La viticulture est en danger, selon la Chambre valaisanne d'agriculture (CVA). Face à une situation qui alerte sur le plan national, l'organisation faîtière appelle à prendre des mesures fortes.
«Dans un marché du vin en diminution, la substitution des vins suisses plonge les viticulteurs dans un marasme économique», écrit l'organisation dans un communiqué publié vendredi. Outre l'importation des vins étrangers favorisée, le prix des raisins en forte baisse ou encore les quotas de production à la vigne réduits font partie des problèmes relevés par la Chambre valaisanne d'agriculture.
Avant d'affirmer: «La politique fédérale porte une lourde responsabilité sur l'origine de la crise viticole. Le gouvernement a ouvert un contingent tarifaire d’un volume démesuré par rapport au marché du vin en Suisse, ce qui permet d’importer du vin durant toute l’année en s’acquittant de taxes douanières risibles.»
Des «mesures fortes»
Dans cette optique, la faîtière appelle à soutenir les mesures proposées par la filière vitivinicole suisse.
Parmi celles-ci: la répartition du contingent tarifaire qui doit tenir compte de la prestation fournie en faveur de la production de vins indigènes – autrement dit, «qui veut importer du vin étranger en payant de faibles taxes douanières doit aussi acheter du vin suisse.» Le doublement des paiements directs fédéraux dès 2025 est également demandé.