges et immunités de l'ONU», a confirmé à l'AFP Roland Friedrich, directeur de l'UNRWA en Cisjordanie (juridiction dont dépend Jérusalem-Est), fustigeant une mesure «politique».
Selon une convention de 1946, l'ONU et ses biens ne peuvent être soumis à l'impôt des pays hôtes.
Source: AFP